Accueil / Actualités / Analyses de l’actualité
L’Afghanistan a concentré sur son territoire les principaux enjeux de sécurité et de criminalité des soixante-dix dernières années. L’opposition des blocs soviétique et occidental a précédé le développement du terrorisme transnational. La culture extensive du pavot a conduit le pays à en devenir le premier producteur mondial et le carrefour des trafics. L’insurrection islamiste née au cœur des montagnes afghanes a servi de modèle et de centre névralgique pour toutes celles qui ont suivi, la « génération du djihad afghan » ayant par la suite couvert tous les théâtres du djihad, de la Bosnie au Sahel en passant par le Levant. Aujourd’hui encore, les grandes puissances s’affrontent en jeux d’influence et démonstrations de force pour s’assurer un contrôle relatif de la situation en Afghanistan. Territoires des confins et marches des empires historiques, la richesse de son sous-sol, sa situation géographique ou la composition ethno-religieuse de sa population sont autant d’enjeux de contrôle pour les pays de sa région.
Au premier rang des pays intéressés par la situation afghane se trouvent l’Inde et le Pakistan. Héritiers d’une histoire ancienne marquée par plusieurs siècles d’invasions successives arrivant de l’Hindu Kush [1], mais aussi d’une histoire coloniale imprégnée de la diplomatie du « Grand Jeu » [2] et de l’ombre des trois guerres anglo-afghanes, l’Inde et le Pakistan portent encore aujourd’hui un regard inquiet sur l’Afghanistan. Depuis leur indépendance en 1947, le contexte géopolitique régional et mondial a rendu incontournable la politique afghane de ces deux États. Gilles Bocquerat qualifie de « continuum historique » le regard porté sur le territoire afghan à travers l’histoire par les autorités indiennes puis pakistanaises [3].
Comprendre la crise actuelle et ses enjeux implique de se plonger dans cette géopolitique régionale et de s’interroger sur les intérêts des États voisins de l’Afghanistan à s’impliquer dans ce conflit. Commencer cette série d’articles par le Pakistan est par ailleurs tout indiqué au regard du caractère incontournable du pouvoir pakistanais dans la gestion de la politique afghane. Loin de prétendre dresser un tableau exhaustif des motivations de ces États dans leur politique afghane, l’objectif est de fournir des clés de compréhension du contexte régional qui rend la crise afghane particulièrement complexe.
Depuis sa création en 1947, le Pakistan est confronté à des situations conflictuelles avec ses deux principaux voisins. Cet état de fait l’a poussé à accorder progressivement une place majeure à son appareil militaire.
La frontière afghano-pakistanaise a été établie à l’issue de la deuxième guerre anglo-afghane (le 12 novembre 1893) pour séparer les possessions britanniques et le royaume indépendant d’Afghanistan. Nommée après son créateur « ligne Durand », cette frontière qui divise les zones de peuplement pachtouns et baloutches a été à peine remise en question lors de la troisième et dernière guerre anglo-afghane en 1919. Elle est devenue de fait la frontière du nouvel État pakistanais en 1947. L’État afghan du début du XXe siècle a très peu revendiqué l’appartenance des zones frontalières contrôlées par les Britanniques. Mais face au nouvel État fragilisé par le contexte violent de sa création, le roi Zaher Shah voit une opportunité d’affirmer son statut de puissance régionale et refuse de reconnaitre au Pakistan la continuité des traités signés avec les Britanniques. La non-reconnaissance de leur frontière commune et l’instabilité relative des zones tribales pakistanaise sont encore à ce jour des éléments de confrontation diplomatique et militaire entre les deux pays. La monarchie afghane a notamment choisi dans les années qui ont suivi d’encourager les mouvements sécessionnistes baloutches et pachtouns en accueillant sur le sol afghan des groupes armés menant une insurrection contre l’État pakistanais.
Dans le même temps, l’Inde et le Pakistan se sont disputés la possession de la région du Cachemire, chacun refusant de reconnaitre les frontières fixées au moment de l’indépendance. Le conflit ouvert et difficilement maitrisé entre ces deux États devint rapidement l’élément principal de la grille de compréhension des autorités pakistanaises en matières diplomatique et militaire. Se considérant comme perpétuellement menacé par l’Inde sur sa frontière est, le Pakistan a fait le choix de mettre l’accent sur le développement d’une armée moderne et efficace. Cette crainte de la confrontation avec l’Inde est également un facteur d’explication des nombreux renversements de situation politique qui ont régulièrement marqué la vie publique pakistanaise, entre aspirations démocratiques et domination de l’appareil militaire [4].
