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Dissolution annoncée du PKK, rivalités internes au Kurdistan d’Irak, tensions avec les nouvelles autorités syriennes… Où en sont les mouvements kurdes aujourd’hui (1/3) ? Un processus de paix miné par la défiance entre le PKK et Ankara

Par Emile Bouvier
Publié le 17/10/2025 • modifié le 31/10/2025 • Durée de lecture : 8 minutes

De fait, de nombreux événements sont venus attester ces derniers mois de cette dynamique : annonce de la dissolution du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), rivalités parfois violentes au sein du Kurdistan d’Irak, cohabitation fort malaisée entre les nouvelles autorités syriennes et les Kurdes du Rojava, regain de tensions entre les mouvements armés kurdes iraniens et le régime des mollahs… Le combat pour la reconnaissance des droits culturels et politiques des Kurdes continue jour après jour à se jouer au Moyen-Orient - et au sein de la diaspora en Europe -, entrainant avec lui son lot de tensions, de violences, de manœuvres géopolitiques mais aussi d’initiatives pacifiques et d’activisme politique.

Cet article entend ainsi dresser un état des lieux de la situation des mouvements kurdes aujourd’hui alors que l’actualité du Moyen-Orient semble dominée, en apparence du moins, par la situation entre Israël et les Territoires palestiniens. Il sera ainsi question, dans un premier temps, du mouvement par nature transfrontalier qu’est le PKK et des avancées, ou non, de sa dissolution annoncée en mai 2025 (première partie). Le sort des Kurdes syriens, aux prises avec de nouveaux maîtres à Damas refusant toute forme de fédéralisme, fera également l’objet d’une attention particulière en raison des rivalités le paralysant actuellement (deuxième partie). Les rivalités politiques au Kurdistan d’Irak, et avec lui l’activisme contrasté des mouvements kurdes iraniens qu’il abrite, conclura cet article (troisième et dernière partie).

Première partie : un processus de paix miné par la défiance entre le PKK et Ankara

L’actualité du PKK a été fortement marquée, ces derniers mois, par les négociations de paix entre le mouvement révolutionnaire kurde et les autorités turques. Ces pourparlers ont abouti en une déclaration historique du fondateur et leader spirituel du PKK Abdullah Öcalan qui, depuis sa prison située sur l’île d’İmralı, au large d’Istanbul, a appelé le 27 février 2025 tous ses partisans à déposer les armes et à dissoudre l’organisation kurde [1]. Passé un certain état de sidération parmi ses militants [2], le PKK a finalement déclaré un cessez-le-feu unilatéral le 1er mars [3] puis, le 12 mai, a annoncé sa dissolution à l’issue d’un congrès général tenu dans un lieu secret [4]. Le mouvement se serait engagé à achever son désarmement durant le mois de septembre 2025 et à remettre ses camps dans le nord de l’Irak à l’armée irakienne [5]. Plus de quatre mois après cette annonce, où en est ce processus de démantèlement du mouvement révolutionnaire kurde, toujours considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l’Union européenne [6] ? Si certains progrès vers la paix ont pu être notés ces derniers mois (I), le processus de désarmement et dissolution du PKK semble connaître un certain ralentissement (II), faisant craindre un enlisement du processus de paix (III).

I. Des progrès indiscutables vers la paix

Ces avancées se sont avérées indéniables ces derniers mois. Premièrement, la diminution notable et tendancielle des affrontements entre le PKK et la Turquie dans les montagnes septentrionales de l’Irak s’impose comme l’un des indicateurs les plus visibles et parlants de ce processus de paix : alors que les deux protagonistes ont continué à conduire fréquemment des attaques durant le printemps et le début de l’été 2025, la régularité de ces opérations militaires a nettement décru à partir de la deuxième moitié de juillet, jusqu’à ne connaître quasiment plus d’épisodes de violence en août et pendant la première moitié de septembre (voir graphe ci-dessous), permettant à de nombreux habitants du nord de l’Irak de revenir dans leur foyer, qu’ils avaient fui en raison des affrontements entre le PKK et l’armée turque [7].

