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Les « Partis de l’union nationale kurde » (PYNK) : c’est ainsi qu’a été nommée la nouvelle alliance kurde en Syrie, créée le 19 mai 2020 à l’issue de longues négociations entre d’un côté le Parti de l’union démocratique (PYD) et, de l’autre, vingt-quatre partis politiques kurdes syriens, membres pour certains du concurrent du PYD, le CNKS (Conseil national kurde de Syrie).
En effet, comme Les clés du Moyen-Orient s’en faisaient l’écho en avril 2020, les deux pôles politiques incontournables de la scène politique kurde syrienne que sont le CNKS (appelé également « ENKS » ou « KNC ») et le PYD s’employaient depuis plusieurs mois (plus précisément depuis l’offensive turque « Source de Paix ») le 9 octobre 2019 environ) à entretenir des négociations visant à parvenir à un accord d’entente et de cohabitation.
Grâce à ses succès militaires en Syrie, le PYD s’est en effet progressivement imposé sur la scène politique kurde syrienne, exerçant un monopole décrié par ses opposants rassemblés sous la bannière du CNKS, un mouvement en grande partie soutenu par le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) du clan Barzani. Face à la menace sécuritaire exercée par la Turquie et la pression diplomatique de divers acteurs internationaux, à l’instar de la France [1] ou encore des Etats-Unis et de la Russie [2], le PYD et le CNKS se sont toutefois résolus à engager des négociations qui, malgré plusieurs anicroches, ont commencé à produire leurs fruits.
L’annonce de la création du PYNK intervient toutefois comme un élément perturbateur dans ces négociations : la liste de ses membres laisse en effet fortement penser à une alliance consolidant l’emprise politique du PYD au Kurdistan syrien et qui accroîtrait ainsi mécaniquement le rapport de force entre PYD et CNKS. Celui-ci a d’ailleurs affirmé ne pas avoir été tenu au courant de la création de cette nouvelle alliance [3], alors même que plusieurs des membres de cette dernière sont également membres du CNKS.
En quoi consiste exactement cette nouvelle alliance ? Qu’apporte-t-elle de nouveau au jeu politique kurde syrien ? Quels sont les enjeux accompagnant la création d’une pareille coalition ? C’est à ces questions que le présent article ambitionne de répondre, en présentant tout d’abord les membres de cette alliance (I) avant d’en venir au contexte de sa création et des enjeux qu’elle porte (II).
A l’initiative de Mazloum Kobané, commandant en chef des Forces démocratiques syriennes (FDS) [4], les représentants de vingt-cinq partis kurdes syriens se sont rassemblés le 18 mai 2020 à Qamishli, dans le nord-est syrien, afin de définir les modalités de leur nouvelle alliance, le PYNK. Un comité directeur représentera cette coalition ; ses membres n’ont, toutefois, pas encore été élus ou désignés. Les représentants des différents partis composant le PYNK se réuniront périodiquement, quand l’actualité le dictera, afin de s’accorder sur des stratégies et des communications communes. La liste des partis composant le PYNK est la suivante :
– le Parti de la paix démocratique au Kurdistan (KDPP)
– le Parti de l’union démocratique (PYD)
– le Mouvement des femmes au Rojava (Kongra Star)
– le Parti démocratique kurde syrien (PDKS)
– le Parti vert du Kurdistan (KGP)
– le Parti de la gauche démocratique kurde en Syrie (KDLPS)
– le Parti de la gauche kurde en Syrie (KLPS)
– le Parti libéral du Kurdistan (KLP)
– le Parti de la fraternité au Kurdistan (PBK)
– le Parti national kurde en Syrie (KNPS)
– le Parti du changement démocratique au Kurdistan (KDCP)
– le Mouvement moderne du Kurdistan de Syrie (MKSM)
– le Parti de la lutte démocratique (DSP)
– le Parti de la liberté au Kurdistan libre (FKFP)
– le Parti de l’Union nationale au Kurdistan libéré (FWNUP)
– le Parti républicain du Kurdistan de Syrie
– le Mouvement de la réforme en Syrie (RMS)
– le Parti communiste kurde (KKP)
– le Parti du soleil démocratique en Syrie (DSPS)
– le Mouvement du futur au Kurdistan (FMK)
– le Parti démocratique du Kurdistan – Syrie (KDP-S)
– l’Union des travailleurs du Kurdistan (YKK)
– le Parti de l’assemblée nationale du Kurdistan (KNAP)
– le Parti de la réconciliation démocratique kurde en Syrie (KDRPS)
– le Parti démocratique kurde en Syrie (DKPS)
