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Lire les parties 1 et 2 :
– Un processus de paix miné par la défiance entre le PKK et Ankara
– Les Kurdes syriens, seuls dans leur bras-de-fer avec Damas
Le Kurdistan d’Irak entretient une certaine singularité parmi les quatre Kurdistans (Kurdistan syrien - Rojava -, Kurdistan iranien - Rojhilat -, Kurdistan turc - Bakur - et Kurdistan irakien - Başûr -). Il est non seulement le seul à disposer d’une autonomie légale et reconnue dans la Constitution de son pays de rattachement, l’Irak, mais il abrite une myriade de mouvements kurdes extra-irakiens : en effet, outre les partis animant traditionnellement le Kurdistan d’Irak, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et plusieurs mouvements kurdes iraniens (le Parti démocratique du Kurdistan d’Iran - PDKI, le Komala, ou encore l’excroissance iranienne du PKK, le Parti pour une vie libre au Kurdistan - PJAK) ont trouvé refuge dans ce territoire, présenté régulièrement comme un îlot de stabilité dans la région [1]. Pourtant, la Région autonome du Kurdistan (RAK) est aux prises avec une paralysie gouvernementale et parlementaire majeure (I), que viennent accroître des rivalités internes parfois violentes au sein du deuxième plus grand parti kurde irakien, l’Union patriotique du Kurdistan (UPK) (II) ; s’affranchissant des appels au calme du Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) et du processus de paix avec le PKK en Turquie, le PJAK semble avoir décidé d’exploiter l’apathie des autres mouvements kurdes iraniens pour reprendre de la vigueur militante et militaire (III).
Pour rappel, la vie politique kurde irakienne est essentiellement articulée autour de deux pôles politiques majeurs : le Parti démocratique du Kurdistan (PDK) qui contrôle le nord de la RAK, et l’Union patriotique du Kurdistan (UPK), qui en domine le sud. Si certains partis viennent parfois ébranler, au moins temporairement, la bicéphalie politique kurde irakienne - à l’instar du parti réformateur Gorran -, le PDK et l’UPK se partagent un quasi-condominium sur la vie politique et institutionnelle de la région autonome kurde. Pour autant, le PDK et l’UPK s’avèrent résolument rivaux, partageant des affinités géopolitiques différentes (le PDK est plutôt proche de la Turquie et l’UPK de l’Iran par exemple), cherchent à remporter des gains économiques et politiques au détriment de l’autre et entretiennent des forces armées qui, si elles opèrent officiellement sous la même entité faîtière (les Peshmergas), obéissent en réalité à leur parti de rattachement (l’unité 70 appartient ainsi à l’UPK et l’unité 80 au PDK). Plusieurs années de médiation américaines ne sont pas parvenues à faire s’unir, sous un seul et même commandement, ces forces de Peshmergas, en dépit de l’annonce régulière de futures réformes [2].
Cette rivalité, qui s’est déjà traduite par le passé par des affrontements armés, s’exprime aujourd’hui à travers une véritable paralysie politique. En effet, après avoir organisé ses élections législatives le 20 octobre 2024 - le Kurdistan d’Irak dispose de son propre Parlement -, à l’issue desquelles le PDK et l’UPK sont sortis vainqueurs, la RAK se trouve paralysée politiquement : incapable de s’entendre sur la répartition des postes-clés au sein du GRK, les deux partis n’ont toujours pas été en mesure de former de nouveau gouvernement [3]. La nouvelle législature elle-même ne s’est réunie qu’une seule fois le 3 décembre 2024, le PDK et l’UPK ayant décidé de boycotter les autres sessions [4]. Bientôt un an après la tenue des élections législatives kurdes irakiennes, cette paralysie semble devenir de plus en plus structurelle : des responsables politiques kurdes irakiens ont annoncé le 18 septembre que la formation du nouveau cabinet du GRK était désormais reportée à l’annonce du résultat des élections législatives irakiennes prévues le 11 novembre prochain [5], et des parlementaires ont indiqué que leur rentrée parlementaire, qui devait avoir lieu au début du mois de septembre 2025 [6], avait finalement été à nouveau été reportée à une date inconnue en raison de « préoccupations accrues en matière de sécurité et à l’égard de l’évolution des dynamiques régionales » [7]. L’atonie politique kurde irakienne profite au gouvernement fédéral de Bagdad, avec qui le GRK se trouve aux prises depuis plusieurs années, notamment en matière financière (la question du versement, par Bagdad, des salaires des fonctionnaires kurdes irakiens est un sujet particulièrement épineux par exemple [8]) et économique (surtout en matière de partage des revenus pétroliers [9]).
