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L’opposition armée en Syrie : présentation générale et implications

Par Léo Ruffieux
Publié le 19/03/2018 • modifié le 19/03/2018 • Durée de lecture : 9 minutes

Syrian civilians evacuated from the Eastern Ghouta enclave hold a Syrian flag as they pass through the regime-controlled corridor opened by the government forces in Hawsh al-Ashaari, east of the enclave town of Hammuriyeh (Hamouria) on the outskirts of the capital Damascus on March 18, 2018.

LOUAI BESHARA / AFP

L’opposition dans la construction de deux récits antagoniques

Dans le contexte des Printemps arabes, un profond soulèvement naît le 15 mars 2011, suite à l’arrestation et la torture de jeunes adolescents à Dera’a avant de se propager dans tout le pays. Les raisons sont à la fois socio-économiques, institutionnelles et politiques. Premièrement, une clé explicative de l’émergence du conflit et donc de la genèse de l’opposition armée est le clivage socio-économique qui se traduit géographiquement entre centres urbains et périphéries rurales. Les manifestants s’insurgent contre les politiques économiques adoptées par le Parti Baath depuis l’arrivée au pouvoir de Bachar Al-Assad. Les politiques d’aménagement du territoire et de développement ont été sérieusement mises à mal par l’ouverture et la libéralisation de l’économie qui ont bénéficié à l’élite et aux classes bourgeoises moyennes et supérieures urbaines au détriment de la périphérie rurale, menacée par des années de sécheresse (2007-2010). Forcée de migrer vers les grandes villes, cette population s’est vue d’autant plus marginalisée avec la crise du logement qui entrainait en même temps un déclassement des classes moyennes citadines rejetées vers les périphéries (1). Ce mal-développement se superpose au manque de répartition des richesses, au clientélisme et à la corruption, soit un système dit du « crony capitalism » (2). Sur le plan politique et institutionnel, la société syrienne vit sous un régime autocratique qui se maintient, pour reprendre l’expression de Xavier Baron, sur le « triangle du pouvoir », c’est-à-dire le Parti Baath, l’armée, et la minorité alaouite (3). Enfin, une autre explication est le confessionnalisme et son instrumentalisation qui se sont greffés sur les antagonismes susmentionnés, par les acteurs locaux (les tenants de l’islam politique sunnite, les minorités religieuses) et régionaux (Axe « sunnite » représenté par la Turquie et les pays-membres du Conseil de Coopération du Golfe, Axe « chiite » patronné par la République islamique d’Iran). Tous ces facteurs expliquent la genèse de l’opposition armée.

A défaut de peser sur la résolution du conflit, chaque partie (co-)belligérante utilise son pouvoir discursif pour donner sa propre version, augmenter sa légitimité et condamner son adversaire. On observe ainsi deux extrêmes discursifs. D’un côté, Bachar Al-Assad affirme dès le début du conflit que la Syrie est victime d’un complot étranger visant à la déstabilisation du pays. Le 30 mars 2011, dans son discours devant le Parlement, le Président syrien revenait sur les soulèvements qui ont déclenché la crise syrienne deux semaines auparavant : « Je m’adresse à vous à un moment exceptionnel, où les événements et les évolutions semblent mettre à l’épreuve notre unité et notre altruisme. Les circonstances font que cette mise à l’épreuve se répète en tout temps, sous l’effet des complots continus qui s’ourdissent contre notre patrie » (4). En ce sens, le discours du régime s’arrime à deux principes concomitants : la souveraineté nationale/le refus d’ingérence étrangère sur le justificatif de l’existence d’une dichotomie normative entre l’interne (la Syrie) – l’externe (l’opposition venant de l’étranger) et la défense du pluralisme/laïcité/multi-confessionnalisme contre le terrorisme islamiste. De l’autre, l’opposition syrienne mobilisant un discours oeuvrant pour l’émancipation démocratique et la conquête des droits économiques et politiques du peuple face à un régime qu’elle considère illégitime, répressif et tyrannique qu’il s’agit de condamner.