Deux éléments de cette liste retiennent l’attention. Premièrement, les membres du PYNK semblent, dans leur majorité, des partis proches, alliés ou affiliés au PYD. Par exemple, le Kongra Star est l’une des structures traditionnellement rattachées aux différentes filiales nationales du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) (PYD en Syrie, PÇDK en Irak, PJAK en Iran). Les Kongra Star ont en effet été conçues par Abdullah Öcalan, fondateur et leader spirituel du PKK, qui en a également inventé l’appellation ; « Star » n’est pas un nom mais la contraction de deux autres : « Ishtar », déesse mésopotamienne païenne et symbole de la femme au Proche-Orient antique, et « Sterk », qui signifie « l’étoile » en kurde kurmanci (l’étoile se rapportant à la symbologie communiste et à l’universalité qu’elle induit) [5]. Un grand nombre d’autres partis membres de cette coalition sont également de fidèles alliés du PYD : le parti communiste kurde par exemple, allié historique du mouvement révolutionnaire qu’incarne le PKK à travers le PYD [6], ou encore le Parti de la réconciliation démocratique kurde en Syrie et le Parti démocratique du Kurdistan - Syrie qui, en décembre 2014, ont choisi de rompre l’alliance qui les liait alors au CNKC pour rejoindre l’administration que mettait alors en place le PYD dans les territoires libérés de Daech [7].
Le deuxième élément retenant l’attention est celui de la présence notable de partis membres du CNKS au sein du PYNK, pourtant dominé par le PYD. Le CNKS est en effet lui-même une vaste coalition de treize partis politiques kurdes syriens, dominée par le Parti Yekiti du Kurdistan de Syrie (PYKS) de Sulaiman Oso [8] - le CNKS étant actuellement dirigé par Saud Mala [9]. Parmi les partis membres du CNKS ayant décidé de participer au PYNK se trouvent ainsi le Parti démocratique kurde en Syrie (KDPS), le Parti de la gauche démocratique kurde en Syrie (KDLPS) ou encore le Parti démocratique du Kurdistan - Syrie (KDP-S).
Le PYNK apparaît ainsi comme une vaste alliance politique kurde syrienne revêtant un aspect indéniablement transpartisan. La domination du PYD reste néanmoins incontestable, tant par le quasi-monopole qu’exerce ce parti sur la scène politique kurde syrienne que par le lancement de cette nouvelle alliance sur une initiative de Mazloum Kobané, commandant en chef d’une force dominée par le PYD (les FDS) et lui-même issu des rangs des YPG, bras armé du PYD [10]. Avant son engagement auprès des YPG, le général kurde a par ailleurs servi au sein du haut commandement du PKK et notamment des HPG, la branche armée du mouvement révolutionnaire kurde en Irak [11].
La création de cette alliance apparaît donc comme une démonstration de force du PYD, engagé dans des négociations à forts enjeux avec le CNKS, sous l’égide - ou en tous cas la surveillance attentive - de grandes puissances impliquées dans le dossier syrien.
Depuis l’opération turque « Source de Paix » en Syrie, en octobre 2019, le PYD et l’ENKS ont initié plusieurs cycles de négociations visant à parvenir à un accord de cohabitation, voire d’union, et à mettre de côté leurs différends. Ces derniers sont en effet nombreux : si une analyse politique de leur programme et idéologie mettrait en évidence les nombreuses divergences opposant les deux grands mouvements kurdes syriens (le CNKS prône un nationalisme kurde auquel le PYD oppose le confédéralisme démocratique apoïste par exemple), leur opposition tient principalement à leur lutte pour la suprématie sur la scène politique kurde syrienne. Ainsi, depuis le début de la guerre civile syrienne, les deux mouvements ont régulièrement manœuvré afin d’affaiblir l’autre : le 14 août 2016 par exemple, les forces de sécurité de l’Administration autonome du nord-est syrien (AANES, dominée par le PYD) ont ainsi arrêté et détenu durant quelques jours Ibrahim Biro, leader du CNKS, ainsi que Sleman Oso, responsable du Parti de l’union kurde et membre du comité exécutif du CNKS [12]. Afin de garder son monopole militaire au Rojava, le PYD a également refusé, et refuse toujours [13], l’envoi au Kurdistan syrien des 10 000 « Peshmergas du Rojava » [14], c’est-à-dire des combattants du CNKS formés et équipés en Irak par le PDK [15] et qui, aujourd’hui encore, attendent à la frontière irako-syrienne que les deux mouvements kurdes syriens trouvent un accord permettant à cette force de prendre position dans le nord-est de la Syrie.
