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Le 30 août 2015, le temple de Bêl à Palmyre, construit au Ier siècle après JC et temple le mieux conservé de Syrie, est dynamité par l’Etat islamique, au titre de sa volonté de supprimer toute trace de civilisations antérieures au début du VIIe siècle, date de naissance de l’islam.
La destruction du temple de Bêl, réalisée de façon volontairement ostentatoire (1) par l’Etat islamique, a été l’un des dommages les plus médiatisés commis contre le patrimoine culturel syrien durant la guerre civile ayant débuté le 15 mars 2011. Des centaines d’autres sites classés patrimoine historique ont pourtant également subi des dommages parfois irréparables, soit volontairement (dans le cas de la destruction idéologique et médiatique de l’EI), soit involontairement, à l’occasion des combats et de frappes aériennes ou d’artillerie.
Beaucoup moins visible, nettement moins spectaculaire et pourtant peut-être plus destructeur encore pour le patrimoine culturel syrien, le trafic illégal d’antiquités, pratiqué intensivement dans les territoires pris par Daech, mais également tous ceux se trouvant, de manière générale, dans des zones instables, a dévasté les sites historiques en Syrie, notamment antiques.
Aujourd’hui, maintenant que l’Etat islamique a été défait territorialement et que la situation sécuritaire en Syrie connaît un certain statu quo (2), quel état des lieux peut-on établir de la situation patrimoniale syrienne ? Si les actes prémédités et involontaires de destruction de sites archéologiques ne sont désormais plus tout à fait d’actualité après cinq années particulièrement dévastatrices (I), la contrebande reste en revanche particulièrement active et novatrice, tandis que les combats entre insurgés et forces loyalistes menacent de provoquer de nouveaux dommages dans la région littorale d’Idlib (II).
De la Mésopotamie antique à l’Empire romain, en passant par les conquêtes musulmanes ou encore ottomanes, la région de l’Euphrate, qu’englobe en partie la Syrie, est l’une des régions du monde les plus riches en sites historiques et en patrimoine archéologique (3). Parmi ces sites, six se trouvent inscrits sur la liste du patrimoine mondial (4) et douze autres y sont candidats. Preuves de cette richesse, les chiffres du tourisme sont éloquents : avant le conflit, en 2009, six millions de touristes s’étaient rendus en Syrie ; l’année suivante, ils étaient passés à huit millions et demi, selon le ministre syrien du Tourisme.
Aujourd’hui, après huit ans de guerre, les six sites inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO le sont sur celle des sites en danger. Pour l’année 2014, l’UNITARM (United Nations’ training and research arm – l’agence de l’ONU en charge d’assister les pays en difficulté ou en voie de développement à l’aide d’outils techniques tels que les satellites) a par exemple comptabilisé la destruction totale de 24 sites et la destruction partielle de 189 autres, tandis que 77 l’étaient « possiblement ». Pour le seul site archéologique d’Apamea, plus de 4 000 excavations illégales ont été repérées en 2014.
L’ampleur des dégâts causés à l’encontre du parc patrimonial syrien s’explique par deux facteurs : premièrement, certains acteurs du conflit, au premier rang desquels l’Etat islamique, ont cherché volontairement à détruire des sites archéologiques majeurs pour des raisons idéologiques ou médiatiques. En effet, le groupe terrorise considère que les œuvres symbolisant des divinités représentent une forme d’idolâtrie, qu’ils bannissent avec véhémence. En conséquence, des œuvres d’art dans des musées, des mosquées, des églises et des sites antiques ont été victimes des marteaux, bulldozers et des explosifs de l’Etat islamique ; le site de Palmyre vient naturellement en tête, mais un grand nombre d’autres sites ont également subi les sévices de l’idéologie de Daech : Bosra, Tell Sheikh Hamad, Ebla, Mari ou encore Doura Europos par exemple. L’étendue des dégâts causés à ces sites « est du jamais vu dans l’histoire contemporaine et s’avère particulièrement dramatique pour une région dotée d’une histoire si riche et ayant tant impactée le monde », affirmait le 15 novembre 2016 Marina Gabriel, directrice de recherche au sein de l’Ecole américaine de recherche orientale.