Suite à la récente défaite militaire de Daech, ces deux discours sont réactivés et relayés par médias interposés. Le siège actuel de la Ghouta orientale, – tout comme l’était le siège d’Alep-est en 2016 – est un exemple illustratif de ces deux discours canoniques. Dans le premier discours, relayé par l’agence officielle syrienne SANA, par des sources militaires du régime ou des civils habitant les territoires sous l’autorité de l’Etat, l’Armée syrienne aidée par les Russes, veut libérer le territoire des djihadistes qui utilisent les civils comme boucliers humains, djihadistes qui terrorisent la population locale, bombardent les quartiers résidentiels et tuent des civils. Dans le second discours, relayé par les canaux anti-régimes – combattants, White Helmets, civils – via l’OSDH, l’armée du régime de Bachar Al-Assad bombarde les zones rebelles et massacre indistinctement la population qui s’y trouve.

Cela étant, il est toutefois important de noter que l’opposition armée est relativement absente du champs d’analyse médiatique. Plusieurs spécialistes du conflit syrien tels que Fabrice Balanche, Frédéric Pichon et Régis le Sommier estiment que la seule qualification de « rebelles » est insuffisante pour rendre compte de la réalité du terrain. Ce manque de précisions est dans certains cas comblé par une série de qualificatifs tels que « rebelles modérés, radicaux, djihadistes », etc. Mais là encore, comme le rappelle Aron Lund, spécialiste de la rébellion en Syrie, il n’y a pas de consensus : « Cela dépend de comment vous définissez le mot « modéré » […] S’agit-il de leur idéologie, du fait qu’ils ne commettent pas de violations des droits de l’homme ou s’agit-il simplement de groupes prêts à travailler sous les instructions de l’étranger ? » (5).

L’opposition armée dans le conflit syrien : enjeux et dynamiques

Dès le début de la crise en 2011, l’opposition syrienne au niveau national, s’organise en Comités de coordination locaux, représentée par une série d’intellectuels et hommes politiques d’obédiences diverses, de gauche (Georges Sabra, Michel Kilo, Aytham El Mana), libérale et islamiste (Frères musulmans et salafistes) (6). L’opposition transnationale se divise en trois groupes, qui remplissent la fonction de courroies de transmission entre la Syrie et l’extérieur. Premièrement, un réseau composé d’une variété d’intellectuels cosmopolites et d’activistes en faveur des droits de l’homme ayant fui la Syrie durant ces sept dernières années. Deuxièmement, le réseau des cyberactivistes, majoritairement formés par les enfants des premières générations d’exilés politiques syriens ayant fui la Syrie durant ou après les années 1980. Enfin, la dernière couche active sont les membres de l’opposition traditionnelle exilée (Frères musulmans, nationalistes kurdes ou encore divers leaders tribaux) (7).

L’opposition est institutionnalisée à l’extérieur par la création du Conseil national syrien (CNS) à Istanbul en octobre 2011, et la création de l’Armée syrienne libre (ASL) en décembre 2011. Enfin à Doha en novembre 2012, le CNS est englobé dans la Coalition nationale des Forces de la Révolution et de l’opposition syrienne (CNFOR). Cependant, les structures politiques de l’opposition syrienne sont progressivement prises en otage par les Frères musulmans et les agendas occidentaux à mesure que, sur le terrain, s’alimentent dans un cercle vicieux, militarisation, communautarisation et implications étrangères. Les structures politiques de l’opposition sont donc devenues « de plus en plus déconnectées de la réalité syrienne, incapables de fédérer autour d’elles les divers mouvements d’oppositions, prisonniers de querelles politiques, communautaires et d’ego » (8). A partir de 2012-2013, la radicalisation de l’opposition armée provoque sa fragmentation en divers groupes dont les principaux sont Jabhat al-Nusra, branche syrienne d’Al-Qaïda, l’ASL et ses affiliés, et le Front islamique – issu de la fusion du Front islamique de libération syrien et du Front islamique syrien. Si la rébellion s’inscrit dans la Realpolitik des puissances régionales, l’axe « sunnite » hostile au régime syrien et parrainé par l’Alliance atlantique – Arabie saoudite, Qatar, pays du Golfe et Turquie – semble incapable de fédérer cette dernière. Avec la reprise en main des forces pro-gouvernementales depuis l’intervention russe en 2015, plusieurs groupes rebelles se sont radicalisés par conviction, obligation tactique ou par opportunisme (9).

