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La coopération politique entre l’Amérique latine (Brésil, Chili, Venezuela) et la Palestine

Par Anaïs Mit
Publié le 05/06/2014 • modifié le 11/03/2018 • Durée de lecture : 12 minutes

VENEZUELA, Caracas : A woman with the Palestinian flag painted on her face takes part in a demonstration in front of the Israeli Embassy in Caracas to mark her support to the Palestinian people of Gaza on January 8, 2009. The Venezuelan government ordered the expulsion of Israel’s ambassador to Caracas to protest the Israeli military’s offensive in the Gaza Strip.

AFP PHOTO/THOMAS COEX

Le renouveau de la diplomatie

L’accroissement des visites

Déceler la présence d’un resserrement des liens diplomatiques entre les trois Etats latino-américains et la Palestine doit d’abord se faire par un constat : celui d’une hausse des visites entre les dirigeants de ces Etats, qui témoigne d’une volonté d’établir un dialogue direct entre eux. Ces rencontres sont l’aboutissement des orientations diplomatiques prises par les gouvernements d’abord prônées dans les discours. Elles sont finalement la transformation du discours en action, permettant alors de concrétiser une parole, et de la pérenniser. C’est le caractère « solidaire » des relations Sud-Sud mises en avant dans les discours que les représentants des trois Etats latino-américains tendent à confirmer par ces visites. C’est aussi montrer au monde leurs positions respectives quant à la question israélo-palestinienne, puisque la visite dans les Territoires palestiniens ou en Israël ne peut se faire de manière anodine. Les volontés des différents gouvernements ne s’expriment pas directement au début de la période étudiée, mais correspondent plutôt à une tendance d’un activisme sud-américain généralisé qui s’opère depuis quelques années à l’égard des pays en développement, et plus particulièrement du Moyen-Orient. L’on constate effectivement que les visites diplomatiques des trois gouvernements dans les Territoires palestiniens s’inscrivent d’abord dans des tournées régionales, avant d’être plus spécifiques à la Palestine et à Israël.

Le chef d’Etat brésilien Fernando Henrique Cardoso, durant ses deux mandats de 1995 à 2002, ne s’est jamais rendu dans un seul pays arabe. Plus encore, la dernière visite d’un chef d’Etat brésilien dans cette zone géographique remontait à celle de l’Empereur Pierre II dans l’Empire ottoman en 1876 ! En revanche, le Président brésilien Lula (2003-2011) se rend au Moyen-Orient à dix reprises [3], en particulier dans le cadre de ses trois tournées régionales en 2003, 2009 et 2010. La Palestine plus particulièrement a été une priorité des visites de la région. Le président Lula y effectue son premier voyage en 2003, sans visiter Israël. Les visites suivantes se font dans un contexte particulier : son voyage au Proche-Orient de mars 2010 s’est déroulé à une période sensible, puisqu’il a coïncidé avec une déclaration des autorités israéliennes relative au développement de la colonisation juive à Jérusalem Est et en Cisjordanie. Dans ce cadre, Lula avait fermement condamné la politique de colonisation d’Israël et insisté pour un retour au dialogue de paix. De fait, bien que le contexte n’appelle pas à l’approfondissement diplomatique, Lula s’est illustré par sa capacité à élargir ses horizons diplomatiques. L’arrivée à la présidence du Brésil de Dilma Roussef le 1er janvier 2011 est quant à elle synonyme d’une perte de vitesse de cette diplomatie active, puisque la priorité est d’abord donnée aux affaires intérieures. Néanmoins, l’Itamaraty (ministère des Relations extérieures) continue de suivre de près la question palestinienne. En témoigne la visite du ministre des Affaires étrangères, Antonio de Aguiar Patriota, en Israël et dans les Territoires occupés en octobre 2012 [4], qui constitue la première visite d’un représentant du gouvernement depuis l’acte de reconnaissance de l’Etat palestinien en 2010.

Le Venezuela connaît lui aussi un renouveau de sa diplomatie extérieure dû à l’activisme de son leader emblématique. Dès son arrivée à la tête de l’Etat, Hugo Chávez a en effet intensifié la politique extérieure de son pays en faveur du Sud. Comme pour le cas brésilien, une distinction est à faire entre le nouveau gouvernement et ses prédécesseurs, et celle-ci réside dans le degré de densité. En effet, le rapprochement avec la Palestine n’est pas chose inédite dans l’agenda de la politique extérieure vénézuélienne. En revanche, elle se voit accorder une priorité plus affirmée.