L’autre facteur de destruction du patrimoine syrien tient à la violence des combats pendant le conflit et le peu d’attention accordé aux sites historiques lors des opérations militaires. Ainsi, la vieille ville d’Alep, pourtant inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, a été dévastée par les combats (5) : de façon totalement indiscriminée, des tirs d’obus, de roquettes ou encore des frappes aériennes ont ciblé le souk al-Madina d’Alep (6), la Grande mosquée (7) ou encore la Citadelle (8). Certains universitaires, à l’instar de l’urbanologue Robert Templer, parlent d’un « urbicide » dans le cas d’Alep. L’UNESCO, en partenariat avec l’UNITAR, a d’ailleurs publié en décembre 2018 un dossier exhaustif sur les destructions au sein de la vieille ville d’Alep ; le rapport souligne combien aucune structure de la ville n’a été épargnée par les destructions, et affirme que 49% des dégâts recensés sont « irréparables ».
Les activités de contrebande d’antiquités et les fouilles illégales ont également causé des ravages au sein du patrimoine culturel syrien. En effet, outre la perte des objets historiques revendus à l’étranger, les sites archéologiques souffrent également des techniques de fouille menées illégalement et, bien souvent, sauvagement. L’archéologue Amr Al-Azm, spécialisé dans la traque de ces objets archéologiques de contrebande, affirmait ainsi en novembre 2016 que les fouilles étaient réalisées « comme on mènerait des fouilles dans une mine d’or » : beaucoup de destructions ou d’endommagement d’artefacts archéologiques sont ainsi commis involontairement par les contrebandiers, qui ne maîtrisent pas les techniques de fouilles.
Aujourd’hui, bien que la situation apparaisse moins chaotique en Syrie en terme de violences, la condition du patrimoine syrien reste en revanche dans un état particulièrement critique en raison de la résilience des trafics malgré la fin de Daech et des affrontements dans la poche d’Idlib.
Malgré la relative accalmie belligérante en Syrie, les richesses historiques du pays ne sont pas sauves pour autant. Si Daech a disparu, les réseaux de contrebande ayant prospéré sous son égide sont toujours aussi actifs, bien que leur travail ait été rendu moins aisé avec la disparition territoriale du mouvement terroriste.
En effet, ces contrebandiers sont de plus en plus traqués par des ONG, des associations, ou des volontaires locaux. C’est le cas par exemple de l’Athar Project, dirigé par l’archéologue Amr Al-Azm qui, avec son équipe, s’est rendu compte que pour pallier à la disparition de Daech qui agissait comme acheteur et facilitateur, les trafiquants mettaient désormais en vente leurs trouvailles sur les réseaux sociaux et notamment Facebook, en toute impunité. 95 groupes arabophones ont ainsi été recensés, où les vendeurs exposent leur marchandise de façon tout à fait explicite.
D’autres chercheurs (9) ont quant à eux identifié qu’un grand nombre de groupes combattants encore en Syrie, notamment parmi les rebelles syriens (10), bénéficiaient des revenus tirés de ces ventes d’antiquités. Certains administrateurs de ces groupes Facebook, par ailleurs, exigent des contrebandiers demandant l’accès au groupe de s’acquitter d’une taxe basée sur les revenus qu’ils tireront de leurs ventes ; ces administrateurs désignent cette taxe par le mot arabe « khums », qui était utilisé par l’Etat islamique à l’époque où le groupe détenait le monopole incontesté du trafic d’antiquités.
Cette taxe est révélatrice d’un autre constat : l’institutionnalisation de la contrebande d’antiquités établie par Daech n’a pas réellement disparu en même temps que l’administration territoriale du groupe ; elle a simplement changé d’intermédiaire, en la personne d’individus à la tête de réseaux de contrebande.
Les trouvailles archéologiques des contrebandiers sont revendues très majoritairement à l’étranger, bien qu’aucun chiffre précis ne soit disponible. Les enquêtes menées par les activistes anti-trafiquants ont établi que des personnes vivant aux Etats-Unis figuraient parmi les plus importants acheteurs de biens archéologiques syriens, malgré l’interdiction imposée par la loi américaine d’acheter de tels artefacts volés ; la juridiction américaine a d’ailleurs été adaptée au vu du conflit au Levant par l’adoption d’une nouvelle loi le 18 mai 2018 (11).
Les trajets utilisés pour sortir ces objets archéologiques de Syrie sont, peu ou prou, les mêmes que par le passé et empruntent avec la même densité les itinéraires des réfugiés fuyant la Syrie – bien qu’aucune corrélation ne soit ni établie, ni à établir entre réfugiés et contrebandiers. Ainsi, la Turquie apparaît comme la principale porte de sortie des artefacts ; l’Irak est en deuxième position en raison de la forte porosité de la frontière irako-syrienne et de l’instabilité locale favorable aux activités illicites telles que la contrebande. Le Liban et la Jordanie s’avèrent, enfin, des portes de sortie relativement mineures en raison de la sévérité des contrôles et du verrouillage très strict des frontières, dans le cas de la Jordanie.
