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AFP / FETHI BELAID
Ennahdha, suite à la révolution de Jasmin, devient un acteur majeur de la scène politique tunisienne. Depuis lors, la politique du consensus national est défendue par Rached Ghannouchi, Président d’Ennahdha, lequel déclarait encore le 25 janvier 2016, « Il ne nous reste plus que le combat ou le dialogue, et comme on refuse le combat, il faut qu’un dialogue se tienne entre la société civile et politique (1) ». En effet, l’islam révolutionnaire d’Ennahdha ne semble plus qu’un lointain souvenir. Au forum économique de Davos de 2012, ce dernier déclarait : « depuis un siècle, le monde musulman avait un rêve qui est de concilier islam et démocratie, et que ces révolutions vont dans ce sens…. Si dans la religion musulmane il ne peut y avoir de contrainte, alors à plus forte raison en politique… Ceux qui considèrent la démocratie comme Kufr (mécréance) sont donc dans l’erreur. Cette question a déjà été tranchée par d’éminents spécialistes de l’Ijtihad (interprétation). Assimiler la démocratie au Kufr est un Ijtihad erroné (2) ».
Comment le parti Ennahdha s’est-il acclimaté à l’exercice gouvernemental ?
Pour mieux comprendre la politique menée par Ennahdha à la tête du gouvernement tunisien (du 24 décembre 2011 au 29 janvier 2014), revenons sur l’idéologie contemporaine du mouvement.
Ennahdha réaffirme en permanence son attachement à la démocratie et, avant toute visée communautariste, met clairement en avant l’unité nationale et le redressement du pays.
Rached Ghannouchi, lors d’une visite officielle à Alger, s’exprimait en ces termes : « nous voulons promouvoir un modèle d’islam modéré, qui allie l’islam à la modernité et à la raison. Nous voudrions présenter un modèle serein (3) ». Pour exemple, aux fonctions gouvernementales, Ennahdha a relancé l’enseignement zitounien le 19 mars 2012. Cet enseignement, conciliant sciences théologiques et sciences exactes, a permis l’éclosion de théologiens se distinguant par une approche très avant-gardiste.
La dictature est rejetée par le mouvement, lequel affirme : « La foi islamique est fondée dans la croyance à un Dieu transcendantal, qui, malgré sa proximité et son influence immense sur ses créatures, ne ressemble à rien qui soit créé… En d’autres mots, la croyance en un être transcendantal, pourtant près, inspire le rejet du despotisme (4) ».
Hamadi Jebali, Premier ministre de la Tunisie du 24 décembre 2011 au 13 mars 2013 et Secrétaire général d’Ennahdha jusqu’en décembre 2014 (5), va plus loin en récusant la dénomination d’islamiste. Le parti revendique « une Tunisie laïque…L’islam peut parfaitement être vécu dans un pays laïc (6) ».
Pourtant, dans une vidéo d’octobre 2012, le Président du mouvement avance l’objectif à atteindre : la réislamisation de la société tunisienne en précisant qu’il faut « impérativement écarter les laïcs… et mettre la main sur l’administration tunisienne et tous les rouages de l’Etat afin de pouvoir s’implanter… (7) »
Outre ses déclarations, à l’épreuve du pouvoir, Ennahdha fait preuve de pragmatisme.
Suite à la révolution de Jasmin, provoquant la fuite de Zine El Abidine Ben Ali en Arabie saoudite, le parti Ennahdha sort vainqueur des élections du 23 octobre 2011 instituant l’Assemblée constituante tunisienne, assemblée chargée de rédiger la nouvelle Constitution tunisienne - mais également de légiférer - sur un programme s’inscrivant pleinement dans un esprit démocratique : « La Tunisie est un État libre et indépendant, l’islam est sa religion… la république est son régime ; sa priorité consiste à réaliser les objectifs de la révolution. Le pouvoir et la souveraineté appartiennent au peuple qui les exerce à travers des assemblées élues dans le cadre d’un régime parlementaire. Ennahdha souhaite l’établissement d’un régime qui tranche avec la dictature et la corruption (8) ».
Ennahdha obtint donc la majorité relative avec 89 sièges sur les 217. Contraint par la situation, le Premier ministre Hamadi Jebali s’allie avec le congrès pour la république (parti de gauche nationaliste) de Mohammed Abbou et le parti démocratique pour le travail et les libertés, dit Ettakaol (parti social-démocrate) du docteur Mustapha Ben Jaafar ; cette alliance gouvernementale est appelée plus communément la troïka.
