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Dans un monde où la mondialisation semble avoir triomphé, de nouvelles potentielles super-puissances « émergentes » ne cessent d’apparaître (1). Avec de nouveaux pays au sommet de la chaîne économique mondiale à travers la nouvelle division internationale du travail, des ambitions géopolitiques se dévoilent et entendent affaiblir les hégémonies existantes dans les relations internationales (2). Si l’exemple de la Chine - première puissance mondiale « en devenir » depuis le tournant du millénaire - est aujourd’hui au centre de l’attention avec des projets comme les nouvelles Routes de la Soie (3) dont les débouchés concernent directement l’Union européenne depuis le rachat par Pékin du port du Pirée en 2016 (4), d’autres stratégies innovantes se développent (5). On pense en particulier à la Russie qui continue de s’inscrire comme un acteur géostratégique majeur, notamment par son retour au Moyen-Orient à travers la guerre en Syrie (6), ses nouvelles relations avec la Turquie comme pôle d’influence régionale (7), mais aussi sa tentative d’intervention en Libye (8), pour laquelle il est encore trop tôt pour en évaluer la réussite. En parallèle de la Chine et de la Russie, un autre pays tente de s’imposer à la fois en Asie et au Moyen-Orient pour défendre sa sécurité et ses intérêts, tout en construisant sa propre influence : l’Inde. A travers l’étude de la relation historique de la « plus grande démocratie du Monde » avec la République islamique d’Iran (9) comme autre pôle régionale d’influence stratégique (10), nous nous intéresserons aux tenants et aux aboutissants de la diplomatie indienne entre la Méditerranée et l’océan Indien.
L’Inde et l’Iran dont la proximité géographique au sein du continent asiatique aura longtemps forgé une proximité historique sont considérées comme des pôles géopolitiques influents au sein du Nouvel Ordre Mondial multipolaire tel qu’il est analysé Bertrand Badie, dans la préface de l’ouvrage L’impuissance de la puissance, essai sur les nouvelles relations internationales (11). Cette proximité historique s’illustre dès lors autant par les conquêtes d’Alexandre le Grand ayant pourchassé les Perses jusqu’au fleuve Indus, que par la conquête de Delhi par les tribus d’origine turque et de confession musulmane arrivant du futur Empire des Séfévides au XIIIème siècle. Cette conquête offrira à l’humanité l’une des sept merveilles du monde avec le Taj Mahal, dont beaucoup oublient le symbolisme musulman. Cependant, ce lien fort entre les deux civilisations pâtira de la colonisation des Britanniques dans le sous-continent indien, par sa recherche à sécuriser ses routes commerciales passant notamment par la Perse. Il faudra dès lors plusieurs décennies pour que cette région retrouve sa souveraineté, en retrouvant son indépendance au milieu du XXème siècle. Et ce en grande partie par Jawaharlal Nehru, dont l’héritage politique perdurera en Inde durant de longues années en essayant toujours de rallier à son électorat les voix de la minorité musulmane, qui représente la troisième communauté nationale islamique mondiale avec près de 170 millions de pratiquants.
La dynastie politique de Nehru se fondera par ailleurs sur un ensemble de cinq principes fondamentaux en termes de politiques étrangères - ou Panchsheel (12) - tout d’abord développés dans le but d’apaiser l’autre grande puissance émergente de la région qu’était déjà à l’époque la Chine, et qui servirent ensuite de base au Mouvement des Non-Alignés durant la Guerre Froide : 1) respect envers l’intégrité du territoire et la souveraineté de ses voisins, 2) non-agression extérieure, 3) non-interférence dans les affaires des autres, 4) égalité entre les peuples, 5) coexistence pacifique. Cet ensemble d’idée sert encore de fondement principal à la diplomatie indienne et permet de comprendre la position adoptée ces dernières années par l’Inde vis-à-vis de l’Iran.
