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De la politique à la littérature : portrait d’Alaa al-Aswany

Par Claire Pilidjian
Publié le 04/02/2019 • modifié le 04/02/2019 • Durée de lecture : 10 minutes

Egyptian writer Alaa El Aswany poses during the International books and film festival called "Etonnants voyageurs", 04 June 2006 in Saint-Malo, Western France.

AFP PHOTO ANDRE DURAND

Une vie d’engagement

Alaa al-Aswany naît en 1957 au Caire. Il y grandit au sein d’une famille intellectuelle - son père, Abbas al-Aswany, est avocat et lui-même écrivain. C’est lui qui lui transmet son goût pour la littérature (1). Pourtant, après avoir suivi toute sa scolarité au sein du Lycée français du Caire, ce n’est pas vers les lettres que se dirige le jeune Alaa al-Aswany, mais vers la chirurgie dentaire, qu’il étudie à l’Université de Chicago. De retour au Caire, il s’installe au centre de la capitale égyptienne pour exercer son métier de dentiste. Dans son cabinet, une foule d’Egyptiens défile chaque jour, et inspire sans doute au jeune praticien les personnages qui peupleront ses futurs romans. Alaa al-Aswany restera d’ailleurs fidèle à ce métier ; même après avoir connu un succès international pour ses œuvres, il continue à recevoir ses patients dans son cabinet, au-dessous de son bureau d’écrivain, dans sa maison du quartier du Six-Octobre (2).

Les années 1990 marquent pour Alaa al-Aswany les débuts d’un double engagement : littéraire, mais également politique. Dès les débuts de sa carrière littéraire, Alaa al-Aswany a en effet expérimenté de plein fouet les travers de la démocratie proclamée qui n’est rien d’autre, dans les faits, qu’une dictature, menée par le même homme de 1981 à sa chute en 2011, Hosni Moubarak. A cette époque, le monde de l’édition traverse une grave crise et il est extrêmement difficile de faire publier un roman par une maison d’édition privée. Par conséquent, les écrivains égyptiens sont amenés à se tourner vers l’Office du livre, l’organe d’édition du gouvernement égyptien, qui accomplit un rôle de censure en contrôlant étroitement la publication de textes étrangers en Egypte, mais également la publication des auteurs égyptiens. Ainsi, lorsqu’en 1990, Alaa al-Aswany souhaite faire publier son premier roman, Celui qui s’est approché et qui a vu (paru dans le recueil J’aurais voulu être Egyptien, Actes Sud, 2009), il doit essuyer un premier refus. « Je déteste les Egyptiens et je déteste l’Egypte de tout mon cœur. Je leur souhaite toute la déchéance et tout le malheur possible » (3), clame le héros du roman, Issam Abd El Ati, qui y exprime sans vergogne son horreur de la corruption, de l’hypocrisie et de l’arbitraire qui règnent dans la société égyptienne. Ce n’est pas du goût de l’Office, qui confond les propos du personnage avec ceux de l’auteur, et refuse la publication de l’ouvrage. Sa réponse sera la même, en 1994 et en 1998, quand l’écrivain tentera à nouveau de le faire publier.

Il faut attendre 2002 pour voir l’écrivain prendre sa revanche sur cet échec trois fois répété. La publication de L’Immeuble Yacoubian (Imarat Ya’qubyan) et le franc succès que ce texte connaît en Egypte comme à l’étranger marquent alors le début de la renommée d’Alaa al-Aswany. Le dentiste égyptien est désormais identifié comme un des grands noms de la littérature égyptienne - il est fréquemment comparé à Naguib Mahfouz, honoré du prix Nobel de littérature en 1998 -, mais aussi comme une figure clé de l’opposition anti-Moubarak. En effet, il participe en 2004 à la fondation du mouvement politique « Kifaya » - qui signifie en arabe « ça suffit » - aux côtés d’autres intellectuels égyptiens. Le mouvement appelle à la tenue d’élections politiques libres et à la mise en place d’une démocratie effective. Cet engagement politique se poursuit au travers de la contribution du jeune écrivain à plusieurs journaux d’opposition, comme Al-Masri al-Youm (« L’égyptien aujourd’hui ») et Chorouk.