Enfin, les combats apparaissent comme une menace encore réelle et imminente, en particulier dans la région d’Idlib, où se concentre une grande variété de sites archéologiques dont certains ont déjà subi combats et frappes (12). Là encore, comme à Alep, le régime de Bachar al-Assad a conscience que ses forces seules ne suffiront pas à vaincre la poche insurgée d’Idlib (13), et il compte sur l’appui des Russes et des Iraniens (frappes aériennes et tirs d’artillerie).
Cette stratégie est déjà initiée depuis avril dernier, date des nouvelles offensives syriennes contre la poche, et provoque de très nombreux dommages (14). Tout comme à Alep, il est probable que la préservation des sites archéologiques et historiques sera une préoccupation relativement mineure du régime de Bachar el-Assad et de ses alliés dans la reconquête de cet ultime réduit insurgé.
Ainsi, si la menace la plus visible pour le patrimoine culturel syrien, incarnée par Daech, a été éliminée territorialement, l’institutionnalisation à grande échelle de la contrebande établie par le mouvement terroriste perdure et s’adapte. Après huit ans de conflit particulièrement ravageur, le patrimoine syrien doit ainsi faire face à des trafics toujours aussi actifs et à la perspective prochaine d’affrontements assurément violents entre le régime syrien et les insurgés dans la poche d’Idlib.
Notes :
(1) L’Etat islamique s’est autant servi du patrimoine historique syrien comme une manne financière que comme une arme médiatique, comme il sera évoqué au cours de cet article.
Si les bombardements et les accrochages restent très fréquents dans la région d’Idlib entre insurgés et forces loyalistes, le reste de la Syrie connaît désormais une certaine accalmie, que viennent troubler ponctuellement les cellules dormantes de Daech ; le tiers de la Syrie est désormais contrôlé par les Kurdes, et la quasi-totalité du reste par le régime syrien.
(3) En 2019, l’UNESCO listait très exactement 1061 sites en Syrie.
(4) Il s’agit de Palmyre naturellement, mais aussi du Krak des Chevaliers, des Cités oubliés, de la vieille ville de Damas, de Bosra et de la vieille ville d’Alep.
(5) En particulier ceux ayant opposé les rebelles syriens, retranchés dans la ville, et les forces loyalistes massivement appuyées par l’aviation russe au cours du troisième trimestre de l’année 2016.
(6) L’Irish Times rapport ainsi qu’entre 700 et 1 000 boutiques du souk auraient été détruites.
(7) L’entrée principale de la mosquée ainsi que la salle de prière ont été endommagés par des tirs de roquettes mais, plus encore, le minaret a été intégralement détruit.
(8) Plusieurs pans de remparts ont été emportés par des tirs de roquettes et d’obus.
(9) De l’ONG « SAFE » (Saving Antiquities For Everyone).
(10) A l’instar du Hayat Tahrir al-Sham ou encore du Front de libération nationale.
(11) Il s’agit de l’Illicit Art and Antiquities Trafficking Protection Act, qui lutte spécifiquement contre les « Antiquités du sang », c’est-à-dire les artefacts issus des pillages.
(12) C’est le cas notamment de la mosquée médiévale d’Idlib Sermin dans la ville d’Idlib, par exemple.