Or, si le début de la Guerre Froide - qui fait suite à l’indépendance indienne - fait de ce nouvel État-nation le leader de la troisième voie entre les blocs américain et soviétique, l’Iran du Shah est à l’époque un des principaux partenaires de Washington dans la région (13). Ce principe de non-alignement ayant ses propres limites (14), la nouvelle puissance indienne navigue déjà entre proximité militaire et idéologique avec l’URSS, et politique de développement capitaliste qui l’oblige à se fournir en énergie (pétrole et gaz naturel) auprès des alliés américains, comme l’Iran. Ce partenariat énergétique est néanmoins complexifié par l’existence d’un Pakistan indépendant de l’Inde, et qui va progressivement devenir un allié du voisin iranien lors de la Révolution islamique de 1979 (15), alliés du fait de la proximité entre religion et politique qui prend forme dans ces deux pays, mais méfiants tout de même du fait des divergences confessionnelles entre chiites iranien et sunnites pakistanais. Cette divergence est dès lors moins évidente avec l’Inde dont la minorité musulmane restée sur place est elle-même en partie chiite (16). New Delhi en profite alors pour tenter de conserver autant que possible ce lien historique avec Téhéran afin de se protéger d’Islamabad, pourtant également allié à Washington depuis la Guerre Froide à travers le Pacte de Bagdad, cherchant à regrouper les nations musulmanes dans une tentative d’encerclement géographique du bloc soviétique au Moyen-Orient (17).
Cependant, après la Révolution, l’Iran va changer de camp au sein de ce monde bipolaire en se représentant désormais les États-Unis comme le "Grand Satan" et en rejoignant le Mouvement des Non-Alignés dont l’Inde est toujours l’un des leaders. Cette organisation renforce de fait la coopération historique entre les deux pays, et notamment dans le domaine du nucléaire que les deux nations cherchent à développer afin de consolider leur statut de puissance régionale ou internationale, dans un contexte de fin de la Guerre Froide qui va permettre l’émergence de nouveaux pôles. Un partenariat technologique et militaire, en plus d’énergétique, est alors contraire au Traité de Non-Prolifération des armes de destruction massive dont l’Inde est pourtant l’un des signataires, tout comme les États-Unis. Mais si la fin du monde bipolaire signe le retour à la normale des relations entre l’Inde et les États-Unis, qui permettent à New Delhi d’acquérir l’arme nucléaire, la position de Téhéran sur le sujet ne passe toujours pas auprès du nouveau « gendarme du monde », Washington continuant de considérer l’ancien Empire perse comme l’un des obstacles les plus importants à la construction du « Grand Moyen-Orient » démocratique, dont le Président George W. Bush a l’ambition (18). L’Inde, en pleine croissance en ce début du troisième millénaire, est alors un grand allié du président américain mais n’en oublie pas pour autant les principes diplomatiques pragmatiques de Nehru, et continue à commercer avec son voisin iranien pour subvenir à ses besoins énergétiques de plus en plus importants (et ce malgré le fait que le président iranien de l’époque, Mahmoud Ahmadinejad, se pose comme l’une des principales personnalités politiques mondiales anti-américaines). La question de la guerre en Afghanistan, où le Pakistan se montre menaçant, sert alors d’excuse à l’Inde pour conserver ses liens avec l’Iran qui cherche à limiter l’influence d’Islamabad autour de Kaboul (19).
L’Inde sera néanmoins forcée de choisir son camp lorsque les Etats-Unis vont accuser publiquement l’Iran de vouloir se doter de l’arme nucléaire afin de combattre Israël et l’Arabie saoudite, principaux ennemis du régime des ayatollahs mais alliés régionaux des Américains. De plus, l’Inde s’appuie de plus en plus sur sa diaspora à l’étranger pour développer son économie et son soft-power. Or, de très nombreux expatriés indiens travaillent dans les pays membres du Conseil de Coopération du Golfe comme l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Qatar, Oman, le Koweït (20)… pour la plupart ennemis de l’Iran. Cette région devient même au début des années 2010 le premier partenaire commercial et économique du sous-continent indien, au détriment de ses autres voisins. L’Inde en profite dès lors pour développer sa puissance militaire, notamment maritime dans le golfe et l’océan Indien, afin de limiter la menace pakistanaise. Sauf que ce retrait relatif de l’Inde en Iran provoque une recrudescence des investissements étrangers d’une autre puissance régionale et mondiale ennemie dans le pays : la Chine.