Le marasme politique kurde irakien est alimenté non seulement par les rivalités inter-partisanes, mais aussi intra-partisanes : en effet, si le PDK se distingue par sa stabilité interne, l’UPK a connu ces derniers mois des tribulations toute particulières. Depuis la mort de son fondateur Jalal Talabanien octobre 2017, le parti connaît, de fait, une crise de gouvernance et de direction. Deux figures ont alors émergé en se partageant le pouvoir sous la forme d’une coprésidence du parti : Bafel Talabani, fils aîné de Jalal, et Lahur Talabani, neveu de Jalal, ancien chef du renseignement kurde. En novembre 2021, Bafel et ses alliés orchestrent l’éviction de Lahur de la coprésidence de l’UPK en l’accusant, entre autres choses, d’abus de pouvoir, de corruption [10] et de tentative d’empoisonnement de Bafel [11]. Les tensions montent, aboutissant en l’affrontement meurtrier de membres des forces de sécurité affiliés à Lahur et Bafel [12]. La réélection, comme seul président cette fois, de Bafel à la tête de l’UPK en juin 2023, consacre la consolidation toujours plus forte du fils aîné de Jalal Talabani sur le mouvement kurde [13]. En février de la même année, un tribunal irakien avait validé l’expulsion de Lahur de l’UPK et confirmé Bafel comme chef unique de l’UPK [14]. Lahur fonde alors le 14 mars 2024 son propre parti, le Front populaire, qui attire à lui des cadres de l’UPK mécontents de la gouvernance de Bafel et séduit parmi la jeunesse [15].
Finalement, face à cette concurrence, Bafel Talabani décide d’ordonner l’arrestation de son cousin : à l’aube du 22 août 2025, les forces de sécurité de l’UPK donnent l’assaut contre un hôtel où se trouvent retranchés Lahur et son frère Bolad. Leurs propres gardes ripostent et d’intenses affrontements s’ensuivent, aboutissant en la mort de trois membres des forces de sécurité ; dix-neuf autres seront blessés [16]. Quelques jours avant, le 12 août 2025, une autre figure politique kurde émergente, Shaswar Abdulwahid, fondateur du mouvement Nouvelle génération, était arrêté à As-Souleimaniyeh [17]. Cet épisode est venu accroître la confusion politique régnant actuellement au Kurdistan d’Irak, et décrédibiliser en partie ce dernier, au moment où les Etats-Unis ont accéléré le rythme du retrait de leurs troupes d’Irak [18]. Un éditorialiste américain affirmait ainsi le 24 août que « ces combats intrafamiliaux montrent que les Kurdes ne sont pas des partenaires sérieux pour les Américains » [19].
Tandis que les rivalités politiques minent la région du Kurdistan d’Irak, le paysage politique kurde iranien, ou du moins celui des mouvements kurdes iraniens basés dans la RAK, semble se recomposer. En effet, jusqu’à récemment encore, la filiale iranienne du PKK, le PJAK, apparaissait relativement inactif en raison d’un accord signé avec Téhéran en 2011, à l’issue d’une offensive particulièrement meurtrière des troupes iraniennes. En revanche, le PDKI, le Komala ou encore le Parti pour la liberté du Kurdistan (PAK), conduisaient de régulières opérations militaires contre le régime des mollahs, s’attirant des représailles parfois majeures, comme le 8 septembre 2018 où sept missiles des Gardiens de la révolution sont tombés sur le quartier-général du PDKI à Koysandjak, tuant dix-huit personnes et en blessant une cinquantaine d’autres [20], ou encore contre le quartier-général du Komala à Zergwez le 28 septembre 2022, tuant neuf personnes et en blessant trente-deux autres [21].