Un accord entre le CNKS et le PYD est pourtant indispensable afin de pérenniser l’intégrité territoriale et politique du Rojava : la pression militaire turque représente l’une des plus grandes menaces à cet égard, mais aussi, et surtout, les discussions sur l’avenir de la Syrie. En effet, les Kurdes n’auront que peu de chances d’être représentés à la table des négociations si les divisions actuelles perdurent.
La France et les Etats-Unis se montrent particulièrement investis dans ces négociations : l’enjeu pour les Kurdes est ici de transformer le soutien militaire obtenu dans le cadre de la lutte contre Daech en soutien politique lors de la reconstruction de la Syrie. Dans cette perspective, les efforts français et américains se sont fortement accrus ces derniers mois. Les négociations connaissent en effet un nouveau cycle d’intensification depuis début avril où, au sein d’une base militaire américaine en périphérie d’Hassakeh [16], des pourparlers ont été tenus sous l’égide d’un envoyé spécial pour la Syrie des Etats-Unis, William Roebuck [17].
Au mois de mai, une délégation française est venue prendre le relais des Américains en organisant, à son tour, des négociations dans le nord-est du pays. Les Français auraient tout d’abord reçu des représentants de l’Alliance nationale kurde (HNKS), une coalition mineure de partis kurdes syriens proches du PYD [18], avant d’y joindre une délégation du CNKS [19]. Si les négociations apparaissent longues et notablement complexes en raison de l’intransigeance des deux parties [20], ces dernières se montrent en revanche satisfaites de l’évolution des discussions en cours [21].
La création du PYNK s’inscrit ainsi dans le cadre du rapport de forces opposant actuellement le PYD et l’ENKS, engagés dans des négociations à forts enjeux nationaux et internationaux. La captation, par le PYNK, de partis membres du CNKS présage toutefois d’une profonde mutation de la scène politique kurde syrienne. S’il reste très improbable que le CNKS se désagrège au profit du PYD, la création du PYNK pourra, à court et moyen terme, contraindre le CNKS à davantage de concessions dans le cadre des négociations en cours. Si aucun élément en sources ouvertes ne laisse présager d’une influence de la Turquie dans ces négociations, il apparaît pourtant fortement probable qu’Ankara suit de très près l’évolution de ces négociations, dont l’issue pourrait être un net renforcement de son adversaire kurde le long de sa frontière méridionale.
Lire sur Les clés du Moyen-Orient :
– Les Kurdes en Syrie : politiquement désunis, géopolitiquement alliés (1/2). Une politisation réprimée mais irrépressible
– Les Kurdes en Syrie : politiquement désunis, géopolitiquement alliés (2/2). Les mouvements politiques kurdes syriens depuis 2011 : une alliance transpartisane dictée par l’actualité
– Bilan de l’offensive turque dans le nord-est syrien : entre suprématie russe et retour en scène de Damas dans les territoires kurdes
– Les mouvements kurdes en Irak : entre gouvernement régional autonome et groupes insurgés
– Bookchin, Öcalan et Rojava
Sitographie :
– France launches new round of unity talks with Syria Kurds : source, Rudaw, 04/05/2020
https://www.rudaw.net/english/middleeast/syria/040520201
– Russia, US call Syrian Kurdish factions to separate talks, Kurdistan24, 30/01/2017
https://www.kurdistan24.net/en/news/3235620b-6ffc-4b36-88b4-320e14f715c3
– ENKS says its talks with PYD are satisfactory, KurdPress, 23/05/2020
https://kurdpress.com/en/details.aspx?id=114551
– The PKK and PYD’s Kurdish Soviet Experiment in Syria and Turkey, Daily Sabah, 27/01/2016
https://www.dailysabah.com/op-ed/2016/01/27/the-pkk-and-pyds-kurdish-soviet-experiment-in-syria-and-turkey