Dans ces conditions, l’armée syrienne libre s’apparente de plus en plus à un large réseau hétéroclite dont le nom ne serait qu’un label pour recevoir des soutiens politiques et militaires dans un contexte de radicalisation de la rébellion. En analysant la formation du Front sud de l’ASL en février 2014, le chercheur Aron Lund note que plutôt qu’une initiative propre, ce sont les responsables étrangers qui ont appelé les commandants rebelles à signer une déclaration déclarant leur opposition à l’extrémisme, condition préalable pour obtenir plus d’armes et d’argent (10). Ce manque d’initiative propre n’a pourtant pas empêché les Etats-Unis de fournir des missiles anti-tanks (TOWs) à des groupes radicaux officiellement affiliés à l’ASL. Par exemple, Liwa Shuhada Yarmouk opérant au sud de Damas était soutenu jusqu’à l’été 2014 par les Etats-Unis alors que ses combattants avaient secrètement prêté allégeance à Daesh (11). Autre exemple hors ASL, le mouvement Nour Ed-Din al-Zinki soutenu par les Etats-Unis jusqu’en 2015, avait décapité un enfant palestinien dans le camp de Handarat près d’Alep en juillet 2016 (12). De plus, ce même groupe a rejoint la coalition Jeych al-Fatah pourtant dominée par des islamistes radicaux dont le Front Fatah as-Sham (Ex- Front al-Nusra) lors des opérations militaires à Alep.

En mars 2016, l’Institute for the Study of War (ISW) compte entre 100’000 et 150’000 combattants rebelles, répartis dans différents groupes classifiables par capacités matérielles et idéelles (13). Fabrice Balanche montre que pour l’ensemble des rebelles, 19 à 20% sont des salafistes-djihadistes transnationaux, liés à Al-Qaeda ou Daech, et dont l’objectif est d’instaurer un califat mondial. 20 à 28% sont des salafistes-djihadistes nationaux, cherchant à établir une théocratie en Syrie. 16 à 22% regroupent des islamistes politiques de la mouvance des Frères musulmans, et enfin 30 à 45% sont des musulmans conservateurs – bien que qualifiés de « sécularistes » par l’IWS (14). Le Syria Research Group identifie en avril 2017 plus de 400 groupes rebelles qu’il classifie comme suit : l’opposition syrienne – ASL (134 groupes), ASL - Front sud (95 groupes) –, Ahrar as-Sham (67 groupes), islamistes indépendants (38 groupes), Hay’at Tahrir as-Sham (53 groupes), djihadistes transnationaux co-belligérants (10 groupes) (15). Il est relativement épineux d’effectuer une distinction sur une base idéologique entre les principales factions islamistes opérant sur le théâtre syrien. Si l’envergure combattante djihadiste varie entre la matrice idéologique des Frères musulmans et le salafo-wahabisme, il n’en demeure pas moins que dans leur pratique, les islamistes s’aliènent une large partie de la population. Si certains groupes se targuent de fournir l’accès aux ressources et infrastructures aux civils sous leur contrôle, les dérives documentées sur le terrain sont multiples. Ainsi, le groupe salafiste Ahrar as-Sham a délibérément privé (voire monnayé à coûts exorbitants) l’aide humanitaire à la population alépine (16). Dans la même optique, dans la Ghouta orientale, Jeych al-Islam (frériste-salafiste), Faylaq al-Rahman (frères musulmans), Haya’t Tahrir as-Sham (salafiste) et Ahrar as-Sham (salafiste) organisent le trafic tant alimentaire que celui du droit de passage par les tunnels conduisant dans les zones pro-gouvernementales (17). Enfin, les rebelles sont accusés d’utiliser les populations comme boucliers humains, bien qu’il soit aussi possible que les civils choisissent de rester dans les zones occupées par peur de représailles de l’armée syrienne (18). En dehors de l’état de siège, certains groupes armés ont imposé un ordre politico-religieux rigoureux. A Idleb, les rebelles – qui tiennent le gouvernorat depuis mars 2015 – ont imposé l’application de la charia, la mise en place de tribunaux islamiques et d’un système carcéral, le voile total et le niqab aux femmes, l’interdiction d’enseigner certaines matières comme la philosophie, de diffuser de la musique (19). A ces mesures fondamentalistes, s’ensuivrait une traque des homosexuels, des femmes accusées de prostitution ou d’adultère, des acteurs de la société civile opposés au gouvernement et de ceux suspectés à tort ou à raison d’avoir servi l’Etat syrien (20). Néanmoins, témoigner de la vie quotidienne dans le gouvernorat d’Idleb reste difficile et extrêmement dangereux (21).