Aujourd’hui, la dynamique semble s’inverser. En effet, minés par des dissensions internes, ces groupes ont connu plusieurs scissions qui les ont fortement affaiblis : outre le Komala du Kurdistan iranien « originel », celui-ci cohabite désormais avec le « Komala des travailleurs du Kurdistan », après avoir connu plusieurs scissions et réunifications ; ces deux mouvement ne se sont pas seulement séparés mais se sont même affrontés en juin 2023, aboutissant en la mort de deux combattants [22]. Le PDKI, dirigé par Mostafa Hijri, connaît depuis 2006 la concurrence du HDK (Parti démocratique du Kurdistan), dirigé par Khaled Azizi. Si ces deux mouvements ne se sont pas affrontés militairement, leur division grève fortement leur force politique et militaire. De fait, ils n’ont plus lancé d’opérations militaires depuis au moins deux ans, et leurs activités militantes semblent relativement inaudibles ; l’Irak et l’Iran n’y sont pas étrangers, puisqu’un accord entre les deux pays, partiellement mis en œuvre jusqu’à maintenant [23] et signé en mars 2023, prévoit le démantèlement des camps de ces mouvements situés le long de la frontière irako-iranienne et le rapatriement dans l’hinterland irakien de leurs combattants [24]. Le PAK, qui avait fortement bénéficié du soutien américain et européen aux mouvements kurdes lors de la guerre contre Daech, est aujourd’hui redevenu un parti mineur et fort peu actif.
Ce manque d’activisme peut s’expliquer de différentes raisons, potentiellement corrélées les unes aux autres ; premièrement, les Kurdes iraniens ont été particulièrement touchés par les vagues de répression de Téhéran de ces dernières années, qu’il s’agisse des manifestations d’octobre 2022 en Iran à la suite de la mort de la jeune kurde Jina Mahsa Amini ou dans le cadre du conflit opposant Israël à Téhéran depuis l’attaque du Hamas en octobre 2023 [25] ; deuxièmement, les opérations militaires iraniennes contre les mouvements armés kurdes ces dernières années les a fortement meurtris et les a probablement amenés à reconsidérer toute action armée menée sans un soutien étranger majeur ; enfin, le choix de rester discret et peu actif s’explique peut-être par l’actualité de ces derniers mois, notamment les frappes israélo-américaines contre l’Iran qui, si elles ont porté en elles l’espoir d’un potentiel changement de régime à Téhéran et ont pu tenter les Kurdes de lancer de nouvelles opérations, se sont arrêtées rapidement et ont illustré la prudence avec laquelle les mouvements kurdes iraniens devaient naviguer dans la géopolitique régionale actuelle [26].
Quoi qu’il en soit, à l’aune de la relative inactivité des mouvements kurdes iraniens et de la poursuite du processus de paix entre le PKK et la Turquie, le PJAK se distingue par le renouveau de ses activités militantes : après avoir affirmé, à l’issue de l’appel d’Abdullah Öcalan à déposer les armes en février 2025, que la filiale iranienne du PKK soutenait l’appel « pour une résolution pacifique de la question kurde » sans déclarer pour autant appliquer lui aussi un cessez-le-feu [27], le mouvement kurde iranien a finalement déclaré officiellement le 20 mai qu’il continuerait la lutte armée, expliquant que le recours aux armes relevait du droit à l’autodéfense pour le peuple kurde [28]. Le PJAK ne s’en étant que rarement pris à la Turquie, c’est bien contre les forces iraniennes qu’il a récemment conduit de nouvelles attaques, espérant potentiellement exploiter le vide politique et sécuritaire laissé par les autres mouvements kurdes iraniens afin d’insuffler une nouvelle dynamique militante : plusieurs attaques ont ainsi été recensées au cours de juillet 2025 dans les territoires du Kurdistan iranien, aboutissant en plusieurs morts dont celle d’un commandant de la force Basij [29]. Actuellement concentré dans le rétablissement de ses forces et infrastructures militaires touchées par les frappes israélo-américaines, l’Iran ne devrait se montrer que peu encline à initier de nouvelles opérations contre-insurrectionnelles aux marges occidentales du territoire iranien. Le PJAK devrait donc se montrer plus actif dans les semaines à venir sans chercher, pour autant, une escalade sécuritaire majeure avec Téhéran [30].