Deuxièmement, le PKK a organisé le 11 juillet 2025, sous la supervision de la Turquie et des autorités kurdes irakiennes, une cérémonie fortement médiatisée au cours de laquelle une trentaine de combattants pékakistes ont déposé et brûlé leurs armes dans le nord de l’Irak [8], « en signe de bonne volonté et de détermination » à l’égard du processus de paix selon le communiqué publié le même jour par l’organisation kurde [9]. La présidence turque a célébré cette cérémonie en affirmant que « la Turquie a gagné ; 86 millions de citoyens ont gagné » [10]. Troisièmement, il a été possible d’apprendre, le 11 août 2025, qu’un accord tripartite signé entre Ankara, Bagdad et Erbil prévoit l’évacuation et le démantèlement du camp de Makhmur d’ici à septembre [11]. Ce camp de réfugiés, créé en 1998 et devenu depuis une véritable ville, accueille plus d’une douzaine de milliers de Kurdes ayant fui les affrontements entre le PKK et la Turquie dans les années 1990. Bastion du PKK, ce camp était devenu l’un des principaux points d’appui humain, logistique et politique du mouvement en Irak. La Turquie exigeait donc de longue date sa fermeture, et avait déjà procédé à plusieurs attaques à son encontre en raison de la présence, selon elle, de combattants armés du PKK [12]. Murat Karayılan, l’un des hauts-cadres du PKK, avait déjà annoncé début juillet que l’organisation kurde avait retiré ses forces du camp dans le cadre du processus de paix [13] ; Abdullah Öcalan lui-même aurait adressé une lettre aux habitants du camp début août afin de les enjoindre à évacuer le camp sans résistance [14].

Enfin, certaines initiatives et déclarations des autorités turques tendent à maintenir la politique de main tendue envers les mouvements kurdes qu’elles avaient établi à l’automne 2024 : le dirigeant du parti ultranationaliste turc MHP, Devlet Bahçeli, a ainsi suggéré, le 12 septembre 2025, de réintégrer à leur poste plusieurs maires kurdes - notamment Ahmet Türk, ancien maire de Mardin, et d’Ahmet Özer, ancien maire d’un quartier d’Istanbul - qui avaient été destitués et poursuivis, comme des dizaines d’autres maires kurdes, pour « terrorisme » il y a plus d’un an [15].

II. Un ralentissement net du désarmement et de la dissolution du PKK

Si ces événements se montrent positifs et constituent autant d’étapes réussies vers la paix, celle-ci n’est pas pleinement acquise pour autant. En effet, en-dehors de la cérémonie de destruction d’armes organisée par le PKK mentionnée supra, aucune autre cérémonie similaire, médiatisée ou non, ne semble avoir eu lieu. De même, à la date de publication de cet article, aucun camp du PKK ne semble encore avoir été remis à l’armée irakienne comme convenu, ni le camp de Makhmur pleinement évacué. Par ailleurs, si le PKK a procédé à plusieurs gestes de bonne volonté ces derniers mois, l’organisation kurde a déploré à plusieurs reprises le manque de coopération des autorités turques [16] ; entre autres griefs, le maintien en détention d’Abdullah Öcalan alors que les militants du PKK avaient fait de sa libération l’une des conditions à un démantèlement complet de leur organisation. Des manifestations sont ainsi régulièrement organisées afin d’exiger sa libération, tant en Europe [17] qu’en Turquie [18] et dans d’autres pays du Moyen-Orient comme la Syrie [19].

La pierre d’achoppement majeure à cet égard réside dans « le droit à l’espoir », c’est-à-dire la possibilité, pour une personne condamnée à la réclusion à perpétuité aggravée sans possibilité de libération conditionnelle, de voir cette peine revue ou d’avoir une perspective de libération. Un principe jugé essentiel dans plusieurs décisions de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) [20]. La Turquie déclare à ce sujet ne pas reconnaître le droit à l’espoir pour certaines personnes condamnées à la réclusion à perpétuité aggravée dans des cas de terrorisme, dont Abdullah Öcalan est l’un des exemples les plus éloquents : le 8 juillet 2025, la Turquie a ainsi indiqué au Comité des ministres du Conseil de l’Europe qu’elle ne reconnaîtrait pas le « droit à l’espoir » pour certains prisonniers condamnés à la réclusion à perpétuité aggravée, à la suite de plusieurs arrêts émis par la CEDH dans le cadre des affaires Emin Gurban, Civan Boltan, Hayati Kaytan et Abdullah Öcalan [21]. Les revendications kurdes s’articulent ainsi essentiellement sur le droit à l’espoir dont devrait pouvoir bénéficier, selon ses sympathisants, Abdullah Öcalan [22], mais sur lequel la Turquie semble ne pas souhaiter revenir.

