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L’évocation de la religion bouddhique, originaire d’Inde avant sa migration dans le monde asiatique, qu’il soit chinois ou tibétain, ne permet pas une association directe avec le monde moyen-oriental et pourtant, alors qu’il s’est répandu en langues sanskrite, chinoise et tibétaine, le dharma était également enseigné en persan. Avant les conquêtes arabes puis mongoles, le monde iranien s’étendait bien au-delà du plateau iranien qui regroupait la branche des langues iraniennes de l’ouest, il comprenait également la Bactriane et la Sogdiane. Des découvertes archéologiques montrent que le bouddhisme était particulièrement présent dans le bassin du Tarim et les témoignages de voyageurs chinois du 5ème-6ème et 7ème siècles prouvent la présence du culte bouddhique en ce lieu jusqu’au au 8ème siècle au moins alors que les Turcs s’installent et développent des cultes mixtes sans pour autant éradiquer le bouddhisme mais en supprimant les particularismes iraniens. Une forme de bouddhiste kashmiri-tibétain fut momentanément réintroduite par la suite dans le plateau iranien par les Ilḫāns, avant d’être de nouveau délaissé par les Mongols qui se convertirent à l’Islam à la fin du 13ème siècle.
Les chercheurs travaillant dans ces régions d’Asie centrale ont évoqué l’absence de réelle identité iranienne dans ces contrées et le développement d’un syncrétisme religieux particulier. Pourtant, les découvertes des anthropologues comme Frantz Grenet ont révélé la présence d’une iconographie particulièrement zoroastrienne en Sogdiane et en Bactriane, dans les grottes de Panjikent, de Tourfan et de Dunhuang (Shazhou) où les représentations des divinités chinoises ont été mêlées à des traditions zoroastriennes et bouddhiques [1]. Malgré les différences politiques et culturelles, la place du bassin de Tarim sur la route de la Soie et les oasis qui jalonnaient la route jusqu’en Chine ainsi que les provinces de l’est de l’Iran partageaient des points communs notables, notamment dans leur rapport aux cultes religieux influencés par les croyances zoroastriennes.
La position centrale de la Bactriane a été la cause des invasions multiples qui ont chacune apporté leur lot de traditions et de coutumes. La présence de populations diverses dans ces contrées incontournables sur la route de la Soie ont fait la richesse et l’originalité de pratiques religieuses, artistiques ou techniques et ont permis la circulation de savoirs éclectiques de part et d’autres des régions d’Asie centrale. La longue histoire de cette transmission mêle à la fois l’influence hellénistique - et avec elle, celle des mouvements philosophiques - qui s’est opérée du 4ème au 2ème siècle avant notre ère ; le contrôle politique chinois du bassin du Tarim durant plusieurs périodes entre le 2ème siècle avant notre ère et le 7ème siècle ; l’influence culturelle indienne (bouddhiste et culturelle) particulièrement visible en Sogdiane, en Bactriane et dans le bassin du Tarim et l’influence iranienne qui a permis au zoroastrisme de se répandre en adoptant notamment une iconographie spécifique et particulièrement étonnante. De même, la relative flexibilité du bouddhisme qui permettra plus tard au manichéisme de s’infiltrer au panthéon des religions chinoises, favorisera la diffusion du zoroastrisme jusqu’en Chine également.
Parmi les dynasties de savants d’origine iranienne appelés dans les différentes cours ʿabbassides, celle des Barmakides 2ème siècle [2] est peu connue alors qu’ils furent les vizirs d’une figure incontournable de la littérature arabe : Hārūn al-Rašīd.
Originaire de la ville de Balḫ, l’ancienne capitale de la Bactriane, centre commercial et bouddhique incontournable, les Barmakides - terme certainement dérivé du sanskrit parmak (supérieur, chef) - sont issus de l’aristocratie religieuse qui dirigeait le temple de Nawbahār [3], monastère bouddhique de grande envergure, certainement celui dont le voyageur chinois Hiuan Tsʿang a fait la description en 648 lors de son voyage en Asie centrale [4] : « En dehors de la ville, au sud-est, il y a un couvent appelé Na-po-seng-kia-lan (nava sañghārāma), ou le Nouveau couvent, qui a été construit par le premier roi de ce royaume. Au nord des montagnes neigeuses, les maîtres qui composent des çāstras, s’établissent uniquement dans ce couvent, et y continuent sans relâche leurs honorables travaux. La statue du Bouddha que ce couvent possède, a été construite avec des matières précieuses, et l’on a orné d’objets rares et d’une grande valeur, la salle où elle a été placée. C’est pourquoi la cupidité a souvent poussé les princes des différents royaumes à piller ce riche couvent ». Il continue en mentionnant que le lieu était protégé jadis par la statue du dieu des richesses, Pi-cha-men (Vāiçravaņa) qui apparaissait en songe à ces conquérants audacieux pour les tuer dans leur sommeil. Les grands prêtres « parmakides » possédaient également l’ensemble des terres entourant le monastère jusqu’à 1500 km.