– Borders Beyond Borders : The Many (Many) Kurdish Political Parties of Syria, MEI, 25/10/2019
https://www.mei.edu/publications/borders-beyond-borders-many-many-kurdish-political-parties-syria
– Sulaiman Oso : We Want An Equal Partnership In Kurdistan Syria, Yekiti Media, 31/05/2020
https://en.yekiti-media.org/sulaiman-oso-we-want-an-equal-partnership-in-kurdistan-syria/
– President Barzani Receives Leaders of the Kurdish National Council in Syria, PDK Office, 02/02/2019
https://president.gov.krd/en/president-barzani-receives-leaders-of-the-kurdish-national-council-in-syria/
– Is the PKK worried by the YPG’s growing popularity ?, Al Monitor, 04/11/2019
https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/11/turkey-syria-pkk-worried-by-growing-popularity-of-ypg-kurds.html
– Syrian Kurdish commander sparks fresh US-Turkish row, Al Monitor, 25/10/2019
https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/10/mazloum-kobane-us-visit-uproar-turkey-erdogan.html
– Leader of ENKS extradited from Rojava, Kurdistan24, 14/08/2016
https://www.kurdistan24.net/en/news/38a2b7fb-e598-43f0-836b-18158f750901/Leader-of-ENKS-extradited-from-Rojava
– We want an equal partnership in Rojava : Kurdish opposition member, Rudaw, 30/05/2020
https://www.rudaw.net/english/middleeast/syria/30052020
– Syrian Kurdish political rifts escalate between PYD, ENKS, 15/07/2016
https://www.kurdistan24.net/en/interview/c7c3160a-2b4c-4aa3-ba35-63f09c511ba3/syrian-kurdish-political-rifts-escalate-between-pyd--enks
– PYD describes Roj Peshmerga forces as "mercenaries", ARK, 05/09/2019
https://www.arknews.net/en/node/12723
– Syrian opposition calls for deploying Rojava Peshmerga in buffer zone, Kurdistan24, 18/08/2019
https://www.kurdistan24.net/en/news/b2152162-c574-44ce-9bc0-f93069417911
– Kurdish politics are as complex inside as out, Rudaw, 14/05/2020
https://www.rudaw.net/english/analysis/rojava-kurdish-parties-pyd-enks-negotiations-14052020
– France launches new round of unity talks with Syria Kurds : source, 04/05/2020
https://www.rudaw.net/english/middleeast/syria/040520201
– The Kurds still wish for a political solution in Syria, Duvar English, 16/05/2020
https://www.duvarenglish.com/columns/2020/05/16/the-kurds-still-wish-for-a-political-solution-in-syria/
– PYD, KNC negotiations, Turkish fears, ANHA, 11/05/2020
http://www.hawarnews.com/en/haber/pyd-knc-negotiations-turkish-fears-h16423.html
Emile Bouvier
Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.
Notes
[4] Les FDS représentent une vaste alliance politico-militaire ethniquement hétérogène et dont les Kurdes, incarnés par le PYD et les YPG (Unités de protection du peuple), sa branche armée, constituent la colonne vertébrale.
[5] Dienel, Hans-Liudger, ed. Terrorism and the Internet : Threats, Target Groups, Deradicalisation Strategies. Vol. 67. IOS Press, 2010.
[6] https://www.dailysabah.com/op-ed/2016/01/27/the-pkk-and-pyds-kurdish-soviet-experiment-in-syria-and-turkey
[7] https://www.mei.edu/publications/borders-beyond-borders-many-many-kurdish-political-parties-syria
[9] https://president.gov.krd/en/president-barzani-receives-leaders-of-the-kurdish-national-council-in-syria/
[10] https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/11/turkey-syria-pkk-worried-by-growing-popularity-of-ypg-kurds.html
[11] https://www.al-monitor.com/pulse/originals/2019/10/mazloum-kobane-us-visit-uproar-turkey-erdogan.html
[12] https://www.kurdistan24.net/en/news/38a2b7fb-e598-43f0-836b-18158f750901/Leader-of-ENKS-extradited-from-Rojava
[14] https://www.kurdistan24.net/en/interview/c7c3160a-2b4c-4aa3-ba35-63f09c511ba3/syrian-kurdish-political-rifts-escalate-between-pyd--enks
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