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Lire la partie 1 : De l’officier français du Premier Empire au Pacha de l’Egypte de Mehmet Ali : qui était le colonel Sève, futur Soliman Pacha (1/2) ? De la Garonne au Nil
Le rôle d’instructeur des armées endossé par Sève ne va pas sans son lot de difficultés ; une grande partie de l’establishment militaire égyptien voit d’un mauvais œil les bouleversements qu’apporte ce chrétien et les bonnes faveurs qu’il reçoit de la part d’Ibrahim Pacha et de Mehmet Ali. Les premières années de sa carrière militaire au service de l’Egypte connaîtront ainsi de nombreux revers (afin de ménager une partie de la cour égyptienne, il sera par exemple envoyé instruire une caserne isolée dans le sud de l’Egypte). Il persistera pourtant dans sa tâche et formera dans un premier temps des bataillons de mamelouks, combattants connus tant pour leur ardeur au combat que leur indiscipline ; il essuiera à plusieurs reprises des tentatives de rébellion, voire d’assassinat, qu’il étouffera systématiquement en proposant aux mutins de se battre en duel contre lui. Son comportement lui attirera l’adhésion des Mamelouks et, de plus en plus, d’une partie de l’armée. C’est toutefois l’abandon de sa foi chrétienne et sa conversion à l’islam - à une date incertaine - qui lui vaudront d’être définitivement adopté par ses troupes.
Les contingents formés par Sève remporteront leurs premières victoires lors de la conquête de la Nubie par l’Egypte. Des milliers de Nubiens seront alors envoyés dans la caserne dirigée par Soleiman Pacha afin d’être formés à leur tour à l’européenne : face à l’afflux toujours croissant de nouvelles recrues, Sève s’entourera de deux compatriotes, le lieutenant-colonel Mary et monsieur Cadeau. Les succès de Sève lui vaudront, en 1822, d’être nommé Bey, bénéficiant dès lors d’une solde substantielle et d’un statut qui lui permettront de s’acheter une riche habitation au Vieux-Caire, sur les bords du Nil.
Si Sève s’était illustré par le succès de son instruction militaire, il ne s’était encore jamais distingué par un quelconque fait d’armes personnel au service de l’Egypte. Les événements du début d’année 1824 sauront lui donner cette opportunité : un clerc wahhabite, Ahmad, parvient à soulever une partie de la population en Haute-Egypte et décide de marcher droit sur Le Caire à la tête d’une armée de 20 000 à 30 000 insurgés pour déposer Mehmet Ali, pourfendeur du wahhabisme. Sève est alors envoyé réprimer l’insurrection à la tête d’un régiment entièrement formé par ses soins ; la victoire est immédiate et les rebelles s’éparpillent dans le désert.
Les succès se poursuivent ensuite pour Sève : grâce à l’instruction fournie à l’armée égyptienne, celle-ci remporte de francs succès lors d’une expédition en Grèce visant à mater une rébellion (de 1824 à 1828) qui, jusqu’alors, était parvenue à tenir en échec l’armée ottomane. Mehmet Ali accepte d’aider Constantinople moyennant la cession de cette dernière de la Crète et de Chypre ; le sultan accepte. Soliman Bey prend une part active aux opérations et s’illustre tout particulièrement en capturant la place-forte de l’île de Sphactérie, où il sera gravement blessé à la cuisse par un coup de sabre. Après s’être remis de sa blessure, il écrasera les Grecs dans la vallée de la Laconie le 7 juillet. Alors que la conquête de la Grèce par l’Egypte devient totale, contraignant les autres puissances européennes à intervenir, un différend oppose semble-t-il Ibrahim Pacha à Sève qui est envoyé en garnison à Tripolitza ; celui-ci est dès lors empêché d’affronter les forces françaises, envoyées renforcer celles de la Russie et de l’Angleterre, déployées en Grèce afin d’y repousser les Egyptiens. La coalition européenne infligera plusieurs défaites à la flotte et à l’armée égyptiennes, qui n’auront d’autre choix que de rentrer en Egypte.
Si l’expédition égyptienne en Grèce s’avérera dès lors un échec, Mehmet Ali y verra un succès : sa flotte et son armée modernisées ont enfin connu le baptême du feu, et n’auront plié que face à une coalition des plus puissantes armées européennes. Satisfait du succès des forces terrestres entraînées par Sève, le vice-roi égyptien demandera à de nouveaux Français, MM. de Cérisy et Besson, d’organiser une nouvelle flotte, tandis qu’un médecin français, le docteur Clot, aura la charge de créer des hôpitaux. L’armée s’européanisera davantage et comptera désormais des régiments de chasseurs, de dragons, de lanciers ou encore de cuirassiers. En 1829, Soliman est nommé général par Ibrahim pacha.