A la direction de l’exécutif tunisien, le parti adopte une approche pragmatique et fait de nombreuses concessions. Un exemple concret de cette « realpolitik » que mène Ennahdha : Sadok Chourou, député à la Constituante et membre de l’aile dure du mouvement a fait la proposition de mentionner la Charia comme principale source d’inspiration de la Constitution et de la législation, ce qui fait polémique. Les élus d’Ennahdha, de surcroit, avaient initialement proposé d’inscrire dans la Constitution l’expression « système des valeurs islamiques » qui a été jugée ambiguë. Au final, l’Assemblée constituante a statuée : aucune référence à la Charia n’a été inscrite dans la Constitution, et cela, avec l’accord d’Ennahdha.
La situation économique et sociale du pays oblige d’autant plus Ennahdha à jouer la carte de la réconciliation nationale. En effet, suite à l’assassinat du député socialiste Mohamed Brahmi (9) le 25 juillet 2013, environ six mois après l’assassinat (10) de Chokri Belaïd (11), leader de gauche, de nombreuses et importantes manifestations appelèrent à la démission du second gouvernement dirigé par Ennahdha, le gouvernement Larayedh, et à la dissolution de l’Assemblée constituante.
En effet, les travaux de cette Assemblée prévus pour durer moins d’un an, du fait de grandes difficultés à trouver un accord (12), la nouvelle Constitution tunisienne fut adoptée le 26 janvier 2014, soit plus de deux ans après les élections d’octobre 2011.
Ainsi donc, en novembre 2013, avec la troïka au pouvoir, Ennahdha a promu le « dialogue national (13) » avec plusieurs partis d’opposition (14), les syndicats dont la puissante organisation l’Union général des travailleurs tunisiens (UGTT) et avec la société civile telle que la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH).
L’objectif était alors « de faire émerger un nouveau pôle ayant pour objectif la consécration de la stabilité et de la paix en Tunisie et de protéger les objectifs de la révolution (15) ».
Dans cette optique, le gouvernement dirigé par Ennahdha a accepté de démissionner afin de former un « gouvernement de compétences nationales sans appartenance politique (16) » chargé de mener à bien les affaires du pays. En effet, depuis plusieurs mois, la Tunisie s’enfonçait dans le marasme économique et le chaos social, les partis au pouvoir s’extirpant en permanence sur la distribution des ministères régaliens et sur les réformes à mener.
Le gouvernement Medhi Jomaa, composé exclusivement de technocrates, est alors constitué. Il opérera du 29 janvier 2014 au 6 février 2015.
Malgré cette posture légaliste, Ennahdha est constamment accusé de vouloir placer ses fidèles à tous les postes de pouvoir, d’être incompétent à pouvoir régler les problèmes des Tunisiens et de vouloir réislamiser le pays par un dogmatisme de « monoculture (17) ».
Pour autant, après avoir perdu les élections législatives du 26 octobre 2014, en arrivant en seconde position après le parti Nidaa Tounes, parti créé en 2012 afin de lutter notamment contre la politique menée par Ennahdha, le porte-parole du parti, Zied Laadhari, a attesté de la défaite : « nous les félicitons (Nidaa Tounes) et nous n’avons aucun problème avec cela (18) ».
Ennahdha, parti majoritaire à l’Assemblée constituante du 23 octobre 2011 jusqu’à 26 octobre 2014 et à la tête du gouvernement du 24 décembre 2011 au 29 janvier 2014 avec deux Premiers ministres successifs membres d’Ennahdha, a été accusé de mener une politique anti-démocratique et islamiste.
Ainsi, Ennahdha au gouvernement - avec Noureddine B’hiri au ministère de la Justice - a été accusé de laisser à l’état de projet la création d’une instance indépendante de la magistrature, comme décidée par la Constituante. La lenteur de l’exécution de la décision prise a été dénoncée par l’association des magistrats tunisiens estimant que le parti a agit selon des intentions essentiellement propres à ses intérêts. Ennahdha, dans le contexte post-révolution, a ainsi nommé des membres d’Ennahdha à la présidence de la Cour de cassation, comme Procureur général près la Cour de cassation ou encore en tant que Procureur général près la Cour d’appel du Kef.
Pour sa part, l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication (INRIC) mise en place après la révolution, s’est dite « surprise par les nominations annoncées » à la tête des médias publics. L’organisme a déploré « l’absence de concertation avec les parties concernées » et un « retour aux pratiques de contrôle, de censure et de soumission au diktat politique (19) ». Des personnalités affiliées à Ennahdha ont ainsi été nommées à la présidence de l’agence de presse tunisienne (TAP) et à la tête de la première et de la deuxième chaîne de télévision.
