La problématique de l’ouvrage est ainsi définie par les auteurs : « Sur le fond, la démarche qui nous guidait alors n’a pas changé : désenchevêtrer l’enchevêtrement proche-oriental, décoder ses codes, démythifier les mythes. Comment ? Avant tout en faisant appel à l’ensemble des niveaux d’analyses. Le national, le régional et l’international. L’économique, le social, le politique, l’idéologique, le religieux, le stratégique, le militaire. Le minoritaire, l’ethnique et le confessionnel. Le géographique et l’historique. L’historique par-dessus tout : car le passé, au Proche-Orient plus sans doute qu’en aucune autre partie du monde, écrase le présent ».
Les 100 clés du Proche-Orient se présente comme un dictionnaire. Les 120 articles qui le constituent font le point sur les courants de pensée, les partis politiques et les organisations de la région, sur les communautés confessionnelles, sur les événements historiques et contemporains fondateurs du Proche-Orient, sur les hommes qui ont fait ces événements. Plusieurs articles traitent également des liens avec l’Occident et avec la Russie.
A cette vaste fresque historique et contemporaine s’ajoutent une chronologie (1947-2010) ; des cartes ; les textes des résolutions de l’ONU, ceux des déclarations et des traités de paix. Une bibliographie par pays et par thème complète cet ouvrage.
Les 100 clés du Proche-Orient permet ainsi de faire le point sur les grandes questions contemporaines, notamment le processus de paix, la résolution des conflits, la situation au Liban, en Irak et en Afghanistan, l’islamisme, la question iranienne, les facteurs démographiques, le pétrole.
Alain Gresh, Dominique Vidal, en collaboration avec Emmanuelle Pauly, Les 100 clés du Proche-Orient, nouvelle édition, Paris, Pluriel, mars 2011, 746 pages.