En 1831, prétextant un différend avec Abdallah, pacha de Syrie - et vassal de la Sublime Porte, tout comme le vice-roi d’Egypte -, Mehmet Ali part à l’assaut du Levant : la première guerre turco-égyptienne (1831-1833) commence. Les places-fortes de Gaza, Jaffa, Haïfa, Jérusalem ou encore Naplouse sont rapidement enlevées par les forces égyptiennes, commandées en partie par Soliman, qui remporte plusieurs succès tactiques et stratégiques ; le 9 juillet 1832 notamment, il défait un corps d’armée ottoman envoyé par Constantinople pour arrêter l’avancée égyptienne et y gagne ses galons de major général de l’armée égyptienne. L’armée égyptienne semble irrépressible : les provinces du Liban et de la Syrie tombent successivement aux mains des forces d’Ibrahim Pacha, qui pénètre en fin d’année dans la région turque d’Adana ; le 21 décembre, l’armée égyptienne écrase une nouvelle armée ottomane lors de la bataille de Konya, au cours de laquelle le rôle de Soliman se montre déterminant. Cette victoire ouvre la route de Constantinople aux vainqueurs égyptiens, et pousse l’Europe à se mêler d’un conflit dont elle avait minoré jusqu’ici l’importance. Sous la pression des chancelleries européennes, un traité de paix est signé, la convention de Kütahya, le 4 mai 1833 entre Mehmet Ali et le sultan Mahmoud II, qui reconnaît le contrôle par l’Egypte de l’ensemble de la Syrie ottomane et de la Cilicie (sud de l’actuelle Turquie). La responsabilité de Sève dans le succès historique de cette campagne militaire pousse Mehmet Ali au rang de généralissime des armées d’Egypte, et à l’élever au rang de Pacha.
L’ancien lieutenant de cavalerie napoléonienne Joseph Sève est ainsi devenu, vingt ans plus tard, Soliman Pacha, chef suprême des armées égyptiennes. Converti à l’islam, il s’était par ailleurs marié en 1828 avec Myriam Hanim (parfois appelée Maria Sidi, certainement son nom chrétien avant qu’elle ne se convertisse, elle aussi, à l’islam), une jeune fille grecque rencontrée à Modon (actuelle Methóni, en Grèce) lors de ses opérations militaires sur place, avec qui il aura plusieurs enfants : Zohra (née en 1830, et qui épousera plus tard un officier d’artillerie nommé Murat), Mazlé (née en 1833, et qui épousera Chérif Pacha, futur ministre des Affaires étrangères), Skander (né en 1836, il servira dans l’artillerie égyptienne) et Hasma (1849). Deux générations plus tard, la petite-fille de Mazlé, la reine Nazli, donnera naissance au roi Farouk (1920-1965). La victoire acquise par l’Egypte en mai 1833 ne permet toutefois que difficilement à Soliman Pacha de se reposer sur ses lauriers : plusieurs révoltes éclatent - à l’instigation notamment de l’Empire ottoman - et le contraignent à repartir en campagne.
En effet, à la suite d’un ordre général de désarmement des tribus druzes, maronites, kurdes ou encore bédouines composant la Syrie ottomane nouvellement conquise, plusieurs d’entre elles vont se soulever, en particulier dans les territoires jouxtant la mer Morte et le long du lac Jourdain. Très vite, les villes de Naplouse et Jérusalem seront également emportées par la révolte, menée par un certain sheikh Cassim-el-Ahmed dont l’un des fils était gouverneur d’Hébron : la « révolte de Palestine » (mai 1834-août 1834) commence. Ibrahim et Soliman sont envoyés mater l’insurrection et s’engagent dans des opérations militaires particulièrement éprouvantes durant plusieurs semaines au milieu du relief escarpé du Levant. Ce n’est qu’à la fin de l’été 1834 qu’ils parviennent à reprendre entièrement le contrôle de la situation, au prix de lourdes pertes, notamment lors du siège d’Hébron en août 1834. Finalement, Cassim et ses alliés seront capturés par Ibrahim qui les décapitera à Jérusalem, Saint-Jean-d’Acre et Damas en guise d’avertissement aux potentiels autres mutins. En dépit de ce geste, plusieurs rébellions viendront à nouveau grever la stabilité de la région, en particulier au sein de l’actuel Liban ; soutenus par Constantinople, les insurgés participeront d’une montée progressive des tensions entre l’Empire ottoman et son vassal égyptien.
Finalement, après plusieurs années de guerre par procuration et d’escarmouches croissantes, Constantinople et Le Caire croisent à nouveau le fer à partir de 1839 et lancent la deuxième guerre égypto-ottomane (21 juin 1839-13 février 1841) qui provoquera, à son tour, la « crise d’Orient » au sein des puissances européennes, nommée ainsi en raison des fortes tensions qu’elle créera parmi elles.
