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Fatiha Dazi-Héni est docteur en sciences politiques et spécialiste des monarchies de la péninsule Arabique et du Golfe Persique. Diplômée d’un doctorat à l’IEP de Paris, elle est actuellement chercheur à l’Institut d’Études Stratégiques de l’École Militaire (IRSEM). Elle est également chargée de cours d’histoire et actualité des monarchies du Golfe à Sciences Po Lille, dans le cadre du diplôme d’établissement « Moyen-Orient et Monde arabe ».
Fatiha Dazi-Héni est notamment l’auteur de Monarchies et Sociétés d’Arabie. Le temps des confrontations, paru en 2006 aux Presses de Sciences Po et de L’Arabie en 100 questions, publié en 2020 aux éditions Tallandier. Pour tenter de mieux comprendre la place qu’occupe le Golfe – souvent qualifié de nouveau « carrefour » du Moyen-Orient – Fatiha Dazi-Héni revient pour Les clés du Moyen-Orient sur le rôle et l’influence des monarchies de la péninsule Arabique dans leur environnement régional.
On observe effectivement un déplacement du centre de gravité régional sur le plan géopolitique et stratégique vers le Golfe et notamment vers les États les plus puissants du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) – essentiellement l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et, dans une moindre mesure, le Qatar. Ce changement peut être daté aux Printemps arabes. Je qualifierais cette re-centralité du Monde arabe vers le Golfe comme une tendance « par défaut ». Effectivement, les grands États arabes qui, jusqu’ici, avaient cette centralité géopolitique se sont affaiblis, principalement l’Égypte et l’Irak. La Syrie est un grand pays du fait de son idéologie panarabiste mais n’est pas comparable à l’Égypte ou l’Irak dans les années 2010.
L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis – qui forment un duopole – sont les deux plus grandes économies du Monde arabe : la monarchie saoudienne fait partie du G20 et la fédération des Émirats arabes unis se situe juste en dessous. Les deux pays ont, de facto, un poids régional prépondérant. Ils ont ainsi bénéficié de la situation difficile des États en transition et des États qui ont connu des révolutions ou des soulèvements populaires importants dont l’économie, en crise, ne s’était pas relevée du choc mondial de 2008. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis vont donc s’affirmer comme les « fers de lance contre-révolutionnaires » de la région et vont monnayer leur influence à coups d’investissements et de dons, à l’Égypte et la Jordanie notamment. Leur interventionnisme militaire – révélé et motivé par les Printemps arabes – constitue une inflexion majeure de leur politique étrangère. Ainsi, leur influence va principalement être militaro-financière. Elle va se traduire par une rhétorique très ambitieuse, également destinée à créer un lien civilo-militaire au niveau national, qui était jusqu’à présent absent.
Parallèlement, le duopole va être défiant et déçu de son allié américain : sous le mandat de Barack Obama, les États-Unis vont être séduits par les Printemps arabes et par cette alternative aux autocraties et économies arabes considérées comme défaillantes. Riyad et Abu Dhabi vont donc commencer à vouloir « prendre leur destin en main » en s’affranchissant de la tutelle américaine et ce, dès la moitié des années 2010, lorsque Washington affiche clairement son « pivot vers l’Asie » et sa volonté de contrecarrer l’influence croissante de la Chine. Les deux monarchies du Golfe vont, au contraire, s’afficher volontiers avec Pékin et montrer leur disposition envers les technologies chinoises, tout en diversifiant un certain nombre de leurs partenariats. Leur interventionnisme militaire – qui ne leur a d’ailleurs pas réussi – s’est fait en dépit d’un blanc-seing américain (Yémen, crise du Golfe…). C’était une manière de montrer qu’ils pouvaient déclencher sur le plan régional des actions d’envergure sans s’accorder avec les États-Unis. Plus qu’une quête d’autonomie, il s’agit de parvenir à un multi-alignement et non un alignement systématique sur la posture américaine.