Le Chili quant à lui échappe un peu à cette politique des « tournées » pratiquées à la fois par le Venezuela et par le Brésil dès la fin des années 1990, et n’atteint pas le même degré d’ouverture dans ses relations extérieures que pour les deux autres cas étudiés. Cela ne signifie pas pour autant que soit mis de côté tout rapprochement avec le Moyen-Orient et l’Autorité palestinienne, comme en témoigne ce discours d’Heraldo Muñoz, ambassadeur du Chili auprès des Nations unies : « Considérant les ressources limitées du gouvernement, nous devons impulser une politique extérieure de positionnement sélectif dans des régions non-prioritaires […] ». Les principes de politique extérieure confirment également cette posture, affirmant que « les visites présidentielles permettent une diplomatie directe et une meilleure visibilité […] Je souhaite insister, bien que cela puisse paraître inutile, sur le fait que la diplomatie directe est une grande aide et un excellent outil pour le développement des intérêts de l’Etat. » [5]. La Palestine ne constitue pas en soi une priorité pour la diplomatie chilienne, et pourtant, la multiplication ces dernières années des visites des Présidents successifs chiliens dans la zone témoigne d’une attention particulière et d’un rapprochement progressif avec le pays. Sebastián Piñera a même été le premier représentant sud-américain à se rendre en Palestine, quelques mois seulement après avoir reconnu l’Etat palestinien, en janvier 2011 [6].

Les trois Etats latino-américains ont dont pratiqué une diplomatie de visites, mais cette dernière ne s’est pas faite à sens unique. Du côté des dirigeants palestiniens, les visites se multiplient aussi en Amérique latine, comme geste de reconnaissance au soutien dont ont fait preuve ces pays. Mahmoud Abbas réalise ainsi un tour d’Amérique latine en novembre 2009, visitant le Brésil, le Chili, l’Argentine, le Paraguay et le Venezuela. La venue au Venezuela est exceptionnelle car c’est la première fois qu’un représentant palestinien foule le sol vénézuélien : « Aujourd’hui, le 27 novembre, en cette après-midi fraîche, tout le Venezuela, notre peuple, nos soldats, nos travailleurs, notre gouvernement, nous tous te donnons la bienvenue, Président frère. Ta présence, sur cette terre, possède une profonde signification historique, morale, politique et intégrale » [7]. La présence palestinienne est également très forte lors des investitures des différents présidents brésiliens. Ainsi, Mahmoud Abbas a assisté à l’investiture de Dilma Rousseff le 1er janvier 2011, prononçant un discours dans lequel il remercie le Brésil pour son soutien indéfectible de ces dernières années à la cause palestinienne.