(13) Eprouvées par huit ans de guerre civile, les troupes loyalistes s’avèrent peu combattantes et en perte de motivation. Ce constat a été relayé à de très nombreuses reprises dans la presse ces derniers mois, à l’instar du Guardian en date du 10 octobre 2018 : https://www.theguardian.com/world/2018/oct/10/assads-exhausted-army-in-need-of-reinforcements-as-idlib-battle-looms
(14) Les exploitations agricoles sont spécifiquement visées, parfois avec des munitions incendiaires. Lire sur les Clés du Moyen-Orient : « la destruction par le feu des exploitations agricoles en Syrie et en Irak » (https://www.lesclesdumoyenorient.com/La-destruction-par-le-feu-des-exploitations-agricoles-en-Syrie-et-en-Irak.html)
A lire sur Les clés du Moyen-Orient :
– A Statement, The Syrian cultural heritage in the ancient city of Palmyra is face to face with challenges and risks
– Destruction du patrimoine culturel irakien : les villes de Nimrud et de Hatra
– Entretien avec Sophie Cluzan – Le patrimoine culturel syrien, « imbrication du passé et du présent »
– Comment l’histoire explique l’actualité d’Alep (1/3). Alep, ville pérenne dans l’Histoire
– Annie et Maurice Sartre, Palmyre, vérités et légendes
– Compte rendu de l’exposition « Cités Millénaires, Voyage virtuel de Palmyre à Mossoul » présentée à l’Institut du Monde Arabe jusqu’au 10 février 2019
– Compte rendu de l’exposition « Sites Eternels, de Bâmiyân à Palmyre », au Grand Palais
– Entretien avec le Dr Mechtild Rössler, directrice de la Division du patrimoine et du Centre du patrimoine mondial à l’UNESCO – Les enjeux du patrimoine mondial
– Entretien avec Cheikhmous Ali – Le patrimoine syrien en danger
– Le trafic d’antiquités au Moyen-Orient : du nettoyage culturel au financement du terrorisme international
– Intervention de Daniel Rondeau prononcée lors du colloque sur la « mobilisation pour le patrimoine : Irak, Syrie et autres pays en conflit », le 6 mai 2015 à l’Unesco
– Compte rendu de la rencontre organisée avec le Professeur Maamoun Abdulkarim, directeur général des antiquités et des musées de Syrie (DGAM), lors des Midis de l’iReMMO, le lundi 15 juin 2015 sur le thème « qu’advient-il du patrimoine en Syrie ? »
– La protection internationale du patrimoine irakien sous les coups de l’État islamique
– Pierre-Jean Luizard, Le piège Daech, L’Etat islamique ou le retour de l’Histoire
Bibliographie :
– BRODIE, Neil et SABRINE, Isber. The illegal excavation and trade of Syrian cultural objects : a view from the ground. Journal of Field Archaeology, 2018, vol. 43, no 1, p. 74-84.
– BRODIE, Neil. Syria and its regional neighbors : a case of cultural property protection policy failure ?. International Journal of Cultural Property, 2015, vol. 22, no 2-3, p. 317-335.
– GILL, David. Context Matters “From Palmyra to Mayfair : The Movement of Antiquities from Syria and Northern Iraq”. Journal of Art Crime, Spring, 2015, p. 73-80.
– MOSKOWITZ, Taylor. The Illicit Antiquities Trade as a Funding Source for Terrorism : Is Blockchain the Solution. Cardozo Arts & Ent. LJ, 2019, vol. 37, p. 193.
– STEPHENS, Claire. Blood Antiquities : Preserving Syria’s Heritage. Chi.-Kent L. Rev., 2017, vol. 92, p. 353.
– TAUB, Ben. The real value of the Isis antiquities trade. The New Yorker, 2015, vol. 4.
– TERRILL, Andrew W. Antiquities Destruction and Illicit Sales as Sources of ISIS Funding and Propaganda. US Army War College Carlisle United States, 2017.
– TURKU, Helga. Cultural Property as a Weapon of War. In : The Destruction of Cultural Property as a Weapon of War. Palgrave Macmillan, Cham, 2018. p. 1-25.
– Vafadari, A & Philip, G & Jennings, R. (2017). DAMAGE ASSESSMENT AND MONITORING OF CULTURAL HERITAGE PLACES IN A DISASTER AND POST-DISASTER EVENT – A CASE STUDY OF SYRIA. ISPRS - International Archives of the Photogrammetry, Remote Sensing and Spatial Information Sciences. XLII-2/W5. 695-701. 10.5194/isprs-archives-XLII-2-W5-695-2017.
Sitographie :
– Terrorists are trafficking looted antiquities with impunity on Facebook, Quartz, 03/07/2019
https://www.reuters.com/article/us-syria-security-turkey/turkish-military-chiefs-discuss-possible-offensive-in-syria-idUSKCN1UK17L
– While the Islamic State fades in Syria, its legacy of antiquities smuggling flourishes, Syria Direct, 30/05/2018
https://syriadirect.org/news/while-the-islamic-state-fades-in-syria-its-legacy-of-antiquities-smuggling-flourishes
– Tracking the smugglers’ trail of priceless Islamic State loot to art markets in the West, ABC News, 06/06/2018
https://www.abc.net.au/news/2018-06-06/priceless-antiques-looted-by-is-smuggled-into-western-markets/9833554
– Antiquities looted in Syria and Iraq are sold on Facebook, BBS News, 02/05/2019
https://www.bbc.com/news/world-middle-east-47628369
– Organizations publishing Damage Assessment Reports, UNESCO
https://en.unesco.org/syrian-observatory/organizations-publishing-damage-assessment-reports
– Les trésors en péril du patrimoine syrien, Géo, 14/11/2018
https://www.geo.fr/histoire/les-tresors-en-peril-du-patrimoine-syrien-193424
Emile Bouvier
Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.
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