Un grand nombre de ces articles ont été rassemblés dans le recueil Chroniques de la révolution égyptienne (4) (Limatha la Yathour El Masriyoun, que l’on pourrait traduire par Pourquoi les Egyptiens ne se révoltent-ils pas). L’écrivain et journaliste fait le point sur les vices de la société égyptienne et conclut chacun de ses articles par la formule « la démocratie est la solution », parodiant par là le mot d’ordre des Frères musulmans (« l’Islam est la solution ») dont l’influence grandissante inquiète al-Aswany alors qu’il compile ses articles.

La révolution égyptienne de 2011 survient en effet à cette époque. Des milliers de jeunes Egyptiens se réunissent quotidiennement Place Tahrir et appellent à la mise en place d’une véritable démocratie. Dès les premiers jours, Alaa al-Aswany compte parmi les milliers de manifestants de Tahrir. Le mouvement pacifique doit faire face à la répression extrêmement violente et sanglante du pouvoir. Hosni Moubarak est toutefois contraint de démissionner le 11 février 2011. L’armée prend le pouvoir, et de nouvelles élections en 2011 et 2012 font parvenir au pouvoir les Frères musulmans, au travers du Parti de la Liberté et de la Justice mené par Mohamed Morsi.

L’écrivain se montre inquiet envers les possibles dérives d’un gouvernement islamiste, ce qui explique sans doute l’enthousiasme avec lequel il accueille l’arrivée au pouvoir d’Abdel Fattah al-Sissi à la suite du coup d’Etat militaire qui renverse les Frères musulmans en 2013. Cependant, le nouveau président de la république égyptienne ne tarde pas à décevoir à son tour Alaa al-Aswany, très critique envers les dérives autoritaires et dictatoriales du président, réélu en 2018 à 97% de suffrages positifs.

Alaa al-Aswany enseigne aujourd’hui la littérature aux Etats-Unis. Il a toutefois conservé son cabinet au Caire, où il exerce toujours son métier de dentiste.

Œuvres

La notoriété d’Alaa al-Aswany commence avec L’Immeuble Yacoubian. Autrefois peuplé par l’élite cairote, l’immeuble Yacoubian se dégrade au fil du temps et, dans les années 1990, quand débute le roman, il a tout perdu de sa splendeur d’antan. Toutes les classes sociales s’y côtoient alors, et l’entrelacement de leurs existences au fil de la narration donne peu à peu l’impression que cet immeuble du centre du Caire est un véritable microcosme de la société égyptienne toute entière. L’immeuble existe réellement : situé dans la rue Talaat Harb, au centre du Caire, l’écrivain lui-même y tint à une époque son cabinet de dentiste. Au succès de l’œuvre à sa publication se mêle un parfum de scandale, tant par la dénonciation de la corruption sous l’ère Moubarak que par les scènes d’amours homosexuelles entre deux personnages masculins du roman. Le film tiré du roman connut également un grand succès.

Malgré le succès de L’Immeuble Yacoubian, Alaa al-Aswany ne parvient qu’avec difficulté à faire accepter son livre suivant J’aurais voulu être égyptien, à nouveau refusé par plusieurs éditeurs, mais finalement publié par l’Université américaine du Caire en 2004.

Sa carrière littéraire se poursuit dans les années suivantes avec la publication de Chicago (2007) dont l’action se situe aux Etats-Unis, où l’écrivain a vécu un certain temps durant ses années d’études. Automobile Club d’Egypte suit en 2014. Les personnages y évoluent dans l’Egypte du roi Farouk à peu de temps du coup d’Etat de 1952 qui évinça ce dernier et permit à Gamal Abdel Nasser de parvenir au pouvoir.