L’intensification des interventions au sein des instances internationales

Les visites gouvernementales des pays sud-américains s’inscrivent dans une démarche plus large qui consiste à intervenir le plus souvent possible au sein des instances internationales pour plaider la cause palestinienne. Il s’agit pour les trois pays sud-américains de se positionner sur la scène internationale à propos du conflit israélo-palestinien. Le Sommet Amérique du Sud-Pays Arabes sonne le début d’une accélération et d’une intensification de ces interventions. Ainsi, dans la Déclaration finale de Brasilia, les pays d’Amérique du Sud se sont plus engagés qu’à l’accoutumée sur la question palestinienne : le texte dénonce en effet la possession par Israël d’un arsenal nucléaire et défend la fin de l’occupation israélienne des territoires conquis en 1967. S’en suit, à l’occasion de la 2e réunion à Caracas des hauts représentants ASPA des 18 et 19 juillet 2006, l’élaboration d’une note spéciale sur la situation au Moyen-Orient qui souligne la préoccupation des Etats latino-arabes face à la détérioration des conditions de vie, et condamne le blocus illégal de la Bande de Gaza. Mais, la critique qui est faite à Israël dans ces instances internationales est plus ou moins virulente selon les logiques d’insertion internationale adoptées par les différents pays. Ainsi, Lula, Président du Brésil, déclarait lors de la session finale du Somme latino-arabe qu’il était « né dans la politique brésilienne en défendant l’Etat palestinien mais qu’[il n’a] pas non plus nié la nécessité de l’Etat d’Israël » [8]. A contrario, le Venezuela assimile Israël à un pays génocidaire, comme l’illustre un des discours d’Hugo Chávez à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU : « Feu impérialiste ! Feu fasciste ! Feu assassin ! Et feu génocidaire celui de l’Empire et d’Israël contre le peuple innocent de Palestine et le peuple du Liban » [9]. Les Etats sud-américains sont aussi à la tête d’initiatives significatives pour rendre plus visible la cause palestinienne sur la scène mondiale, avec notamment leurs partenaires du Sud. C’est ainsi que le Brésil a associé le ministre des Affaires étrangères palestinien, Ryad al-Malki, au Sommet des BRICS qui a eu lieu à Brasilia en mars 2010, et a organisé une réunion entre le représentant de l’Autorité palestinienne pour la politique étrangère et le Forum de dialogue IBAS en avril 2010. Le Venezuela, en 2013, a lui aussi été le lieu d’accueil d’un forum international pour la cause palestinienne, une réunion spéciale du Comité de Défense des Droits Inaliénables du peuple palestinien [10]. L’intention première de ce sommet a été, selon le représentant du Venezuela aux Nations unies, Jorge Valero, « d’évaluer les effets du nouveau statut d’Etat observateur de la Palestine ». Dans sa résolution finale, le Comité a exigé l’arrêt immédiat de l’occupation israélienne du territoire palestinien et a demandé à tous les Etats membres de l’ONU d’appuyer la sortie de ce territoire. De plus, le Comité a condamné la destruction des terres, des ressources hydrologiques, de l’infrastructure et des organisations comme conséquence de l’occupation perpétrée par l’Etat d’Israël en Palestine, tout en demandant aussi aux Etats membres [11] d’établir des relations diplomatiques pleines et réelles avec l’Etat du Moyen-Orient : « La Palestine remplit les critères pour être un Etat et elle est prête à l’assumer ». Le point final de ce sommet a été notamment de déclarer 2014 comme année de solidarité avec la Palestine. Le Chili quant à lui s’implique moins sur ce terrain et préfère s’en tenir aux relations bilatérales.

Les diplomaties vénézuélienne, brésilienne et chilienne ont effectué un changement profond en instaurant de nouvelles pratiques diplomatiques ; pratiques qui ne restent pas lettre morte et qui, dès le début de la période étudiée, s’institutionnalisent.

La concrétisation institutionnelle : matérialiser le discours

Par l’utilisation d’un discours libérateur des pays du Sud, les trois Etats latino-américains approfondissent les liens qu’ils souhaitent créer avec la Palestine, et participent de la création d’un monde qu’ils veulent pluriel et décentralisé. Cette vision prend toute son importance dans la réalisation concrète qui en a été faite, rendant ainsi palpables les discours et autres manifestations politiques en faveur de la cause palestinienne. Il s’agit alors pour ces Etats d’institutionnaliser et de pérenniser des discours en faits, des paroles en actes, permettant également à la Palestine de se rendre plus visible sur la scène mondiale.

Un réseau d’ambassades élargi

Le premier des trois Etats sud-américains à activer ses cellules diplomatiques avec la Palestine a été le Brésil. La représentation de l’OLP ouverte à Brasilia depuis 1975 est élevée en 1993 au rang diplomatique de Délégation Spéciale pour la Palestine. Ahmed Sobeh, représentant de l’OLP au Brésil depuis 1989, devient alors le premier chef de cette délégation. Promu directeur des Relations Internationales de l’Autorité palestinienne, il est remplacé en 1995 par Musa Amer Odeh. Et depuis 1998, la délégation palestinienne figure parmi la liste du corps diplomatique au Brésil. Ce n’est pourtant qu’en 2010 que le véritable changement s’opère puisque va être mise sur pied une Ambassade de la Palestine au Brésil, et c’est Mahmoud Abbas lui-même, lors de son voyage pour l’investiture de Dilma Rousseff, qui en a posé symboliquement la première pierre.