L’Empire ottoman repart à l’assaut afin de récupérer le territoire syrien passé sous contrôle égyptien à l’issue de la convention de Kütahya en 1833. Aussitôt, Ibrahim et Soliman marchent à nouveau ensemble vers l’ennemi : le 20 juin, les deux chefs militaires se portent à Nézib (actuelle Nizip en Turquie), au nord d’Alep, afin d’y rencontrer l’armée ottomane menée par le séraskier [1] Hafiz, lui-même conseillé par le baron prussien Helmuth Karl Bernhard von Moltke [2] et plusieurs de ses lieutenants. Hafiz avait reçu des ordres clairs et écrits du sultan, dont certains sont parvenus jusqu’à nous ; l’un deux indiquait notamment : « Article V. Selon les notions que nous avons, Soliman-Pacha n’est pas content de sa position. Il est nécessaire qu’un homme si important soit éloigné du camp ; il faut donc envoyer un officier pour tâcher, par tous les moyens, de le faire venir dans notre quartier. Soliman Pacha étant Européen, il faut envoyer auprès de lui un de nos officiers français, pour tâcher de le faire passer chez nous » [3]. La réputation militaire de Soliman le précède en effet désormais. Si les décisions militaires finales reviennent à Ibrahim, il reste le concepteur et l’exécuteur de la plupart d’entre elles.
Forte de 60 000 hommes, l’armée ottomane est solidement retranchée dans la ville de Nézib, fortifiée pour l’occasion de nombreux remparts et redoutes construites et organisées selon les conseils des Prussiens. En face, Soliman et Ibrahim alignent 40 000 hommes. Finalement, à l’issue de plusieurs manœuvres audacieuses conduites par Soliman, les Egyptiens parviennent à trouver une position avantageuse pour l’attaque. Le combat est engagé le 24 juin 1839 et aboutit en une victoire totale des Egyptiens en moins de deux heures. L’armée ottomane connaît une débandade complète tandis que s’enfuient avec elle ses conseillers prussiens. L’Empire ottoman est alors au bord de l’effondrement ; les querelles et crises internes s’emparent du pouvoir à Constantinople - où le sultan Mahmud II est mort quelques jours après la bataille de Nézib, laissant le pouvoir à son fils Abdülmajid, âgé de 16 ans -, tandis qu’Ibrahim Pacha, fort de son succès, se dirige à marche forcée sur la capitale ottomane. L’Empire ottoman traverse une crise telle que le 1er juillet, une grande partie de la flotte ottomane envoyée détruire celle de l’Egypte fait défection et rejoint Mehmet Ali [4].
Ces événements divisent profondément les chancelleries européennes : l’Autriche, la Russie, la Prusse et le Royaume-Uni soutiennent l’Empire ottoman, tandis que la France et l’Espagne se montrent favorables à l’Egypte. Les quatre premiers mènent alors des négociations actives, dont la France est exclue, et qui échouent : Mehmet Ali, soutenu par Paris, refuse de rendre à l’Empire ottoman les territoires conquis. Soliman est chargé dès lors par le vice-roi d’Egypte de rénover et augmenter les fortifications le long de la côte du bassin levantin afin de parer à toute attaque maritime d’une puissance européenne, en particulier le Royaume-Uni : celui-ci a en effet envoyé au large de Beyrouth une large flotte afin de faire pression contre les Egyptiens. Finalement, le 11 septembre 1840, cette dernière passe à l’action aux côtés des Autrichiens et bombarde plusieurs villes stratégiques : Beyrouth, Sidon, Acre [5] ou encore Tortosa (actuelle Tartous, en Syrie) sont pilonnées tandis que débarquent des détachements de l’armée ottomane afin de reprendre le contrôle de ces villes, qui capitulent rapidement. En quelques semaines, le dispositif militaire égyptien s’effondre ; le 27 novembre 1840, Mehmet Ali est contraint de signer la convention d’Alexandrie, par laquelle il renonce à ses prétentions sur la Syrie ottomane et le Hedjaz, et renouvelle son serment d’allégeance au sultan ottoman.
Cette défaite met un terme aux ambitions territoriales de l’Egypte. Toutefois, la vision modernisatrice de Mehmet Ali est restée, elle, intacte. Les années suivant le revers de 1840 verront ainsi une activité bourdonnante sur le sol égyptien, où se presseront de nombreuses personnalités françaises célèbres ou en passe de le devenir, à l’instar de Louis Maurice Adolphe Linant de Bellefonds (1798-1883), également connu sous le nom de Linant Pacha en Egypte, dont les travaux se montreront déterminants dans le creusement de l’isthme de Suez, ou encore le peintre romantique Horace Vernet. Soliman Pacha deviendra la clé de voûte de la présence française en Egypte, recevant et discourant dans sa villa du Vieux Caire. Toujours favorablement perçu à Paris en raison de ses réformes et de la renommée de ses conseillers français, le fils de Mehmet Ali, Ibrahim Pacha, est invité officiellement en France par le gouvernement français en 1845 : Soliman Pacha est naturellement prié de l’accompagner, aux côtés de son jeune fils Iskender. Pour la première fois depuis qu’il a posé le pied sur le sol égyptien en 1819, vingt-six ans plus tôt, Joseph Sèvre revient en France.