Les mouvements kurdes continuent donc, à travers l’intégralité du Moyen-Orient, de connaître des évolutions politiques et sécuritaires particulièrement plurielles ; pour autant, leur absence d’unité apparaît comme l’un de leurs dénominateurs communs, tant à l’échelle locale que régionale : qu’il s’agisse des partis kurdes syriens face aux menaces sécuritaires pesant sur eux, des mouvements kurdes iraniens basés dans la RAK espérant le renversement du régime des mollahs, des partis kurdes irakiens grevés par leur quête de pouvoir ou du PKK aspirant à transformer, au moins officiellement, sa force militaire en force militante en Turquie et dans le nord de l’Irak, le manque d’union politique entre ces mouvements apparaît toujours comme le talon d’Achille que s’emploient à cibler leurs rivaux, voire leurs adversaires. La capacité réelle du PKK et des autorités turques à mener un processus de paix sincère et bénéficiant à tous les protagonistes se montrera potentiellement déterminante dans l’avenir des mouvements kurdes. Les singularités régionales et locales de ces derniers devraient toutefois continuer, au moins encore sur le moyen terme, de représenter le principal défi à la défense des droits culturels des Kurdes.
A lire sur les Clés du Moyen-Orient :
– « Femme, Vie, Liberté ! » : des montagnes du Kurdistan aux rues de Téhéran, retour sur l’épopée d’un slogan révolutionnaire kurde historique
– Jalal Talabani, du militant au chef d’Etat
– Unions et désunions aux Kurdistans : pourquoi les Kurdes ne parviennent-ils pas à s’unir (2/2) ?
– Abdul Rahman Ghassemlou : du héraut de l’autonomisme kurde iranien au héros transnational de la cause kurde (1/2). De l’intellectuel à l’homme d’action
– La République de Mahabad (1946-1947), une expérience fondatrice de l’identité kurde (1/2)
Sitographie :
– Six months of stalemate : Kurdistan’s government formation crisis deepens, Shafaq, 03/05/2025
https://shafaq.com/en/Report/Six-months-of-stalemate-Kurdistan-s-government-formation-crisis-deepens
– PUK and KDP Postpone KRG Formation Until After Iraqi Elections, NRT, 18/09/2025
https://nrttv.com/En/detail6/6626
– KDP, PUK to resume Kurdistan Parliament session in September, Shafaq, 14/08/2025
https://www.shafaq.com/en/Kurdistan/KDP-PUK-to-resume-Kurdistan-Parliament-session-in-September
– KDP : Government formation could be delayed until Baghdad elections, Shafaq, 17/09/2025
https://shafaq.com/en/Kurdistan/KDP-Government-formation-could-be-delayed-until-Baghdad-elections
– Kurdistan Delegation Heads to Baghdad for Talks on Salaries, Revenues, and Oil Exports, Kurdistan24, 23/08/2025
https://www.kurdistan24.net/en/story/859557/kurdistan-delegation-heads-to-baghdad-for-talks-on-salaries-revenues-and-oil-exports
– Iraq nears deal to restart pipeline oil exports from Kurdistan to Turkiye, sources say, Arab News, 19/09/2025
https://www.arabnews.com/node/2615948/middle-east
– Lahur Talabany expelled from party after criticizing ’new PUK’, Rudaw, 02/11/2021
https://www.rudaw.net/english/kurdistan/021120212
– PUK commander close to Lahur Talabani killed in Iraqi Kurdistan, The Insight International, 26/11/2021
https://theinsightinternational.com/puk-commander-close-lahur-2021-11-26
– In early presidential bid, Bafel Talabani launches a lobbying campaign in Baghdad and Erbil, The Arab Weekly, 21/03/2023
https://thearabweekly.com/early-presidential-bid-bafel-talabani-launches-lobbying-campaign-baghdad-and-erbil
– Angry Ankara, Carnegie Endowment, 11/05/2023
https://carnegieendowment.org/middle-east/diwan/2023/05/angry-ankara?lang=en
– Party leadership battle reignites in Iraqi Kurdistan, Amwaj, 27/02/2023
https://amwaj.media/en/media-monitor/party-leadership-battle-reignites-in-iraqi-kurdistan