Les voyageurs arabes ont aussi témoigné de l’existence de ce temple dédié au culte des idoles (ʿibādat al-awṯān) alors que d’autres auteurs comme Yāqūt ont été influencés par la tradition qui narre que les Barmakides sont les descendants des ministres sassanides telle qu’on la trouve chez Niẓām al-Mulk [5] et considèrent que cet édifice est en fait un temple du feu zoroastrien.
Dans son Aḵbār al-Barāmeka, ʿOmar b. al-Azraq [6] narre l’histoire du patriarche de la dynastie, Barmak, et de son adhésion à la cause des Hašemites durant son séjour à la cour du calife omeyyade Hešām b. ʿAbd al-Malek (105-25/723-42). Néanmoins, nanti du don de prophétie, Barmak voit la passation du pouvoir à venir entre les mains des ʿAbbassides et convainc son fils, Ḫalid, de l’intérêt de se joindre à la daʿwa (mission) ʿabbasside et de propager les principes hašemite au Gorgān, au Ṭabaristān et à Ray. Quand les armées d’Abū Moslem (100-01/718-19 ou 105-09/723-27) quittèrent le Ḫurasān en soutien aux ʿAbbāsides qu’ils menèrent au pouvoir, Ḫalid fut chargé de la distribution des pillages.
Ḫalīd al-Barmaki fut requis ensuite par al-Manṣūr (r. 136-58/754-75) pour intégrer l’administration du nouveau califat qui s’établit à Bagdad [7] et devenir notamment le gouverneur du Fārs où il prouva son habilité diplomatique et parvient à chasser les rebelles kurdes de sa province. Malgré les intrigues du vizir Abū Ayyūb à son encontre, Ḫalīd revint quelques temps près d’al-Manṣūr et lui conseilla de ne pas détruire le Ṭaq-e Kesrā (ou Ayvān-e Kesrā) [8], le palais du roi sassanide Ḫosrow, situé sur la rive orientale du Tigre, en aval de Bagdad, preuve de l’importance de ce monument dans la perspective d’une continuité de pouvoir entre les Sassanides et les ʿAbbassides, largement orientée par les Barmakides.
C’est au mécénat des Barmakides que nous devons la versification en arabe d’histoires populaires d’origine indienne et persane comme les Kalila wa-Dimna, Bilawhar wa-Yūdāsaf [9] ou les histoires romancées d’Ardašīr ou de Ḫusraw Anūšervan sous la plume de Abān b. ʿAbd al-Hamīd al-Lāḥīḳī (m. 200/815-6) [10]. Le fameux poète arabe Abū Nuwās (né entre 130/747 et 145/762 et mort entre 198/813 et 200/815) [11] doit également une partie de sa renommée aux Barmakides qui l’ont accueilli à la cour ʿabbaside alors que le reste des dignitaires n’accordait que peu de faveurs à ses panégyriques. De même, le poète originaire de Sogdiane, Abū Yaʿḳūb al-Ḫuraymī (m. vers 206/281) [12] a été soutenu successivement par Yaḥyā, al-Faḍl b. Sahl et Ǧaʿfar et s’est rangé du côté des partisans de al-Maʿmūn à la gloire duquel il compose un qaṣīda ou poème décrivant la destruction de Bagdad et son action politique mettant un terme à cette guerre fratricide qui oppose les deux fils de Hārūn al-Rašīd à sa mort, al-Hādī et son demi-frère al-Ma’mūn qui en sortira vainqueur. Les Barmakides apparaissent également dans les « Contes des Mille et une nuits » (alf layla wa-layla) à côté des rois perses, des califes ʿabbassides - dont Harūn al-Rašid, maintes fois cité comme modèle idéal de calife par les auteurs plus tardifs - ou les sultans mamelouks.