Dans cet environnement conflictuel, chacun des deux États cherche à obtenir de Kaboul l’assurance, a minima, de sa neutralité ou, si possible, de son soutien. Le contexte de la Guerre Froide entérine la rupture et les choix divergents. L’Inde se revendique dans sa constitution de 1950 laïque et socialiste et se rapproche de l’Union soviétique. L’Afghanistan lui aussi, malgré une volonté de ne pas s’aligner dans un premier temps, se rapproche progressivement des Soviétiques avec l’arrivée au pouvoir en 1953 du Premier ministre et beau-frère du roi, Mohammad Daoud Khan, qui initie les grandes politiques de modernisation industrielle et sociale de la société afghane. Face à ses deux rivaux, le Pakistan se rapproche des États-Unis, notamment pour se garantir l’équilibre géostratégique en cas de confrontation armée.
Jusqu’à l’invasion soviétique de l’Afghanistan en 1979, l’Inde entretenait donc des relations privilégiées avec l’Afghanistan. Les deux États ont notamment signé en 1950 un traité d’amitié et se sont reconnus partenaires commerciaux privilégiés quelques mois plus tard. Toutefois l’Inde, en conflit avec le Pakistan et la Chine, n’a pas souhaité approfondir davantage ces relations, notamment sur le plan militaire. Toute tentative de coopération militaire en matière d’armement ou de partenariat stratégique aurait été perçue par Islamabad comme une menace directe à son égard. L’entrée de l’armée Rouge sur le sol afghan en décembre 1979 ne fut pas condamnée par l’Inde du fait de ses propres relations avec l’URSS. Elle marqua néanmoins une perte de terrain dans le jeu géopolitique indien. Le Pakistan, allié des États-Unis et principal vecteur de l’aide matérielle allouée à l’insurrection afghane, est sorti indirectement vainqueur de la guerre civile afghane et en a tiré profit. Il a notamment gardé la main sur la situation afghane à travers sa mainmise sur l’insurrection, et notamment depuis 1994 sur les Taliban.
Le Pakistan est depuis 2001 dans une position délicate vis-à-vis de la crise afghane. Souvent désigné comme élément moteur de l’instabilité, sa position l’oblige à maintenir un statu quo qui repose sur le double jeu diplomatique et militaire.
L’armée pakistanaise est aujourd’hui sous perfusion financière américaine par le biais notamment du fonds de soutien de la coalition et des aides dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. En janvier 2018, Donald Trump a suspendu ces aides en demandant à Islamabad de cesser sa politique permissive en matière de terrorisme. Dans son rapport de juin 2017 au Congrès américain, le Département de la défense des États-Unis (DoD) désignait le Pakistan comme « le facteur extérieur de plus grande influence sur la stabilité de l’Afghanistan et le résultat des missions » menées par la coalition [5]. Poussé par la volonté de se garantir une profondeur stratégique sur le territoire afghan dans son conflit avec l’Inde, le Pakistan tient à s’assurer que le pouvoir afghan qui émergera du conflit lui sera favorable.
Le Pakistan entretient des relations complexes avec le terrorisme et les groupes armés radicaux qui évoluent sur son sol ou dans les États voisins. En conflit depuis des dizaines d’années dans les zones tribales au nord-ouest et dans le Baloutchistan au sud avec des groupes séparatistes plus ou moins liés à l’Islam radical, il bénéficie du soutien de groupes du même ordre, qu’il instrumentalise dans sa lutte pour le Cachemire. Là encore, avant toute chose, le Pakistan analyse la situation au prisme de son conflit avec l’Inde. Pour Islamabad, un rapprochement entre Dehli et Kaboul serait désastreux et entrainerait une situation d’encerclement qui permettrait notamment à l’Inde de soutenir les groupes baloutches et pachtouns, tout comme l’ISI pakistanais soutient les groupes armés au Cachemire. Entretenir l’instabilité en Afghanistan faute de pouvoir y installer un gouvernement favorable a donc longtemps été la solution privilégiée.
Sur le plan économique cependant, le Pakistan se rêve en carrefour des routes commerciales et a besoin de stabilité sécuritaire pour développer son économie dans ce sens. Le projet TAPI (Turkmenistan Afghanistan Pakistan India Pipeline) qui aurait dû entrer en service en 2020 après déjà de nombreux retards n’a pas été mis en fonctionnement en raison de l’instabilité du tracé en Afghanistan [6]. De même, le corridor sino-pakistanais qui doit rejoindre le Xinjiang chinois au port de Gwadar en passant par le Cachemire contesté et le Baloutchistan représente une manne économique importante pour l’économie pakistanaise. Entouré par l’Inde hostile, l’Afghanistan instable et l’Iran sous sanctions internationales, le Pakistan a désespérément besoin de stabilité dans la région pour profiter notamment de sa situation géographique.