– لاهور شێخ جەنگی بە لیستی "بەرەی گەل" بەشداری هەڵبژاردن دەكات, 14/03/2024
https://www.awene.com/detail?article=105775
– سروة عبد الواحد : اختطاف رئيس حركة الجيل الجديد في السليمانية, Iraqi News Agency,12/08/2025
https://ina.iq/ar/political/240807-.html
– US Initiates Sudden Withdrawal from Major Iraqi Bases, Kurdistan24, 24/08/2025
https://www.kurdistan24.net/en/story/859634
– Intra-Family Fighting Shows Kurds Aren’t Serious American Partners, American Entreprise Institute, 24/08/2025
https://www.aei.org/op-eds/intra-family-fighting-shows-kurds-arent-serious-american-partners/
– Iranian Guards claims missile attack on Kurdish rebels in Iraq, Al Jazeera, 09/09/2018
https://www.aljazeera.com/news/2018/9/9/iranian-guards-claims-missile-attack-on-kurdish-rebels-in-iraq
– Iran Conducts Missile Attacks in Kurdistan Region of Iraq, VOA, 28/09/2022
https://www.voanews.com/a/iran-drone-attacks-kill-at-least-13-in-northern-iraq-/6768095.html
– Infighting Between Iranian Kurdish Groups Leaves At Least Two Dead, Iran International, 22/06/2023
https://www.iranintl.com/en/202306227400
– Les Kurdes face à la déflagration Iran-Israël, The Conversation, 17/07/2025
https://theconversation.com/les-kurdes-face-a-la-deflagration-iran-israel-260468
– L’Irak et l’Iran signent un accord pour « protéger la frontière », Le Point, 19/03/2023
https://www.lepoint.fr/monde/l-irak-et-l-iran-signent-un-accord-pour-proteger-la-frontiere-19-03-2023-2512671_24.php
– Hengaw special report : Grave violations in Kurdistan amid Iran-Israel ceasefire, Hengaw, 29/06/2025
https://hengaw.net/en/reports-and-statistics-1/2025/06/article-14
– Caution and Fear of a Crackdown : Iranian Kurdish Opposition Responses to the Israel-Iran Conflict, Washington Institute, 02/07/2025
https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/caution-and-fear-crackdown-iranian-kurdish-opposition-responses-israel-iran
– PJAK : We support Leader Öcalan’s call, ANF News, 02/03/2025
https://anfenglishmobile.com/kurdistan/pjak-we-support-leader-Ocalan-s-call-78203
– Iran-based PKK ally says to continue armed struggle, Rudaw, 20/05/2025
https://www.rudaw.net/english/middleeast/iran/20052025
– Surge in attacks just inside Iran’s borders highlights security challenges, Amwaj, 30/07/2025
https://amwaj.media/en/media-monitor/surge-in-attacks-just-inside-iran-s-borders-highlights-security-challenges
– Kurdish PJAK Militants Brace for More Battles With Iran, The Jamestown Foundation, 10/09/2025
https://jamestown.org/program/kurdish-pjak-militants-brace-for-more-battles-with-iran/
Emile Bouvier
Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.
Notes
[4] https://shafaq.com/en/Report/Six-months-of-stalemate-Kurdistan-s-government-formation-crisis-deepens
[7] https://shafaq.com/en/Kurdistan/KDP-Government-formation-could-be-delayed-until-Baghdad-elections
[8] https://www.kurdistan24.net/en/story/859557/kurdistan-delegation-heads-to-baghdad-for-talks-on-salaries-revenues-and-oil-exports
[13] https://thearabweekly.com/early-presidential-bid-bafel-talabani-launches-lobbying-campaign-baghdad-and-erbil
[16] https://www.lefigaro.fr/international/kurdistan-d-irak-arrestation-d-une-figure-de-l-opposition-apres-des-affrontements-armes-20250822
[20] https://www.aljazeera.com/news/2018/9/9/iranian-guards-claims-missile-attack-on-kurdish-rebels-in-iraq
[24] https://www.lepoint.fr/monde/l-irak-et-l-iran-signent-un-accord-pour-proteger-la-frontiere-19-03-2023-2512671_24.php
[26] https://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/caution-and-fear-crackdown-iranian-kurdish-opposition-responses-israel-iran
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