En outre, le journal Nawaat a évoqué le retour de la « corruption étatique (20) », et le Professeur en relations internationales Issam Hannachi a analysé : « rien qu’au niveau du ministère de l’intérieur, c’est mal géré. Il y a un manque de transparence… un manque de compétence car le parti Ennahdha n’a aucune expérience, il ne s’est jamais préparé à la pratique (21) ».
Enfin Ennahdha a une relation ambiguë avec les salafistes, partisans d’un état théocratique. Alors que selon le Professeur Alaya Allani, « 50% des militants de base d’Ennahdha sont proches des Salafistes (22) », beaucoup de personnalités et de journaux condamnent fréquemment l’absence de déclarations d’Ennahdha sur les actions des salafistes. Hamat Jebali, alors Premier ministre de la Tunisie, s’est exprimé en ces termes : « les salafistes ne sont pas des extraterrestres et nous ne les mettrons pas en prison (23) » ; Rached Ghannouchi pour sa part parle d’eux comme de « brebis égarés (24) ». Le gouvernement tunisien dirigé par Ennahdha a ainsi légalisé un parti salafiste, le parti du front Islah, tout en condamnant certaines violences commises par les salafistes en Tunisie (les attaques contre les cafés, les bars, les citoyens, le local du parti des ouvriers communistes (PCOT)…).
Ennahdha, au pouvoir, semble s’être attachée à garder son image d’« islamisme modéré ». Toutefois, Ennahdha a conscience que son influence sur la scène politique est due en partie aux salafistes, qui constituent une bonne part de son électorat, et ne veut en perdre les voix à l’avenir.
Ennahdha a un rôle essentiel dans la transition politique tunisienne, et cela est accepté par les autres partis comme le prouve l’invitation faite à Rached Ghannouchi d’être un des invités d’honneur du Congrès du parti Nidaa Tounes du 9 janvier 2016. Hafedh Caïd Essebsi, Président de Nidaa Tounes ayant affirmé - ce qui n’était pas du tout la vision du parti à sa création en 2012 - que « l’alliance avec les islamistes d’Ennahdha est dans l’intérêt de la Tunisie (25) ».
Pour autant, à l’exercice du pouvoir, Ennahdha n’a pas réussi à résoudre la crise politique, économique (15,4% de chômeurs fin 2015) et sociale. Pour reprendre les mots de Faten Khayat, enseignante-chercheuse à Tunis, « la période que nous vivons actuellement en Tunisie est l’une des plus difficiles depuis une quarantaine d’années. Elle est encore plus difficile que celle vécue pendant la révolution… les attentats terroristes nous guettent, le climat politique est à vomir, la saleté et l’anarchie sont partout (26) ». Plus que cela, Ennahdha n’a pas réussi à légitimer son discours et son action auprès d’une majeure partie des citoyens tunisiens.
Dans ce contexte, beaucoup de Tunisiens ne comprennent pas pourquoi l’actuel Premier ministre Habib Essid a invité Ennahdha à entrer au gouvernement (27), gouvernement effectif depuis le 6 février 2015.
Lire sur Les clés du Moyen-Orient :
Notes :
(1) Shems FM, 25 janvier 2016, http://www.shemsfm.net/fr/actualite/rached-ghannouchi-appelle-a-un-dialogue-national-sur-l-emploi-131271
(2) Interview de Rached Ghannouchi à l’hebdomadaire algérien Horizon, 22 août 1991, pages 1 et 12.
(3) La lettre du Sud, 23 novembre 2011, http://www.lalettredusud.fr/diplomatie/general/23/11/2011/ghannouchi-a-alger-entre-curiosite-et-agacement
(4) Déclaration de R.Ghannouchi dans TAMINI Azzam.S, « Rachid Ghannouchi, a democrat within Islamism », Oxford University press, 2001, « the question of democracy », page 75. “Islamic faith, is founded in the belief in one transcendental god, who, despites his closeness and immense influence on his creatures, is unlike anything he created…In other words, belief in one transcendental, yet near, god inspires the rejection of despotism” OVIPOT, 16 septembre 2011, http://ovipot.hypotheses.org/6603
(5) Hamad Jebali a rendu sa carte du parti en expliquant sa décision par le fait qu’il ne saura « être fidèle au grand projet civil de la Tunisie » et « servir les objectifs de la révolution » en se positionnant à l’intérieur du mouvement. Il a indiqué ne plus se reconnaitre dans la ligne et les choix politiques du parti.