Avec la présence des Barmakides en tant que dīwān-sālār (chancelliers) ou vizirs au centre du pouvoir califal, l’influence iranienne devient de plus en plus prégnante et les modèles politiques et culturels sassanides sont suivis à la cour et dans les milieux aristocratiques. Le fils de Ḫalid, Yaḥyā b. K̲h̲ālid (m. 805) s’est vu confier en 778 l’éducation des fils du calife al-Mahdī, al-Hādī et Hārūn.
Leur pouvoir a été saboté à de multiples reprises, notamment par les écrits ascétiques, d’un poète aux motivations troubles surnommé Abu’l-ʿAtāhiya (130/748-210/825) [13] (littéralement : « le père de la folie »), qui, après des années de production de ġazals et d’histoires narrant les effets bénéfiques du vin sur l’esprit et le corps, se convertit brusquement à l’ascétisme, ce qui lui permit de laisser libre cours à son complexe d’infériorité sociale et de décrier de manière acerbe les classes riches et gouvernantes. Provoquant en première mesure le courroux d’Hārūn al-Rašid, celui-ci se laissa par la suite convaincre du « bienfait » de ces écrits populaires par al-Faḍl b. Rabiʿ, opposé au pouvoir des Barmakides tout comme la reine Zubayda, une des femmes du calife. Nommé ḥaǧib à la place de Muḥammad b. Ḫalid en 179/795, al-Faḍl b. Rabiʿ nourrit une haine envers les Barmakides et tente par tous les moyens de les stigmatiser et de provoquer le ressentiment de Hārūn al-Rašid à leur encontre. Si la présence de Yaḥyā à ses côtés a considérablement aidé le jeune calife quand il a accédé au pouvoir à l’âge de 23 ans, dix-sept ans plus tard, la donne politique a changé. Al-Faḍl, le fils de Yaḥyā promeut une politique ouvertement pro-alide, ce qui n’est pas sans déplaire au calife. Quant à son frère Ǧaʿfar, il est dépeint comme le confident de Hārūn al-Rašid, mais le pouvoir est versatile et la puissance de la dynastie iranienne a sans nul doute suscité moultes jalousies et complots au sein de la cour.
La générosité des Barmakides fut louée tant pour leur mécénat des poètes et des écrivains que pour l’organisation d’agapes d’une telle ampleur que le persan retiendra le mot « Barmaki » pour caractériser une suite interminable de banquets et de fêtes. L’éloquence et la maîtrise diplomatique de Yaḥyā et de son fils Ǧaʿfar ont entraîné l’admiration de tous et le palais de Ǧaʿfar devint plus tard la résidence du calife al-Maʿmūn.
Pourtant, les vizirs barmakides furents évincés de la cour ʿabbasside suite à des évènements obscurs qui eurent lieu entre 799 et le pèlerinage du calife en 802. Le passé bouddhiste ou les préférences littéraires indiennes ou iraniennes ainsi que l’ouverture aux religions et aux doctrines philosophiques des Barmakides ne permettent pas d’expliquer entièrement pourquoi Hārūn al-Rašīd fit exécuter Ǧaʿfar, son ancien confident, en 187/803 et fait confisquer presque tous les biens de sa famille.
Cet épisode de l’histoire a néanmoins eu un impact considérablement sur l’aristocratie iranienne qui avait amené les ʾAbbāsides au pouvoir et divisé l’opinion sur leur légitimité. Après la mort de Hārūn al-Rašīd, la guerre civile qui a opposé ses fils al-Amīn et al-Maʿmūn s’est soldée sur la victoire de ce dernier, aidé des factions iraniennes qui ont profité de cette nouvelle disposition de l’échiquier politique pour satisfaire leurs volontés aristocratiques et développer des dynasties iraniennes locales à l’est, de moins en moins dépendantes du pouvoir central de Bagdad.
Parmi les diverses histoires narrées, selon al-Tabarī, cette subite disgrâce de Ǧaʿfar b. Yaḥyā al-Barmaki serait due à la déconvenue du calife quand il apprit que sa sœur ʿAbbāsa [14] et Ǧaʿfar, à qui il avait fait contracter un mariage purement formel pour les garder tous deux constamment à ses côtés, avaient bel et bien consommé ce mariage et avaient eu des enfants. Les chroniqueurs plus tardifs comme Ibn Ḫaldūn ont amplifié cette histoire romantique tragique qui s’est répandue dans les écrits imaginaires arabes et européens [15].