L’année 2019 est un réel tournant stratégique. L’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis passent d’un « interventionnisme débridé » à une politique de détente régionalisée. Abu Dhabi est le premier à initier cette détente en se retirant tactiquement du Yémen (forces, équipements lourds). Les Émiriens sont toujours présents mais principalement via des proxys, comme au Soudan, voire en Libye. Le nouveau « crédo », c’est parler à l’Iran, même si la fédération n’avait jamais coupé ses relations avec Téhéran mais les avait fortement réduites. Un ambassadeur émirien en Iran a été renommé, et la coopération sécuritaire et les échanges sont en hausse, notamment avec l’action du Sheikh Tahnoun (conseiller à la sécurité nationale de la fédération). Cela fait suite au refus de Donald Trump de répliquer aux attaques de missiles et de drones d’abord sur les tankers stationnés dans le port de Fujaïrah en mai 2019 puis sur les installations pétrolières saoudiennes en septembre de la même année. La posture américaine a beaucoup choqué les autocrates émiriens et saoudiens qui pensaient qu’après avoir développé des relations interpersonnelles aussi poussées avec Donald Trump, ils pouvaient compter sur la garantie de sécurité américaine. L’arrivée de Joe Biden n’a pas arrangé les choses, notamment avec le prince héritier saoudien.
Le Qatar est un cas un peu différent. Il s’est surtout investi via sa politique étrangère, avec la volonté d’être un médiateur et l’interlocuteur de tous les acteurs, même les non-étatiques – qui ne sont pas forcément considérés par la communauté internationale. Contrairement à ses deux voisins, le Qatar va rester extrêmement fidèle et constant vis-à-vis de son partenariat avec les États-Unis. Il n’y a eu qu’une petite « parenthèse » de quelques semaines sous la présidence de Donald Trump lors de la Crise du Golfe (2017-2021). Au début, le président américain a eu tendance à suivre l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis mais très vite, l’ancien secrétaire américain à la Défense, James Mattis et l’ancien Secrétaire d’État, Rex Tillerson (familier du Qatar), l’ont convaincu de considérer le Qatar comme un allié majeur et beaucoup plus constant et fiable. Finalement, Doha aura « gain de cause » puisque la réconciliation de 2021 ne va jamais pousser le Qatar à faire une quelconque concession. In fine, les États-Unis ont désigné le Qatar comme leur meilleur allié hors Otan. Doha s’y prend donc différemment, en utilisant tous ses réseaux et sa puissance financière pour se rendre utile dans des médiations difficiles que ce soit avec l’Iran, le Hamas ou encore, à l’époque, avec certaines branches islamistes en Syrie. Par le biais d’investissements dans l’agro-alimentaire en Afrique, mais aussi un peu partout dans le monde, le Qatar étend son influence et compte tout autant que les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite.
Ainsi, au cours de la décennie 2010, ces États vont être « moteurs » et incarner la nouvelle dynamique du Monde arabe. Cette re-centralité vers le Golfe se fait donc « par défaut » et d’une manière un peu anarchique dans le sens où ce n’est pas le Golfe en tant qu’entité coordonnée et homogène qui a le réel leadership régional. Ces trois pays ont des politiques étrangères proactives et un désir d’étendre leur influence. Mais ils ne portent pas la bannière d’un Monde arabe unifié. Ils développent un agenda qui priorise leurs intérêts nationaux, économiques et de développement pour apparaître comme les pays en pointe dans la région, sans pour autant en être les « chefs de file ». Au contraire, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis se positionnent beaucoup plus comme des « puissances asiatiques » d’Asie occidentale, au carrefour de l’Afrique, l’Europe et l’Asie.
L’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis se livrent à une compétition et une concurrence très fortes. La crise du Golfe (2017-2021) va être symptomatique de cette tendance. La re-centralité vers le Golfe évoquée précédemment se fait aussi parce que ce sont des pays qui développent des « Visions » extrêmement ambitieuses, afin d’attirer les investissements de la part des alliés traditionnels mais également des géants asiatiques. Il y a plusieurs compétitions, qui sont assez récentes dans le Golfe. Les pays les plus anciens de la péninsule Arabique sont Oman et le Yémen, puis l’Arabie saoudite. Quant aux autres micro-monarchies (Qatar, Émirats arabes unis, Koweït et Bahreïn), elles se sont toutes révélées comme étant en rivalité les unes contre les autres. Cependant, de plus en plus, la rivalité s’articule principalement entre les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite.