Il y arrive le 20 novembre par le port de Toulon ; le voyage durera presque un an, au cours desquelles il sera fait grand officier de la Légion d’Honneur des mains du roi de France Louis-Philippe et parviendra à retrouver sa famille à Lyon. Il ne repartira que le 4 octobre 1846 pour l’Egypte. Il continuera à y superviser les armées égyptiennes et à se montrer un fervent défenseur de l’esprit modernisateur d’Ibrahim Pacha et de Mehmet Ali, même après la mort de ces derniers - respectivement en 1848 et 1849 -, y compris en s’opposant à leurs successeurs, notamment Abbas 1er Hilmi. Finalement, le 11 mars 1860, Soliman Pacha est atteint par un rhumatisme aigu. Il rend l’âme après quinze heures de maladie, le 12 mars à 14h, à l’âge de 71 ans. Il sera enterré dans son jardin du Vieux Caire. Aujourd’hui, le souvenir de Soliman Pacha est toujours porté par diverses sculptures à son effigie (l’un se trouvant au musée militaire du Caire et une autre à la préfecture du Rhône, à Lyon) et, surtout, par un mausolée au Caire, réalisé dans la tradition islamique, et qui porte le nom de « tombe de Souleiman Pacha al-Faransawi ». Son épouse Myriam Hanim est quant à elle enterrée non loin.
A lire sur Les clés du Moyen-Orient :
– L’Egypte ottomane et coloniale
– Les « Grecs » dans l’Empire ottoman
– Le Liban sous l’Empire ottoman
– La question libanaise (2/5) : le Mont-Liban pendant la période ottomane
– Abdulmajid et son règne (1839-1861) – L’Empire ottoman face à la modernité
Bibliographie :
– DE CADALVÈNE, Edmond et BARRAULT, Emile. Deux années de l’histoire d’Orient : 1839-1840 : faisant suite à l’histoire de la guerre de Méhémed-Ali en Syrie et en Asie-Mineure : 1832-1833. Delloye, 1840.
– DUNN, John P. Missions or mercenaries ? European military advisors in Mehmed Ali’s Egypt, 1815–1848. In : Military Advising and Assistance. Routledge, 2007. p. 25-39.
– HAMONT, Pierre Nicholas. L’Égypte sous Méhémet-Ali : populations, gouvernement, institutions publiques, industrie, agriculture, principaux événements de Syrie pendant l’occupation égyptienne, Soudan de Méhémet-Ali. Léautey et Lecointe, 1845.
– HELAL, Emad Ahmed. Muhammad Ali’s first army : The experiment in building an entirely slave army. Race and Slavery in the Middle East, 2010, p. 17-42.
– KONRAD, Felix. Religion, Political Loyalty, and Identity : French and Egyptian Perceptions of Süleyman Paşa Sève (1788–1860). Agents of Transculturation, 2013, p. 89.
– LAUVERGNE, Hubert. Souvenirs de la Grèce, pendant la campagne de 1825 : ou mémoires historiques et biographiques sur Ibrahim, son armée, Khourchid, Sève, Marc et autres généraux de l’expédition d’Egypte en Morée. Avril de Gastel, 1826.
– VINGTRINIER, Aimé. Soliman-pacha, colonel Sève, généralissime des armées égyptiennes ou, Histoire des guerres de l’Égypte de 1820 a 1860. Didot, 1886.
Emile Bouvier
Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.
Notes
[1] Equivalent d’un titre de généralissime turc ottoman.
[2] Qui ne sera autre que l’un des principaux architectes de la défaite de la France lors de la guerre franco-prusienne (19 juillet 1870-10 mai 1871).
[3] DE CADALVÈNE, Edmond et BARRAULT, Emile. Deux années de l’histoire d’Orient : 1839-1840 : faisant suite à l’histoire de la guerre de Méhémed-Ali en Syrie et en Asie-Mineure : 1832-1833. Delloye, 1840.
[4] En tout, huit vaisseaux de ligne, douze frégates, une corvette et deux bricks rejoignent la flotte égyptienne
[5] Celle-ci tombera notamment début novembre après qu’un coup direct de l’artillerie navale anglaise a touché un entrepôt de munitions dont l’explosion tuera plus de 1 100 soldats égyptiens.
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