Cela force par conséquent l’Inde à faire évoluer sans cesse sa « Look West Policy » (21), et pose la question de l’évolution de sa diplomatie, suite à divers événements ayant rebattu les cartes au Moyen-Orient. Tout d’abord, l’assassinat d’Oussama Ben Laden, caché au Pakistan, qui força le monde à se poser la question des véritables objectifs d’Islamabad (22). Puis l’élection du « modéré » Hassan Rohani à la présidence iranienne qui permit de désenclaver le pays grâce à un accord international sur le nucléaire. Avant l’arrivée au pouvoir de Donald Trump aux États-Unis qui rétablit l’embargo en faisant de nouveau référence à une sorte d’axe du Mal auparavant théorisé par Georges W. Bush (23). Et enfin, la montée de l’extrémisme en Inde, au sein même du gouvernement, alors que New Delhi apparaît de plus en plus comme l’un des acteurs majeurs du monde multi-polaire qui s’affirme, suite au retour de l’isolationnisme américain. L’étude de cas iranien mise à part, on retrouve donc en filigrane tout au long de l’ouvrage de Mélissa Levaillant les deux motivations principales de la géopolitique indienne en Méditerranée et au Moyen-Orient résumée par l’appellation « Look West Policy » : la menace constante que Delhi voit dans le voisin pakistanais et la concurrence régionale de l’autre géant du continent représentée par la Chine. Cette concurrence s’illustre du point de vue indien par la « stratégie du collier de perles » (24) mise en place par la puissance chinoise, consistant à construire un ensemble de ports militaires et commerciaux entre la mer Méditerranée et l’océan Pacifique afin de sécuriser ses approvisionnements énergétiques.
Mais cet ensemble maritime chinois empiète sur la zone d’influence indienne avec une base portuaire pakistanaise censée être reliée à l’ouest de la Chine par un réseau de pipelines (25) dont le flux serait amené à traverser l’océan Indien. De plus, la zone est riche en matières premières et représente un potentiel carrefour militaire suite à la montée en puissance de la Chine dans le domaine et aux tensions toujours exacerbées entre l’Iran et les autres pays du golfe. Cela pousse alors les Américains à déployer également une grande partie de leur flotte dans la région (26) afin de montrer qu’ils sont toujours présents et à renforcer ainsi leur partenariat stratégique avec les Indiens, dont la Chine représente la principale concurrence sur le continent asiatique. Sauf que Pékin est de plus en plus dépendant du Moyen-Orient en termes de pétrole (40% de ses provisions) (27), mais aussi de l’Afrique où il investit en masse : ce sont des régions auxquelles la Chine ne peut-être reliée qu’en passant par l’océan Indien pour la garantie sécuritaire de ses partenariats commerciaux.
L’Inde aspire également à renforcer ses liens historiques avec les pays du golfe, où résident nombre de ses ressortissants, tout en affirmant son nouveau statut de puissance mondiale autant économique que militaire à travers la Look West Policy. New Delhi imagine dès lors sa propre stratégie de « collier de perles » à travers une zone allant du Canal de Suez, porte d’entrée sur la Méditerranée, à l’Asie du Sud-Est, porte d’entrée sur le Pacifique, grâce à des alliances militaires stratégiques avec des pays comme le Qatar, Oman, le Mozambique, Madagascar, ou encore l’Ile Maurice (28)… Cette idée de « collier de perles » semble alors virer à la paranoïa pour les responsables de la Défense indienne qui craignent d’être encerclés par les nouvelles autoroutes de la mondialisation chinoise - autant navales qu’aéronautiques - et se retrouvent donc à copier eux-mêmes ce modèle pour parer à toute éventualité. Cependant, alors que l’Inde continue de construire des bases militaires dans l’océan Indien (29), il est possible que le projet chinois n’ait d’autres objectifs que la protection de ses routes commerciales. De ce point de vue, l’armement indien pourrait dès lors être perçu comme une menace par Pékin. Et ce même si les inquiétudes de New Delhi peuvent sembler légitimes quand la Chine se rapproche exponentiellement de pays comme le Pakistan ou le Sri Lanka (30), qui sort d’une longue guerre civile. Une partie de la population pakistanaise dénonce dès lors elle-même ce rapprochement accepté par Islamabad en arguant que le port pour l’instant le plus avancé du projet chinois serait financé par le trafic de drogues et viserait principalement à piller les ressources de la région du Baloutchistan (31). La puissance chinoise ne semble ainsi pas encore prête à affirmer frontalement sa puissance militaire dans la région, notamment en termes technologiques, et continue de s’aligner pour le moment sur la superpuissance américaine, elle-même toujours alliée à l’Inde.