En définitive, le Pakistan doit obtenir la paix en Afghanistan, mais pas à n’importe quel prix. D’une manière ou d’une autre, le Pakistan veut voir les Taliban revenir au pouvoir, au moins partiellement, afin de se garantir un allié dans un contexte qu’il perçoit comme hostile. Du reste, la signature de l’accord de Doha en février 2020, le retour progressif des Taliban dans l’espace public afghan, et le retrait américain semblent conduire vers cette issue. Soutenue par la Chine, elle-même en conflit avec l’Inde, l’ingérence du Pakistan dans la résolution du conflit afghan est telle que le président Karzai lors de son départ du pouvoir en 2014 l’a dénoncée en affirmant que le Pakistan ne soutiendra jamais les efforts de paix tant que la reconnaissance de la ligne Durand n’aura pas été consentie. De notoriété publique, l’ingérence pakistanaise est source d’un ressentiment important dans toutes les classes de la société afghane.
Évincée du territoire afghan lors de l’arrivée des Taliban alors qu’elle soutenait le gouvernement de Rabbani et l’Alliance du Nord, l’Inde n’a cependant pas renoncé à s’impliquer dans la résolution de la crise afghane. Elle l’a fait cependant sans jamais s’impliquer militairement, ou de façon trop ouverte dans les négociations, afin de ne pas froisser le Pakistan. L’outil de prédilection de l’influence indienne sur le terrain afghan reste donc les investissements économiques.
Lors de la chute des Taliban en 2001, l’Inde dépêcha immédiatement un envoyé spécial dans l’objectif de rétablir un bureau de liaison préalable à la réouverture de l’ambassade en décembre 2001, jour même de la prise de pouvoir d’Hamid Karzai comme président intérimaire. Dès l’année suivante, les quatre consulats généraux de l’Inde à Mazar-e-Sharif, Hérat, Djalalabad et Kandahar avaient rouvert [7]. Entre 2002 et 2011, l’Inde a contribué largement aux fonds de développement accordés à l’Afghanistan, et a mené plusieurs projets d’infrastructures et d’assistance dans le pays [8]. Elle s’est ainsi placée comme premier pourvoyeur d’aide financière à l’échelle régionale, et le cinquième mondial. L’Afghanistan était en 2015 le second pays destinataires d’aide humanitaire indiens. Cette aide s’est organisée en quatre axes principaux : aide humanitaire (aide alimentaire, hôpital indien à Kaboul), projets majeurs d’infrastructures (construction de route principales, de lignes à hautes tensions et de barrages hydroélectriques), projets locaux de développement communautaires (accès à la propriété foncière, gestion agricole, santé élémentaire), et enfin éducation et aide au développement (reconstruction d’école, fourniture de manuels scolaires) [9]. Plutôt bien perçue par la population, l’aide indienne a amélioré sensiblement la perception de l’Inde en Afghanistan.
En octobre 2011, l’Inde est devenue le premier pays étranger à signer avec l’Afghanistan un accord de partenariat stratégique. Celui-ci s’intéresse aux domaines culturel, économique, éducatif et scientifique, mais aussi sécuritaire. L’Inde était pourtant restée jusque-là en dehors des considérations militaires du conflit afghan, notamment en refusant de s’impliquer dans la Force d’intervention et de sécurité (FIAS). Dans les faits, malgré quelques livraisons d’armement, le soutien de l’Inde à l’Armée Nationale Afghane est resté limité à des programmes de formation des militaires afghans en Inde jusqu’en 2008. Par la suite, l’Inde a apporté un effort supplémentaire dans le partage de connaissances en matière de contre-insurrection/contre-terrorisme, ainsi que dans le domaine de l’aéronautique. Malgré une tendance à des positions plus militaristes depuis l’arrivée au pouvoir de Narendra Modi, s’engager directement dans la résolution du conflit afghan par le biais d’un renforcement de la coopération militaire aurait des impacts trop directs sur la situation au Cachemire pour que le gouvernement indien s’y risque. Toutefois, le retrait américain d’Afghanistan inquiète l’Inde qui tient à rester impliquée dans le pays. Lorsqu’en mars 2020 le secrétaire d’État américain Mike Pompeo annonçait la réduction de l’aide financière américaine à destination du gouvernement afghan [10], le Premier ministre indien et Ashraf Ghani communiquaient sur leur volonté de « renforcer la coopération » [11].