III. Un enlisement du processus de paix ?

De fait, le processus de paix serait dans une forme d’impasse : en effet, outre une amélioration de la situation d’Öcalan qui passerait par le droit à l’espoir, voire sa libération, le PKK attendrait que des réformes et assurances juridico-légales soient mises en œuvre par les autorités turques sur la réintégration des combattants du PKK et sur le respect des droits culturels kurdes en Turquie, avant d’envisager un dépôt généralisé des armes. De son côté, le camp présidentiel turc refuse toute réforme ou assurances de ce type sans que le PKK n’ait, d’abord, procédé à un démantèlement et à un dépôt de ses armes plus significatifs [23]. La défiance des autorités turques est accrue par le fait que, dans ses récents communiqués - y compris celui annonçant sa dissolution -, le PKK n’a jamais fait part de son intention de « déposer les armes », mais seulement de « mettre fin à la lutte armée » [24]. De fait, le contrôle des armes - tout comme celui de leur provenance, qui s’avère un sujet presque autant stratégique - reste particulièrement sensible pour une organisation en guerre depuis plus de quarante ans contre l’Etat turc : il était ainsi prévu, lors de la cérémonie de destruction des armes par le PKK le 11 juillet, que ces armes soient enregistrées avant d’être détruites [25]. Or, celles-ci ont été brûlées directement par les guérilleros, sans laisser, semble-t-il, l’opportunité à la Turquie ou aux autorités kurdes irakiennes d’en inventorier les numéros de série [26].

Afin de conserver le dynamisme initial du processus de paix, le Parlement turc a établi le 5 août 2025 une commission parlementaire en charge de superviser le processus de désarmement du PKK et, plus largement, d’établir un cadre juridique et politique pour une paix pérenne. Cette « Commission de la solidarité nationale, de la fraternité et de la démocratie », qui rassemble l’intégralité des partis représentés à l’Assemblée - à l’exception du parti IYI, qui a affirmé que cette commission risquait de légitimer les exigences du PKK [27] - et de nombreuses organisations de la société civile, a déjà connu plusieurs escarmouches verbales ayant perturbé le bon déroulement des séances. Le 16 septembre par exemple, les propos tenus par un intervenant affilié au Hezbollah kurde, un mouvement islamiste résolument opposé au PKK, sont venus créer des discussions houleuses, témoignant de la complexité actuelle et à venir des débats dans cette commission [28].

Tandis que le processus de désarmement du PKK est au cœur de l’actualité kurde en Turquie, les Kurdes syriens, et notamment les Forces démocratiques syriennes - qui ont refusé de joindre le processus de désarmement, affirmant que leur situation n’était pas celle du PKK en Irak et en Turquie - font face également à de nombreux défis, en particulier dans le cadre de la volonté de centralisation exprimée par les nouvelles autorités. Ce sera l’objet de la deuxième partie de cet article.

A lire sur Les clés du Moyen-Orient :
 Le PKK, un mouvement résolument transfrontalier. Partie 1 : l’Irak, une base arrière majeure pour le PKK
 A la confluence des rivalités géopolitiques au Moyen-Orient, que devient l’Irak aujourd’hui (3/3) ? Des tensions politiques internes toujours vives
 Le PKK prochainement retiré de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne ?
 Guerre entre la Turquie et le PKK : une intensification en trompe-l’œil (1/2) ? Point de situation militaire
 Le « Hezbollah turc » et le « Front islamique du grand Orient » : retour sur deux mouvements ‘terroristes’ islamistes turcs méconnus (1/2). Le Hezbollah turc

Bibliographie :
 Sarah Trotter, Hope’s Relations : A Theory of the ‘Right to Hope’ in European Human Rights Law, Human Rights Law Review, Volume 22, Issue 2, June 2022, ngac007, https://doi.org/10.1093/hrlr/ngac007