La fédération des Émirats arabes unis incarne un modèle dont l’Arabie saoudite de Mohammed ben Salmane s’est inspirée pour transformer le royaume saoudien en destination touristique et économique. Dès les années 2000, Dubaï a développé sa « Vision », suivi par Abu Dhabi, après la mort du patriarche en 2004. L’Émirat développe alors son modèle de développement par son fonds souverain local Mubadala et non ADIA (fonds souverain fédéral et le plus riche de la région). Abu Dhabi – qui concentre 90% des recettes pétrolières de la Fédération – a pris l’ascendant sur Dubaï depuis la crise économique de 2008. Ce modèle émirien s’inspire lui-même de programmes développés en Malaisie, à Singapour ou en Chine, caractérisés par un autoritarisme centralisé et la libéralisation de l’économie. Ainsi, dans le Golfe, la compétition s’exerce essentiellement en fonction du pays qui attirera le plus le regard extérieur. Les Émirats arabes unis ont une avance substantielle sur l’Arabie saoudite, mais le marché saoudien n’a pas d’égal et attire beaucoup d’investisseurs étrangers, y compris dans le CCG. Par exemple, le Koweït – qui n’a pas épousé le modèle de développement de ses pays voisins – investit énormément dans la Vision 2030 saoudienne, tout comme les Qatariens et Emiriens.
Pour le moment, ces visions s’entrechoquent et s’inspirent toutes des mêmes modèles : la niche sportive, touristique, le hub financier, high-tech ou encore l’investissement dans les énergies renouvelables. L’Arabie saoudite se distingue sur son industrie minière hors hydrocarbures (métaux, pierres rares…) afin de sortir de la seule dépendance aux revenus pétroliers, bien que cela reste une exploitation de minerais. Cependant, jamais les dirigeants n’admettent qu’ils sont en conflit d’intérêts, mais vantent une « compétition vertueuse » comme au sein de l’Union européenne. On sent quand même beaucoup d’inquiétude du côté des Émirats arabes unis face à la taille du marché saoudien.
La compétition est également géopolitique, comme au Yémen où des conflits d’intérêts entre les monarchies ont jalonné les neuf années de guerre. Les divergences sont aujourd’hui passées sous silence face aux attaques des Houthis en mer Rouge, pour tenter de contrecarrer le phénomène. Mais les Émirats arabes unis assument, à la différence de l’Arabie saoudite, un Yémen séparé. La compétition géopolitique sera, in fine, avant tout visible en sortie de guerre.
Beaucoup attendaient que l’Arabie saoudite soit le « pays phare » en matière d’initiatives et d’influence sur le cours de la guerre à Gaza. Il n’en a rien été, même si les Saoudiens n’ont pas démérité en multipliant les sommets (CCG, arabe, arabo-islamique) et les missions diplomatiques. Ni Riyad, ni Abu Dhabi – malgré son accord de normalisation avec Israël – n’ont été en mesure d’influencer le gouvernement israélien. Les Émiriens argumentent le fait que même les Etats-Unis ne peuvent faire entendre raison à Netanyahou. Mais les Accords d’Abraham étaient tout de même censés pacifier la région et offrir un environnement régional de prospérité, y compris entre Israéliens et Palestiniens. Mais tant que la question d’un État palestinien n’est pas réglée, ces accords sont un échec.
L’Arabie saoudite n’a pas eu de valeur ajoutée sauf à mettre en balance avec les États-Unis le fait d’essayer de conclure un accord assez contraignant de défense et d’obtenir la coopération américaine sur le nucléaire civil. Mais elle abrite les lieux saints de l’Islam et ne peut pas se permettre un accord avec les Israéliens sans un projet sérieux d’État palestinien, certes assez vague. Officiellement, Riyad s’en tient à l’initiative de paix arabe, initiée par le roi saoudien Abdallah au Sommet de Beyrouth en 2002, mais il est clair que le gouvernement israélien ne veut pas entendre parler d’un État palestinien. La question reste : l’Arabie saoudite préfèrera-t-elle prioriser son intérêt national en se garantissant la protection maximale avec les Américains, malgré une promesse évasive sur la Palestine ? C’est probablement ce que le prince héritier Mohammed ben Salmane veut défendre aujourd’hui car il n’a pas totalement fermé la porte à la reconduction un processus de normalisation avec Israël. De même, les Émirats arabes unis et Bahreïn n’ont jamais mis sur la table le fait de suspendre temporairement leurs relations avec Israël face à la situation à Gaza.
De son côté, le Qatar a mené une médiation qui lui a couté cher. À terme, le pays sera probablement obligé de fermer les bureaux politiques du Hamas sur son territoire, alors que c’est justement l’élément qui fait la distinction de sa politique régionale. Tant qu’ils peuvent se rendre utiles et disponibles en tant que médiateurs, les Qatariens joueront ce rôle. Mais il est clair qu’ils ne mettront pas en balance la présence américaine dans la base d’Al-Udeid avec la durabilité du bureau du Hamas à Doha.