L’Inde poursuit donc plusieurs objectifs dans sa politique afghane. Stratégiquement, il est important pour elle de ne pas laisser à la Chine et au Pakistan la mainmise sur la région nord-ouest. Sans exacerber les tensions, l’implication économique de l’Inde permet par des actions de soft-power d’affirmer la présence indienne et de garantir ses intérêts. Économiquement, cette implication est en elle-même moins directe. L’Afghanistan représentait 0,09% du commerce global indien en 2015 [12]. Toutefois, l’ouverture de couloirs aériens de façon régulière permettant un contournement du Pakistan [13], ou le développement du port de Chabahar au sud-est de l’Iran et de sa liaison routière et ferroviaire avec le territoire afghan devraient permettre à l’Inde de concurrencer le port sino-pakistanais de Gwadar [14] et de se connecter à la fois à l’Iran et à l’ensemble de l’Asie centrale. L’Inde avec ses besoins croissants en matière d’hydrocarbures devrait ainsi pouvoir accéder plus facilement à la ressource iranienne, mais aussi aux marchés des États centrasiatiques avides de désenclavement [15]. Contrairement au TAPI, ces projets ne sont pas dépendants du Pakistan, ce qui présente un intérêt majeur pour l’Inde.
L’Afghanistan occupe une position particulière dans le conflit indo-pakistanais qui en fait un objet de compétition entre les deux puissances. De façon sensiblement similaire aux exigences du Grand Jeu russo-britannique du XIXe siècle, chacune cherche à disposer à Kaboul d’une influence suffisante pour garantir a minima la neutralité du pouvoir afghan, et si possible une position favorable.
Le Pakistan a, dans ce jeu d’influence, l’avantage de la continuité territoriale et culturelle qui lui garantit une capacité d’action directe en Afghanistan. Les liens entretenus par les Taliban avec l’Inter Services Intelligence depuis les années 1990 et maintenus malgré les pressions exercées par les États-Unis garantissent aux autorités pakistanaises le maintien de l’instabilité en Afghanistan jusqu’à ce qu’une sortie de crise qui leur soit favorable arrive sur la table des négociations. C’est probablement chose faite avec l’accord de Doha qui entérine le retrait des troupes américaines et laisse le gouvernement de Kaboul dans une position peu enviable pour d’hypothétiques négociations inter-afghanes.
L’Inde toutefois est parvenue à recréer des relations soutenues avec l’Afghanistan par le biais de l’aide financière consentie lors des différentes conférences de donneurs pour l’Afghanistan, mais aussi en devenant un partenaire commercial privilégié du pays. N’étant pas directement frontalier de l’Afghanistan, la préoccupation de l’Inde pour l’instabilité sécuritaire dans ce pays ne vaut qu’au prisme de son conflit avec le Pakistan. L’outil d’influence économique est donc tout indiqué puisqu’aucun discours pakistanais ne peut entamer la légitimité de l’Inde à apporter son aide à un État de la région. De surcroit, l’économie défaillante du Pakistan empêche toute concurrence dans ce domaine. De fait, la perception de l’Inde par les Afghans est globalement positive, tandis que le Pakistan est souvent désigné comme directement responsable de la longueur du conflit.
Gabriel Romanche
Gabriel Romanche est diplômé du master de Relations internationales et action à l’étranger (MRIAE) de l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. Il traite régulièrement de la géopolitique de la zone afghano-pakistanaise et des questions de terrorisme et de radicalisation.
Notes
[1] Michael BARRY, Le Royaume de l’insolence, Flammarion, 2012.
[2] Apparue à la fin du XIXe siècle dans la correspondance d’un officier britannique en poste à Kandahar, cette expression désigne la concurrence diplomatique et militaire qui a opposé les couronnes russe et britannique pour la domination de la région occupée aujourd’hui par l’Afghanistan.
[3] Gilles BOCQUERAT (dir.), L’Afghanistan dans son environnement régional, Fondation pour la Recherche Stratégique, 2016.
[4] Pour aller plus loin : Christophe JAFFRELOT, Le Syndrome Pakistanais, Fayard, 2013.
[5] US Department of Defense, "Enhancing Security and Stability in Afghanistan”, Report to Congress, juin 2017 (https://dod.defense.gov/Portals/1/Documents/pubs/June_2017_1225_Report_to_Congress.pdf)
[6] Tolo News, “TAPI Pipeline Project Faces More Delays in Afghanistan”, 27 janvier 2020 (https://tolonews.com/business/tapi-pipeline-project-faces-more-delays-afghanistan)
[7] L’Afghanistan dans son environnement régional, op. cit.