J’ai couru vers le Nil, paru en 2018, reste dans la même veine que L’Immeuble Yacoubian : une dizaine de personnages, aux classes sociales et générationnelles très éloignées voient leurs trajectoires s’entrecroiser de manière plus ou moins inattendue dans les rues du Caire : il y a tout d’abord Achraf, le vieil aristocrate et sa servante Akram ; puis Mazen et Asma, deux étudiants qui figurent parmi les premiers jeunes de la place Tahrir et participent activement à la révolution de 2011 ; de l’autre côté, le général Alouani, chef de la sécurité d’Etat, s’inquiète de voir sa fille Dania, étudiante en médecine, se rapprocher de son camarade révolutionnaire Khaled ; le père de ce dernier est le chauffeur du dirigeant d’une usine, ancien opposant au régime brisé par la torture, aujourd’hui désabusé ; il a épousé Nourhane, présentatrice télé très en vogue et faussement pieuse. Cette galerie de portraits, qui amena un certain nombre de critiques à comparer Alaa al-Aswnay à Honoré de Balzac, sert avant tout ici au lecteur à apprécier les attitudes des uns et des autres face à la révolution égyptienne, de l’effervescence qui la précéda aux massacres sanglants qui la poursuivirent, en passant par les grands espoirs que permit la naissance d’une société alternative, mais éphémère, sur la place Tahrir.

L’intérêt de ce roman réside également dans le fait que le fil narratif suive étroitement le développement historique de la révolution égyptienne ; et cette coloration historique se double d’une teinte fortement politique. Alaa al-Aswany n’a pu le faire publier en Egypte. Les éditeurs l’ont en effet refusé, et l’écrivain s’est montré quant à lui fortement opposé à l’idée d’en changer « une seule virgule » (5) pour le faire accepter plus facilement. Finalement, c’est une maison d’édition libanaise qui a publié le roman, Dar al-Adab, qui avait également publié des romans de Naguib Mahfouz interdits par l’Egypte ; à ce jour, les seuls pays arabes qui ont accepté la publication de J’ai couru vers le Nil sont la Tunisie, le Maroc et le Liban.

L’une des impressions générales laissées par la lecture du roman est sans doute la violence dont fait preuve le régime, même encore après le départ de Moubarak. Le texte apparaît en plusieurs endroits comme un témoignage de la brutalité exercée à l’encontre d’Egyptiens le plus souvent pacifistes, et presque naïfs dans leur incapacité à croire le régime en mesure de la commettre. Alaa al-Aswany intercale précisément au sein du roman plusieurs témoignages de manifestants de la révolution égyptienne ; ainsi en est-il de ce jeune homme dont le témoignage donne son titre au roman : « J’ai couru vers le Nil. Les grenades lacrymogènes remplissaient l’atmosphère et moi je pleurais, je ne sais pas si c’était à cause du gaz ou à cause du jeune qui était mort, ou à cause de moi, ou si c’était pour tout ça à la fois. En revenant j’ai vu de mes propres yeux un grand nombre de morceaux humains laissés par le tank : des intestins, des cerveaux, des jambes, des moitiés de corps. Tout cela je l’ai vu » (6).

Une autre série de témoignages viennent appuyer l’expérience vécue par un des personnages fictifs du texte : les tests de virginité, dont la pratique fut dénoncée en son temps par plusieurs ONG dont Amnesty International. La version officielle des militaires coupables de ces tests sur dix-sept femmes affirmait qu’il s’agissait d’éviter que les manifestantes arrêtées ne les accusent de viol, ainsi que de démasquer les prostituées (7). Le roman montre qu’il s’agit bien d’autre chose. Les tests de virginité, effectués dans des conditions de violence et une absence totale d’intimité, entrent en effet dans une mécanique de torture physique et psychologique. Cette mise à mal de la dignité des femmes visait avant tout à détruire toute velléité révolutionnaire.