(6) Laic.info, le 21 mars 2011 http://laic.info/2011/03/international/tunisie-la-laicite-negociee-par-les-islamistes
Hamadi Jebali a ensuite explicité sa vision de la laïcité. « La laïcité ne comporte pas qu’une seule définition. Nous n’approuvons pas le modèle français de la laïcité où l’État exerce son autorité sur la religion. C’est plutôt un respect de la religion que nous recherchons. Une laïcité qui serait respectueuse des rassemblements de fidèles, des minorités et de la liberté de culte. Cela correspondrait plus particulièrement au modèle anglo-saxon ».
(7) https://www.youtube.com/watch?v=U_2VbocEHYI
(8) Document résumé du programme d’Ennahdha aux élections de la Constituante, http://www.365p.info/livre/copie_fr.pdf
(9) Député du parti Le Mouvement du peuple, parti qui s’inscrit dans la mouvance du socialisme et du nationalisme arabe.
(10) Les deux assassinats ont été revendiqués par le Djihadiste tunisien Boubaker Al Hakim.
(11) Secrétaire général du Parti unifié des patriotes démocrates jusqu’à son assassinat le 6 février 2013.
(12) Les points litigieux portaient notamment sur la place de la religion dans la vie politique, la répartition des compétences de l’exécutif entre le Premier ministre et le Président, la procédure de nomination des juges et l’âge minimum requis pour se présenter à la présidentielle.
(13) Certaines critiques se sont élevées contre ce concept de « dialogue national » expliquant que cela était un moyen pour Ennahdha de se dédouaner de son échec - en associant toutes les forces du pays - à résoudre les situations économiques et sociales déplorables du pays. Dans cette logique, « le consensus national » prôné par Ghannouchi le 2 juin 2012 serait un « aveu de faiblesse » selon Issam Hannachi qui chercherait par cela a se délégitimé des difficultés actuelles auxquelles fait face la Tunisie.
(14) Le Mouvement d’unité populaire (MUP), le parti de la réforme et du développement, le Parti El Amen, le parti de la culture et de l’action et le Parti républicain maghrébin.
(15) News of Tunisia, 4 juin 2012.
(16) Le Monde, le 6 février 2013
http://www.lemonde.fr/tunisie/article/2013/02/06/la-tunisie-va-former-un-gouvernement-de-technocrates-apolitiques_1828059_1466522.html
(17) Marianne, le 25 février 2013, http://www.marianne.net/Tunisie-le-vice-president-d-Ennahda-accuse-son-president-_a226591.html
(18) Agence Afrique, le 28 octobre 2014, http://agenceafrique.com/1487-tunisielegislatives-annahda-reconnait-defaite-face-aux-laics.html
(19) Jeune Afrique, le 8 janvier 2012, http://www.jeuneafrique.com/152938/politique/tunisie-des-nominations-dans-les-m-dias-publics-suscitent-des-critiques/
(20) Nawaat, 25 avril 2012, http://nawaat.org/portail/2012/04/25/le-ministere-de-lequipement-couvre-t-il-encore-des-affaires-de-malversation/
(21) Entretien avec Issam Hannachi le 4 juin 2012.
(22) Le Temps, 12 février 2012, http://www.letemps.com.tn/article-63427.html
(23) News of Tunisia, 12 mai 2012, http://www.newsoftunisia.com/politique/hamadi-les-salafistes-ne-sont-pas-des-extraterrestres-et-nous-ne-les-mettrons-pas-en-prison/
(24) Mondafrique, le 16 août 2015, http://www.mondafrique.com/lire/societe/2015/08/16/series-dete-e-spectre-dabou-iyad-hante-la-transition-tunisienne
(25) Le Monde, le 4 mars 2016, http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/03/04/hafedh-caid-essebsi-l-alliance-avec-les-islamistes-d-ennahda-est-dans-l-interet-de-la-tunisie_4876448_3212.html
(26) Al Huffington Post, le 30 octobre 2015, http://www.huffpostmaghreb.com/faten-khayat/letape-de-survie_b_8430488.html
(27) France 24, le 3 février 2015, http://www.france24.com/fr/20150202-tunisie-gouvernement-nidaa-tounes-ennahda-habib-essid-coalition-islamistes
Clément Guillemot
Clément Guillemot est titulaire d’un master 2 de l’Institut Maghreb Europe de Paris VIII. Son mémoire a porté sur « Le modèle de l’AKP turc à l’épreuve du parti Ennahdha Tunisien ». Il apprend le turc et l’arabe. Il a auparavant étudié à Marmara University à Istanbul.
Après plusieurs expériences à la Commission européenne, à l’Institut européen des relations internationales et au Parlement européen, il est actuellement chargé de mission à Entreprise et Progrès.
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