Si pour New Delhi un grand nombre d’interrogations se pose dans l’océan Indien du fait de la montée en (super)puissance chinoise, les répercussions de cette concurrence inter-asiatique se font sentir bien au-delà de cette région. Que ce soit en termes de réflexions sur un monde de plus en plus multipolaire au fur et à mesure qu’un possible déclin américain semble se dessiner. Ou en termes bien plus terre à terre dans des pays qui sont directement impactés par cet affrontement pour l’instant sans victimes, comme c’est notamment le cas à travers de nouvelles alliances et investissements qui se trament en Méditerranée et au Moyen-Orient. Dans un futur plus ou moins proche, une possible guerre froide pourrait ainsi éclater entre les deux principaux pôles de puissance du continent, et pourrait aller plus loin que de simples incidents navaux sans conséquences, comme cela a été le cas jusqu’à aujourd’hui. Des enjeux autant énergétiques qu’économiques peuvent ainsi mener à un conflit militaire qui aurait des conséquences probablement mondiales si New Delhi et/ou Pékin décidaient d’adopter des politiques plus coercitives. Cela nous oblige dès lors à redéfinir notre analyse générale des relations internationales et place une fois de plus le Moyen-Orient, et plus particulièrement sa partie orientale, au coeur même d’un nouveau champ de bataille.
Lire sur Les clés du Moyen-Orient
Les « nouvelles routes de la soie » et le (Grand) Moyen-Orient : enjeux et objectifs
Notes :
(1) MUXAGATO, Bruno. "Le rôle des puissances émergentes dans la résolution des conflits : le cas de l’action du Brésil au Moyen-Orient", Annuaire Français des Relations Internationales, vol. 16, 2015.
(2) ARGOUNES, Fabrice. “Hégémonies émergente(s) ? Hégémonies et théories post-occidentales au miroir gramscien”, Revue québécoise de droit international, Hors-Série, septembre 2014, pp. 99116.
(3) VICENTY, Christian. “Les nouvelles routes de la soie : ambitions chinoises et réalités géopolitiques”, Géoéconomie, vol. 81, N°4, 2016, pp. 133-158. Les « nouvelles routes de la soie » et le (Grand) Moyen-Orient : enjeux et objectifs
(4) GUILLOT, Adéa. "Le port du Pirée cédé au chinois Cosco", Le Monde, 21 janvier 2016.
(5) HO CHUN, Kwang. The BRICS Superpower Challenge : Foreign and Security Policy Analysis, Abingdon, Routledge, 2013.
(6) CARCELES, Rémi. “Historique des relations turco-russes (2/2)”, Les Clés du Moyen-Orient, 2 août 2019.
(7) CARCELES, Rémi. “Historique des relations turco-russes (1/2)”, Les Clés du Moyen-Orient, 23 juillet 2019.
(8) CARCELES, Rémi. “L’enlisement du conflit libyen et le rôle croissant de la Turquie”, Les Clés du Moyen-Orient, 9 août 2019.
(9) LEVAILLANT, Melissa. La politique étrangère de l’Inde envers l’Iran : entre politique de responsabilité et autonomie stratégique (1993-2010), L’Harmattan, Paris, 2012.
(10) HOURCADE, Bernard. "L’Iran, puissance régionale émergente", Bulletin de l’Association des Géographes Français, vol. 94, N°4, 2017, pp. 638-652.