La question des femmes est aussi approchée sous l’angle du voile dans le roman, notamment au travers de l’opposition de deux personnages. Caricaturée à l’extrême tout au long du texte, Nourhane y joue le rôle de la pratiquante hypocrite, faussement pieuse. Ainsi, la présentatrice télé affirme que son plus grand désespoir est de ne pouvoir apparaître à l’écran voilée, car elle accorde le plus grand respect au port du voile. De l’autre côté, Asma, qui s’engage avec ferveur dans la révolution, a toujours refusé de porter le voile dans l’école où elle enseigne. Or, le directeur de l’école emploie cet argument pour tenter de renvoyer Asma, qui de son côté refuse de se plier aux règles d’un établissement où les élèves qui paient le plus sont les mieux notées. Ainsi, dans le roman, le voile est sans cesse détourné en un instrument de manipulation. C’est cette hypocrisie généralisée que dénonce le roman, dont le titre arabe, Al-Joumhouriyya ka’anna signifie en français « la république comme si ».

Toutefois, l’image de la société égyptienne de 2011 que renvoie le texte dépasse ces aspects. La jeunesse de Tahrir est porteuse de grands espoirs, dont certains parviennent à subsister à la grande violence qui leur est opposée. Lors des premiers temps de la révolution, l’occupation de la place emblématique du Caire donne lieu à l’invention d’une société nouvelle, alternative : les frontières sociales s’abolissent, femmes et hommes partagent les mêmes tentes, chacun offre et reçoit au lieu d’acheter, etc. Ce sont les espoirs suscités par ce modèle, autant que l’effroi suscité par la répression policière et militaire, qui poussent ainsi l’aristocrate Achraf à s’engager dans la révolution.

La tonalité finale du roman est nettement plus sombre. L’histoire s’arrête à la fin du mois d’octobre 2011, peu après les manifestations devant l’immeuble Maspero où 25 Coptes sont tués par balle ou écrasés par des blindés ; on compte des centaines de blessés. Face à la reprise en main du pouvoir par les militaires du conseil suprême des forces armées, les espoirs de la jeunesse se brisent. Une grande partie du peuple est finalement restée indifférente à la révolution, quand bien même les manifestants de Tahrir clamaient qu’ils luttaient précisément au nom de ce peuple.

Entre littérature et histoire

L’œuvre d’Alaa al-Aswany nous interpelle. Il serait difficile de nier que le grand intérêt de J’ai couru vers le Nil est de découvrir, au travers de personnages fictionnels certes, comment plusieurs catégories d’Egyptiens ont vécu la révolution de 2011. La précision de la trame historique suivie par le texte y contribue d’ailleurs largement. Pourtant, Alaa al-Aswany ne cesse de répéter que loin d’être historien ou sociologue, il est avant tout romancier (8). Pour lui, le cœur du roman réside dans ses personnages. L’auteur ne conserve dans ses textes que ceux à qui il est parvenu à donner suffisamment de profondeur pour qu’ils semblent réels : « C’est à travers ces personnages que l’on peut vraiment sentir la souffrance humaine. Le roman est un art pour les êtres humains, il écrit sur les êtres humains, pour les êtres humains. Il s’agit toujours de gens qui n’ont pas de voix, qui souffrent dans le silence. C’est le rôle du romancier d’essayer d’être le porte-parole, de transmettre la voix des gens qui n’ont pas de voix, qui souffrent silencieusement (9) ».

Alaa al-Aswany nous invite ainsi à considérer ses romans pour ce qu’ils sont, c’est-à-dire de la littérature. Il reste donc aux lecteurs - en particulier occidentaux - d’en apprécier la littérarité, et de voir dans J’ai couru vers le Nil davantage qu’une histoire de la révolution de 2011…