L’histoire populaire s’emparera du personnage de Ǧaʿfar pour en faire l’icône d’un vizir fourbe et ténébreux, un vicieux perroquet bavard sur l’épaule dans l’Aladin de Disney, traduit dans un bon nombre de langue et qui est loin de rendre justice au passé glorieux de sa dynastie.
Bibliographie :
L. Bouvat, “Les Barmécides d’après les historiens arabes et persans,” RMM 12, 1912, pp. 1-131.
Grenet, F. et Guangda, Z., The Last Refuge of the Sogdian Religion : Dunhuang in the Ninth and Tenth Centuries, Bulletin of the Asia Institute, 1996, New Series, Vol. 10, Studies in Honor of Vladimir A. Livshits (1996), pp. 175-186.
Grenet, F. et Pinault, G-J., Contacts des traditions astrologiques de l’Inde et de l’Iran d’après une peinture des collections de Turfan, dans : Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 141ᵉ année, N. 4, 1997. pp. 1003-1063.
Nadvi, S., “The Origin of the Barmakids,” Islamic Culture 6, 1932, pp. 19-28.
Source S., The Iranian Face of Buddhism, East and West, December 1990, Vol. 40, No. 1/4 (December 1990), Istituto Italiano per l’Africa e l’Oriente (IsIAO), pp. 43-77.
Tajadod, N., Le rôle des iraniens dans la diffusion du bouddhisme, du manichéisme et du mazdéisme en Chine, Diogène, vol.200, no.4, Presses universitaires de France, 2002, p. 73-92
Encyclopeaedia Iranica (EIr), articles variés.
The encyclopaedia of Islam (EI), articles variés.
Florence Somer
Florence Somer est docteure en anthropologie et histoire religieuse et chercheuse associée à l’IFEA (Istanbul). Ses domaines de recherche ont pour cadre les études iraniennes, ottomanes et arabes et portent principalement sur l’Histoire transversale des sciences, de la transmission scientifique, de l’astronomie et de l’astrologie.
Notes
[1] Grenet, F. et Guangda, Z., The Last Refuge of the Sogdian Religion : Dunhuang in the Ninth and Tenth Centuries, Bulletin of the Asia Institute, 1996, New Series, Vol. 10, Studies in Honor of Vladimir A. Livshits (1996), pp. 175-186 ; Grenet, F. et Pinault, G-J., Contacts des traditions astrologiques de l’Inde et de l’Iran d’après une peinture des collections de Turfan, dans : Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 141ᵉ année, N. 4, 1997. pp. 1003-1063.
[2] Barthold,W et Sourdel, D., al-Barāmika, EI2, s.v. ; Van Bladel, K., Barmakids, EI3, s.v.
[3] Le terme ne semble pas signifier “ nouveau printemps” mais est plutôt dérivé du sanskrit « nōva vihdra » qui signifie « nouveau monastère ».
[4] Hiouen Thsang, Mémoires sur les contrées occidentales, trad. S. Julien, tome I, Paris, 1857, p.30-32.
[5] Siyāsat-nāma, trad. W. Schefer, p. 224.
[6] Abbas, I., Barmakids, EIr, s.v.
[7] Lewis, B., ʿAbbāsids, EI, s.v.
[8] Keall, E.J., Ayvān-e Kesrā, EIr, s.v.
[9] Version manichéenne (voire sogdienne) de la vie du Bouddha en provenance d’Asie centrale, traduite en arabe puis en géorgien, ce qui aurait servi de base à l’histoire de Barlaam et Josaphat, une version christianisée ensuite passée en grec et en latin. La transmission de ce texte est particulièrement intéressante et nous aurons l’occasion d’y revenir dans un article ultérieur.
[10] Stern, S.M., Abān b. ʿAbd al-Hamīd, EI, s.v.
[11] Wagner, E., Abū Nuwās, EI, s.v.
[12] Pellat, C., Abū Yaʿḳūb al-Ḫuraymī, EI, s.v.
[13] Lammens, H., Abu’l -ʿAtāhiya, EI, s.v.
[14] Horovitz, J., ʿAbbāsa, EI, s.v.
[15] Voir notamment : Giron, A. et Tozza, A., Les nuits de Bagdad, Paris, Ambert, 1905.
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Ce titre fait référence à l’ouvrage Mathias Enard : « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants » publié le 15 août 2010 aux éditions Actes Sud que nous conseillons vivement au lecteur féru d’Histoire(s).
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