Sitographie :
 Turquie : le chef du PKK, en lutte armée contre le pouvoir depuis des années, appelle à la dissolution du mouvement kurde et à déposer les armes, Le Monde, 27/02/2025
https://www.lemonde.fr/international/article/2025/02/27/turquie-le-chef-du-pkk-en-lutte-armee-contre-le-pouvoir-depuis-des-annees-appelle-a-la-dissolution-du-mouvement-kurde-et-a-deposer-les-armes_6567398_3210.html
 The PKK’s Dissolution Paves the Way for a New Era of Radical Democracy, Turning Point, 11/06/2025
https://turningpointmag.org/2025/06/11/the-pkks-dissolution-paves-the-way-for-a-new-era-of-radical-democracy/
 PKK declares ceasefire with Turkey after 40 years of armed struggle, Le Monde, 01/03/2025
https://www.lemonde.fr/en/international/article/2025/03/01/pkk-declares-ceasefire-with-turkey-after-40-years-of-armed-struggle_6738701_4.html
 Kurdish PKK disbands and ends 40-year Turkey insurgency, Al Arabiya, 12/05/2025
https://english.alarabiya.net/News/middle-east/2025/05/12/pkk-decides-to-dissolve-itself-end-armed-struggle-with-turkey-agency-
 PKK terror group to surrender weapons in Northern Iraq, Türkiye monitors, Hürriyet Daily News, 02/07/2025
https://www.hurriyetdailynews.com/pkk-terror-group-to-surrender-weapons-in-northern-iraq-turkiye-monitors-210991
 Duhok villagers return to homes damaged in Turkey-PKK conflict, Rudaw, 10/09/2025
https://www.rudaw.net/english/kurdistan/100920253
 Kurdish PKK burns guns in cauldron in big step towards ending Turkey conflict, BBC News, 11/07/2025
https://www.bbc.com/news/articles/cyvj5v67ly9o
 Full text : PKK statement during disarmament ceremony, Bianet, 11/07/2025
https://bianet.org/haber/full-text-pkk-statement-during-disarmament-ceremony-309371
 Erdogan rejoices as Kurdish PKK fighters destroy weapons at disarmament ceremony, RFI, 12/07/2025
https://www.rfi.fr/en/international/20250712-erdogan-rejoices-as-kurdish-pkk-fighters-destroy-weapons-at-disarmament-ceremony
 Turkiye, Iraq, KRG reach deal to evacuate Makhmour camp, Shafaq, 12/08/2025
https://shafaq.com/en/Kurdistan/Turkiye-Iraq-KRG-reach-deal-to-evacuate-Makhmour-camp
 Iraq protests after Kurdish refugee camp hit by Turkish air strikes, Middle East Eye, 02/02/2022
https://www.middleeasteye.net/news/iraq-protests-turkey-air-strikes-hit-kurdish-refugee-camps
 Le camp de Makhmour, bastion stratégique du PKK en Irak, bientôt démantelé, L’Orient le Jour, 21/08/2025
https://www.lorientlejour.com/article/1474399/le-camp-de-makhmour-bastion-strategique-du-pkk-en-irak-bientot-demantele.html
 Turkey’s nationalist leader calls for reinstatement of Kurdish mayors, Rudaw, 12/09/2025
https://www.rudaw.net/english/middleeast/turkey/12092025
 En Turquie, le PKK veut relancer le processus de paix ignoré par Recep Tayyip Erdogan, L’Humanité, 03/07/2025
https://www.humanite.fr/monde/abdullah-ocalan/en-turquie-le-pkk-veut-relancer-le-processus-de-paix-ignore-par-recep-tayyip-erdogan
 Önder Apo’ya özgürlük eylemi 2. Gününde, ANF News, 16/10/2025
https://anf-news.com/avrupa/Onder-apo-ya-ozgurluk-eylemi-2-gununde-217058
 Amedliler : Önder Apo’nun özgürlüğünü talep ediyoruz, 19/09/2025
https://anf-news.com/kurdIstan/-217160
 Qamişlo’da binlerce kişi Önder Apo için yürüdü, ANF News, 17/09/2025
https://anf-news.com/rojava-surIye/qamislo-da-binlerce-kisi-Onder-apo-icin-yurudu-217092
 Turkey tells the Council of Europe that it will not grant some prisoners the “right to hope”, ANF News, 08/07/2025
https://english.anf-news.com/news/turkey-tells-the-council-of-europe-that-it-will-not-grant-some-prisoners-the-right-to-hope-80187
 DEM Parti : Umut Hakkı için bir an önce adım atılmalı, ANF News, 19/09/2025
https://anf-news.com/guncel/-217176
 Zaman daralıyor, kimse silah bırakmıyor : Açılım süreci tıkanıyor mu ?, Cumhuriyet, 28/08/2025
https://www.cumhuriyet.com.tr/turkiye/zaman-daraliyor-kimse-silah-birakmiyor-acilim-sureci-tikaniyor-mu-2430006
 PKK terör örgütünün açıklamasında ‘silah bırakma’ değil, ‘silahlı mücadeleyi sonlandırma’ ifadesi kullanılıyor !, Chumuriyet, 16/05/2025
https://www.cumhuriyet.com.tr/turkiye/pkk-teror-orgutunun-aciklamasinda-silah-birakma-degil-silahli-mucadeleyi-sonlandirma-ifadesi-kullaniliyor-2401188
 PKK set to disarm within days, Hürriyet Daily News, 09/07/2025
https://www.hurriyetdailynews.com/pkk-set-to-disarm-within-days-211237
 Kurdish PKK militants burn weapons in landmark step to end decades-long Turkey conflict, CNN World, 11/07/2025
https://edition.cnn.com/2025/07/11/middleeast/turkey-kurdish-conflict-pkk-ceremony-intl
 Turkey sets up parliamentary commission to oversee PKK disarmament, Reuters, 05/08/2025
https://www.reuters.com/business/media-telecom/turkey-sets-up-parliamentary-commission-oversee-pkk-disarmament-2025-08-05/
 Why tensions flared in Turkish Parliament’s PKK disarmament commission, Türkiye Today, 19/09/2025
https://www.turkiyetoday.com/nation/why-tensions-flared-in-turkish-parliaments-pkk-disarmament-commission-3207130

Publié le 17/10/2025


Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.


 


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