Notes :
(1) Rachel Cooke, "The Interview", The Observer, 31 mai 2009. En ligne : https://www.theguardian.com/culture/2009/may/31/alaa-al-aswany-interview
(2) Quartier situé à une trentaine de kilomètres du Caire.
(3) Robert Solé, « J’aurais voulu être égyptien, d’Alaa El Aswany : haro sur l’Egypte », Le monde, 5 février 2009. En ligne : https://www.lemonde.fr/livres/article/2009/02/05/j-aurais-voulu-etre-egyptien-d-alaa-el-aswany_1150921_3260.html
(4) Paru chez Actes Sud en 2011.
(5) Joséphine Hobeika, « Alaa el-Aswany à « L’OLJ » : La révolution a fait ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les Égyptiens », L’Orient le jour, 3 décembre 2018. En ligne : https://www.lorientlejour.com/article/1146454/alaa-el-aswany-a-lolj-la-revolution-a-fait-ressortir-ce-quil-y-a-de-meilleur-chez-les-egyptiens.html
(6) Alaa al-Aswany,J’ai couru vers le Nil, Actes Sud, 2018, p. 340.
(7) Amnesty International, « Des manifestantes forcées à subir des « tests de virginité », 23 mars 2011, https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/egypte/docs/2011/manifestantes-tests-de-virginite
(8) « Alaa El Aswany : Egypte, chronique d’une révolution ratée », à écouter sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/alaa-el-aswany-egypte-chronique-dune-revolution-ratee
(9) France Culture, « Alaa El Aswany : l’Égypte, le voile et la censure », une interview vidéo d’Alaa al-Aswany, à regarder sur https://www.franceculture.fr/litterature/alaa-el-aswany-legypte-le-voile-et-la-censure

Bibliographie :
Ignacio Álvarez-Ossorio, « Libros : También para Egipto, ‘la democracia es la solución’ », Política Exterior, 1er septembre 2011. En ligne : https://www.politicaexterior.com/nueva_web_2018/libros-tambien-para-egipto-la-democracia-es-la-solucion/

Alaa al-Aswany, L’Immeuble Yacoubian, Actes Sud, 2002.

Alaa al-Aswany, J’ai couru vers le Nil, Actes Sud, 2018.

Rachel Cooke, "The Interview", The Observer, 31 mai 2009. En ligne : https://www.theguardian.com/culture/2009/may/31/alaa-al-aswany-interview

Joséphine Hobeika, « Alaa el-Aswany à « L’OLJ » : La révolution a fait ressortir ce qu’il y a de meilleur chez les Égyptiens », L’Orient le jour, 3 décembre 2018. En ligne : https://www.lorientlejour.com/article/1146454/alaa-el-aswany-a-lolj-la-revolution-a-fait-ressortir-ce-quil-y-a-de-meilleur-chez-les-egyptiens.html

Sherif H. Ismail, « Arabic Literature into English », Interventions, vol. 17, 2015, pp. 916-931. En ligne : https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/1369801X.2014.994546

Adrien Jaulme, « Comment tombent les dictatures », Revue des deux mondes, mai 2018, pp. 124-145. En ligne : https://www.jstor.org/stable/44194488

Pierre Prier, « Égypte. Chronique amère d’une révolution manquée », Orient XXI, 7 septembre 2018. En ligne : https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/egypte-chronique-amere-d-une-revolution-manquee,2614

Robert Solé, « J’aurais voulu être égyptien, d’Alaa El Aswany : haro sur l’Egypte », Le monde, 5 février 2009. En ligne : https://www.lemonde.fr/livres/article/2009/02/05/j-aurais-voulu-etre-egyptien-d-alaa-el-aswany_1150921_3260.html

« Alaa El Aswany : Egypte, chronique d’une révolution ratée », à écouter sur France Culture : https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/alaa-el-aswany-egypte-chronique-dune-revolution-ratee

France Culture, « Alaa El Aswany : l’Égypte, le voile et la censure », une interview vidéo d’Alaa al-Aswany à regarder sur : https://www.franceculture.fr/litterature/alaa-el-aswany-legypte-le-voile-et-la-censure

Publié le 04/02/2019


Claire Pilidjian est diplômée de l’Ecole Normale Supérieure de la rue d’Ulm en sciences sociales, de l’Ecole des affaires internationales de Sciences Po en « Human Rights and Humanitarian Action » et de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales. Dans son mémoire de recherche, elle s’est intéressée aux enjeux politiques d’une controverse survenue en Jordanie après la diffusion de la première production de Netflix en langue arabe. 


 


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