Suite à la reprise d’Alep en décembre 2016, le rapport de force militaire favorable à l’axe syrien et entériné diplomatiquement par le processus d’Astana et la mise en place de zones de désescalade, confine les forces rebelles dans les zones de Idleb, le nord de Homs, la Ghouta orientale, la Syrie méridionale et la poche nord des environs de Afrin. En conclusion, le paysage de l’opposition armée à travers la Syrie s’est fracturé géographiquement (région nord-ouest, région nord-est d’Alep, enclave de Houla-Rastan, région de Damas, région méridionale), idéologiquement (larges spectres de l’Islam politique), structurellement (capacité de mener coordinations, fusions et coalitions) et diplomatiquement (soutien de la Turquie, Occident ou pays du Golfe), tout en subissant des changements extrêmement dynamiques.

Notes :
(1) BALANCHE, Fabrice. Syrie : Guerre civile et internationalisation du conflit, EurOrient, [Document électronique PDF], 2013, (N°41), p.4. Disponible sur : https://halshs.archives- ouvertes.fr/halshs-00841955.
(2) Ibid. p. 3.
(3) BARON, Xavier. Aux origines du drame syrien 1918-2013. Paris : Tallandier, 2013, p.125.
(4) Ambassade de Syrie en France, Discours de Son Excellence Le Président Bachar al-Assad devant le Conseil du Peuple syrien, Texte intégral en langue française, [En ligne]. [s.d.]. Disponible sur : http://www.ambassadesyrie.fr/Discours.php.
(5) « Syrie : qui sont ces “modérés” que Washington veut aider ? ». In : Le Point [En ligne], 19/09/2014. Disponible sur : http://www.lepoint.fr/monde/syrie-qui-sont-ces-moderes- que-washington-veut-aider-19-09-2014-1864710_24.php
(6) BALANCHE, Fabrice. Syrie : Guerre civile et internationalisation du conflit, EurOrient, [Document électronique PDF], 2013, (N°41), pp.14-30. Disponible sur : https://halshs.archives- ouvertes.fr/halshs-00841955.
(7) ALMQVIST, Adam. The Syrian Uprising and the Transnational Public Sphere : Transforming the Conflict in Syria. In WIELAND C. et al. The Syrian Uprising : Dynamics of an Insurgency [Document électronique PDF], 2013, University of St Andrews Centre for Syrian Studies, pp. 55-56. Disponible : https://ojs.st-andrews.ac.uk/index.php/syria/article/view/1461.
(8) BALANCHE F., op. cit., p. 12.
(9) EL-KHOURY, Bachir. « Qui sont les rebelles syriens ? ». In : Le Monde diplomatique [En ligne]. Décembre 2016. Disponible sur : https://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/EL_KHOURY/56922 .
(10) LUND, Aron. “Does the « Southern Front » Exist ?”. In : Carnegie Middle East Center [En ligne], mars 2014. Disponible sur : http://carnegie-mec.org/diwan/55054.
(11) EL-KHOURY, B., op. cit.
(12) CHULOV Martin. « Syrian opposition group that killed child “was in US-vetted alliance” ». In : The Guardian [En ligne], 20 juillet 2016. Disponible sur : https://www.theguardian.com/world/2016/jul/20/syrian-opposition-group-which-killed-child-was-in-us-vetted-alliance