Plus généralement, la position des États démocratiques occidentaux sur la guerre Israël- Hamas a été très choquante pour le Moyen-Orient. Lorsque j’étais à Riyad au mois de décembre, une expression m’avait marquée, celle de la « perte de l’éthique de morale ». Les pays arabes n’ont pas non plus réussi à peser dans les négociations, mais le double langage et le double standard des pays occidentaux ont atteint leur paroxysme. Les sanctions à l’encontre de Moscou se multiplient, tandis qu’Israël sort impuni, y compris quand la Cour Pénale Internationale (CPI) – symbole du droit et des démocraties – donne son verdict. Lorsque l’Union européenne négocie un accord de libre-échange avec les pays du CCG, les droits de l’Homme sont mis en balance. Est-ce que ce discours d’éthique pourra toujours être tenu ? Les monarchies de la péninsule Arabique se sentent d’autant plus d’assumer leur caractère autocratique pour promouvoir le « développement à marche forcée », même s’il va à l’encontre de certains droits (activistes emprisonnés, peu de liberté d’expression…). Il sera d’autant plus difficile pour les États occidentaux de dénoncer ce type de dérives lorsqu’on a une situation de catastrophe humanitaire à Gaza qui ne pousse pas à l’empathie.
Pour l’après, peut-être que les Émirats arabes unis, avec les Accords d’Abraham, essaieront de s’inscrire aux côtés ou en concurrence avec l’Arabie saoudite, notamment si cette dernière ne normalise pas ses relations avec Israël. Dans ce cas, Abu Dhabi cherchera à capitaliser sur son accord avec Israël en poussant à une solution politique avec l’Autorité palestinienne et certains membres du Fatah actuellement présents aux Émirats arabes unis. Le Qatar, s’il doit fermer le bureau politique du Hamas, sera plutôt perdant dans l’après.
L’Arabie saoudite restera un incontournable, car c’est le pays qui a proposé l’initiative de paix qui n’était ni plus ni moins que la reconnaissance par 22 États arabes de l’existence d’Israël et la mise en place de relations bilatérales en échange d’un État palestinien sur les frontières de 1967. Avec la guerre dévastatrice à Gaza et l’amplification des colonies en Cisjordanie, ce projet est plus que remis en question. L’action des monarchies de la péninsule Arabique sera avant tout visible lorsqu’un cessez-le-feu sera décrété.
Les élections américaines seront également un moment important. Je ne vois pas l’Arabie saoudite normaliser ses relations avec Israël sous l’administration de Joe Biden alors que rien n’est écrit après novembre. Signer un accord dans un contexte de conflagration à Gaza serait préjudiciable pour l’image de l’Arabie saoudite dans le monde musulman. Aujourd’hui, le seul qui a intérêt à la normalisation est Joe Biden ; les Israéliens sont concentrés sur Gaza et la monarchie saoudienne ne peut accepter de normaliser sans rien obtenir comme solution viable et durable pour la Palestine.
Justine Clément
Justine Clément est étudiante en Master « Sécurité Internationale », spécialités « Moyen-Orient » et « Renseignement » à la Paris School of International Affairs (PSIA) de Sciences Po Paris. Elle a effectué un stage de 5 mois au Centre Français de Recherche de la Péninsule Arabique (CEFREPA) à Abu Dhabi en 2021, où elle a pu s’initier au dialecte du Golfe. Elle étudie également l’arabe littéraire et le syro-libanais.
En 2022 et 2023, Justine Clément repart pour un an au Moyen-Orient, d’abord en Jordanie puis de nouveau, aux Émirats arabes unis, pour réaliser deux expériences professionnelles dans le domaine de la défense.
Fatiha Dazi-Héni
Fatiha Dazi-Héni est docteur en sciences politiques et spécialiste des monarchies de la péninsule Arabique et du Golfe Persique. Diplômée d’un doctorat à l’IEP de Paris, elle est actuellement chercheur à l’Institut d’Études Stratégiques de l’École Militaire (IRSEM). Elle est également chargée de cours d’histoire et actualité des monarchies du Golfe à Sciences Po Lille, dans le cadre du diplôme d’établissement « Moyen-Orient et Monde arabe ».
Fatiha Dazi-Héni est l’auteur de "Monarchies et Sociétés d’Arabie. Le temps des confrontations", paru en 2006 aux Presses de Sciences Po et de "L’Arabie en 100 questions", publié en 2020 aux éditions Tallandier.
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