(11) BADIE, Bertrand. L’impuissance de la puissance, essai sur les nouvelles relations internationales. Paris, Fayard, 2004.
(12) JIALI, Ma & THAKUR, Ravni. "The five principles of peaceful coexistence : basic norms of contemporary international relations", World Affairs : The Journal of International issues, vol. 8, N°4, 2004, pp. 30-34.
(13) MC GLINCHEY, Stephen. "How the Shah entangled America", National Interest, 2 août 2013.
(14) BRAILLARD, Philippe. Mythe et réalité du non-alignement, Genève, Graduate Institute Publications, 1987, 131 p.
(15) THERME, Clément. "L’Iran et le Pakistan, 1947-2015 : de la Guerre Froide à l’Accord sur le nucléaire", Diploweb, 21 octobre 2018.
(16) LATHUS, Julien. "L’univers méconnu des Chiites du monde indien", The Indian Papers, 1er décembre 2012.
(17) ROMEO, Lisa. "Pacte de Bagdad", Les Clés du Moyen-Orient, 8 juillet 2010.
(18) "The US Greater Middle East Initiative", Policy Perspectives, vol. 4, N°2, 1er juillet 2007, Institute of Policy Studies, Islamabad.
(19) ETIENNE, Gilbert. "Un triangle dangereux : Inde-Pakistan-Afghanistan", Politique Étrangère, vol. 68, N°3-4, 2003, pp. 583-598.
(20) VENIER, Philippe. "L’émigration indienne vers le golfe Persique", Le Monde Indien : populations et espaces, Géoconfluences, 18 septembre 2015.
(21) BURTON, Guy. "Indias’s Look West Policy in the Middle-East under Modi", Middle East Institute, 6 août 2019.
(22) HAQQANI, Husain. "Mort de Ben Laden : ce que savait le Pakistan", Slate, 15 mai 2015.
(23) "L’EI et l’Iran, le nouvel axe du Mal de Trump", Le Monde, 21 mai 2017.
(24) AMELOT, Laurent. "La stratégie chinoise du collier de perles", Outre-Terre, vol. 25-26, N°2, 2010, pp. 187-198.
(25) "Dans un coin oublié du Pakistan, la Chine se bâtit un port d’ambition mondiale", AFP, 25 octobre 2017.
(26) AXE, David. "Diego Garcia : why this base about to get much more important to the U.S Military", National Interest, 26 février 2019.
(27) YETIV, Steve A. & LU, Chunlong. "China, Global Energy, and the Middle East", Middle East Journal, vol. 61, N°2, 2007, pp. 199-218.
(28) VERON, Emmanuel & PUPPATI, Frédéric. "Une partie de go dans l’Océan Indien : stratégie maritime chinoise, réalité indienne et arbitrage américain", Perspectives Internationales, 19 avril 2014.
(29) BASTIEN, Estelle. "Base militaire aux Seychelles : les détails de l’accord avec l’Inde divulgués", L’Express, 10 mars 2018.
(30) AMELOT, Laurent. "L’emprise financière de la Chine sur Sri Lanka : quelles implications pour l’Inde ?", Monde chinois, vol. 54-55, N°2, 2018, pp. 121-134.
(31) DERVILLE, Emmanuel. "Au Pakistan, la Chine victime de l’insurrection baloutche", Le Figaro, 17 mai 2019.
Rémi Carcélès
Rémi Carcélès est doctorant en science politique à l’Université d’Aix-Marseille au sein du Centre méditerranéen de sociologie, de science politique et d’histoire (MESOPOLHIS) et fellow de l’Institut Convergences Migrations (ICM). Travaillant sur l’insertion des mobilisations politiques transnationales en contexte migratoire, il est également chargé d’enseignement à l’Institut d’études politiques (IEP) d’Aix-en-Provence en introduction à la science politique, relations internationales et analyse des comportements politiques. Dans cette optique, il s’intéresse tout particulièrement au suivi des mobilisations politiques en France au même titre qu’à l’analyse des évolutions géopolitiques contemporaines, notamment liées à la Turquie et ses ressortissants.
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