(13) CAFARELLA, Jennifer. CASSAGRANDE, Genevieve. Syrian armed opposition powerbrokers [Document électronique PDF]. In : Institute for the study of war, Middle East Security Report, n°29, march 2016, 68 p. Disponible sur : http://www.understandingwar.org/sites/default/files/Syrian%20Armed%20Opposition%20Powerbrokers_0_0.pdf
(14) BALANCHE, Fabrice. “Status of the Syrian Rebellion : Numbers, Ideologies and Prospects “. In : The Washington Institute [En ligne]. Novembre 2016. Disponible sur : http://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/status-of-the-syrian-rebellion-numbers-ideologies-and-prospects.
(15) ROCHE, Cody. “Factions Fighting in the Syrian Civil War”. In : Bellingcat, the home of online investigations [En ligne]. Avril 2017. Disponible sur : https://www.bellingcat.com/news/mena/2017/04/29/factions-syrian-civil-war/
(16) Voir 13’28’’- 14’50’’. LCI La Chaîne Info, 24 Heures en Questions, 2016. Alep seule au monde [enregistrement vidéo]. LCI [En ligne]. 15 décembre 2016. Disponible sur : https://www.lci.fr/replay/replay-24-heures-en-questions-du-15-decembre-2016-alep-seule-au-monde-2017629.html.
(17) Voir 2’23’’ – 2’40’’. RTS, Radio Télévision Suisse, Forum. Combats terrestres dans la Ghouta orientale syrienne malgré la trêve, avec Fabrice Balanche [enregistrement audio]. RTS [En ligne]. 28 février 2018. Disponible sur : http://pages.rts.ch/la-1ere/programmes/forum/9352275-forum-du-28-02-2018.html
(18) Ibid.
(19) KOSTRZ Marie. « Idleb sous la férule de Jabhat Al-Nosra ». In : Orient XXI [En ligne]. 15 février 2016. Disponible sur : https://orientxxi.info/magazine/idleb-sous-la-ferule-de-jabhat-al-nosra,1202
(20) ZERROUKY, Hassane. « Idleb, le vrai visage des « rebelles » islamistes ». In : L’Humanité [En ligne]. 8 décembre 2016. Disponible sur : http://www.humanite.fr/idleb-le-vrai-visage-desrebelles-islamistes-628091.
(21) Voir Undercover in Idlib [enregistrement vidéo] réalisé par Jenan Moussa, RTS, Radio Télévision Suisse, Repérages web, 2017. Des images volées inédites montrent la vie à Idlib, sous contrôle djihadiste. RTS [En ligne]. 16 mai 2017. Disponible sur : https://www.rts.ch/info/sciences-tech/reperages-web/8625886-des-images-volees-inedites-montrent-la-vie-a-idlib-sous-controle-djihadiste.html

Publié le 19/03/2018


Léo Ruffieux est étudiant en Relations internationales au Global Studies International à l’Université de Genève, où il poursuit actuellement un Master Moyen-Orient. Il s’intéresse particulièrement à l’histoire et la géopolitique dans la région du Levant/Syrie historique, et en particulier au Hezbollah, au conflit israélo-palestinien et syrien.


 


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