[8] The Diplomat, "India’s Development Aid to Afghanistan : Does Afghanistan Need What India Gives ?”, 24 novembre 2018 (https://thediplomat.com/2018/11/indias-development-aid-to-afghanistan-does-afghanistan-need-what-india-gives/)
[9] The Diplomat, "India’s Development Aid to Afghanistan : Does Afghanistan Need What India Gives ?”, 24 novembre 2018 (https://thediplomat.com/2018/11/indias-development-aid-to-afghanistan-does-afghanistan-need-what-india-gives/)
[10] En raison des désaccords post-électoral à la présidence afghane entre le président sortant Ashraf Ghani et le chef de l’exécutif Abdullah Abdullah : NY Times, "Afghan Rivals Sign Power-Sharing Deal as Political Crisis Subsides", 17 mai 2020 (https://www.nytimes.com/2020/05/17/world/asia/afghanistan-ghani-abdullah.html)
[11] The Week India, "After US cut aid to Afghanistan, India reach out to Ghani to discuss ’evolving situation’”, 24 mars 2020 (https://www.theweek.in/news/world/2020/03/after-us-cut-aid-to-afghanistan-india-reach-out-to-ghani-to-discuss-evolving-situation.html)
[12] L’Afghanistan dans son environnement régional, op. cit.
[13] AA, "L’Afghanistan et l’Inde inaugurent un couloir de fret aérien", 27 décembre 2017 (https://www.aa.com.tr/fr/monde/l-afghanistan-et-l-inde-inaugurent-un-couloir-de-fret-aérien/1016563)
[14] Christophe Jaffrelot, "Alliances insolites autour de la mer d’Oman", Le Monde Diplomatique, septembre 2019 (https://www.monde-diplomatique.fr/2019/09/JAFFRELOT/60374)
[15] Isabelle Saint-Mézard, "Amitiés particulières entre New Delhi et Téhéran", Le Monde Diplomatique, novembre 2010.
Autres articles sur le même sujet
L’actualité médiatique fourmille depuis ce dimanche 15 août 2021 du récit de la panique provoquée par l’entrée des Taliban dans la ville de Kaboul, et de l’évacuation chaotique des ambassades et ressortissants étrangers encore présents dans le pays. Au milieu de ces images d’ambassadeurs en gilet (...)
par Analyses de l’actualité,
Politique, Diplomatie •
18/08/2021 • 9 min
,
dans
La ville de Kaboul est passée aux mains des Taliban hier soir, 15 août 2021. La dimension historique et symbolique de cet événement est d’autant plus marquante qu’il a surpris par la rapidité de l’avancée des Taliban, l’effondrement des forces de sécurité afghane, et le départ soudain du président Ashraf (...)
par Analyses de l’actualité,
Politique, Société, Diplomatie •
16/08/2021 • 7 min
,
dans
À ce stade, la question n’est donc plus de savoir si les Taliban prendront à terme le pouvoir à Kaboul, mais plutôt de quelle manière et à quelle échéance. Par-delà la prise du pouvoir, c’est la façon dont ils entendent gouverner ce pays qui s’impose comme l’inconnue des prochaines années. Un pays dont, (...)
par Analyses de l’actualité,
Politique, Diplomatie •
03/08/2021 • 7 min
,
dans
Le 14 avril 2021, le président des États-Unis nouvellement élu annoncait depuis la Maison Blanche le retrait complet des 2 500 militaires américains encore présents en Afghanistan, et la fin des opérations nationales et de l’OTAN avant le 11 septembre 2021. Après plusieurs mois d’hésitations et (...)
par Analyses de l’actualité,
Politique, Diplomatie •
28/05/2021 • 7 min
,
dans
Poursuivre votre lecture
Diplomatie
Autres pays
Politique
« L’axe du mal » : l’expression de l’ancien président américain Georges Bush pour désigner l’alliance, selon lui, de l’Iran, de l’Irak et de la Corée du Nord contre Washington avait fait date . Aujourd’hui, des experts américains en sécurité internationale parlent d’un « axe du bouleversement » , voire d’un (...)
par Analyses de l’actualité,
Diplomatie •
11/10/2024 • 10 min
,
dans
Depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine et la mise en place de sanctions contre Moscou, les Européens, jusqu’alors très dépendants du gaz (...)
par Entretiens,
Économie, Gaz •
03/08/2023 • 6 min
,
,
dans
30/08/2021 • 7 min
28/07/2021 • 8 min
11/09/2020 • 8 min
03/09/2020 • 8 min