Le Chili a lui aussi très tôt rendu possible cette institutionnalisation des liens diplomatiques puisque dès le mois de mars 1990, Jiries al-Atrash fut le premier représentant palestinien officiellement mandaté au Chili. Mais c’est en mai 1992, avec la nomination d’Hussein Abdel Khaliq comme ambassadeur de Palestine, que les relations entre la Palestine et le gouvernement chilien se consolident durablement. Le 17 décembre 1992, une cérémonie d’adhésion aux revendications de l’OLP est organisée dans le Salon d’Honneur du Congrès National. La signature des Accords d’Oslo le 13 septembre 1993 accélère le processus. Le changement de statut de la délégation est de fait obtenu en 1994 : il s’agira dorénavant d’un Bureau de Représentation de la Palestine.

Le Venezuela, paradoxalement, tarde à ouvrir une délégation palestinienne en son giron, et il faudra attendre 2009 pour que soit ouverte une Mission Permanente de la Palestine à Caracas et le 18 avril 2013 pour que cette initiative soit concrétisée dans la pierre. Depuis 2009 cependant, les initiatives se sont multipliées, et le Venezuela est même devenu le premier pays au monde à abroger les visas d’entrée pour les Palestiniens.

Pour qu’elle fonctionne, toutefois, une relation diplomatique doit être réciproque. C’est le cas avec ces trois Etats, considérés comme les plus proactifs d’Amérique latine dans leur rapprochement avec l’Autorité Palestinienne. Le Chili est le premier pays du sous-continent à se doter dès avril 1998 d’une délégation auprès de l’Autorité palestinienne à Ramallah [12]. Une partie de la justification pour installer une représentation en Cisjordanie tient à la présence de ressortissants chiliens dans la région de Bethléem. Pour des raisons similaires, Lula, lors de sa rencontre en 2003 avec Nabil Shrat, chargé des relations extérieures de l’Autorité palestinienne, sollicite l’ouverture d’une Représentation diplomatique brésilienne à Ramallah ; représentation inaugurée en 2004. Le Venezuela se distingue des deux autres Etats dans la mesure où aucune représentation diplomatique vénézuélienne n’est encore présente sur le sol palestinien, bien que Ryad al-Malki, ministre palestinien des Affaires étrangères ait émis le souhait en 2013 que la Palestine puisse offrir le plus rapidement possible une résidence officielle à l’ambassade du Venezuela pour « montrer la gratitude et l’engagement du peuple palestinien » [13]. Le Venezuela se distingue également dans sa démarche diplomatique qu’il établit avec Israël, dans la mesure où leurs relations dépendent de la politique menée par Israël envers l’Autorité palestinienne. Ainsi, au moment de l’opération « Plomb durci » menée par Tsahal dans la bande de Gaza fin 2008, le dirigeant vénézuélien Hugo Chávez décide de rompre tout lien diplomatique avec l’Etat hébreu, en signe de protestation : il est alors le seul dirigeant de la région à rappeler son chargé d’affaires. Ce geste ne traduit pas en soi une remise en cause de l’existence de l’Etat d’Israël mais une opposition aux décisions prises par les décideurs politiques de ce pays [14].

Inclure la Palestine : la réorientation des ministères des Affaires étrangères

Le changement général de politique extérieure des trois pays étudiés vers une réorientation en direction du Sud et des pays en développement, implique nécessairement un renouvellement, une réforme des ministères des Affaires étrangères. Il s’agit désormais de rendre, non pas prioritaires, mais essentiels, les pays du Sud dans leurs perspectives et leurs actions diplomatiques, afin d’assurer la pérennité des acquis. La Palestine rentre largement en compte dans cette nouvelle orientation, dans le cadre plus général du rapprochement avec les pays du Moyen-Orient. Ainsi, au Brésil, une réforme profonde a été opérée durant les deux mandats de Lula à l’Itamaraty, ministère des Relations extérieures : le Département Afrique et Moyen-Orient a été séparé en deux, et la région moyen-orientale s’est vue dotée d’une division autonome et de la création d’un poste d’ambassadeur extraordinaire pour le Moyen-Orient, qui axe sa politique uniquement sur le processus de paix israélo-palestinien [15]. Le ministère chilien n’échappe pas non plus à cette tendance. Le Chili a en effet entamé de longues discussions à propos de la réforme de son service diplomatique, et le regroupement de l’Afrique, du Moyen-Orient, de l’Asie et de l’Europe au sein d’une seule entité à la Direction générale des relations économiques internationales (DIRECON) a été dissous. Le nombre important de parlementaires d’origine palestinienne au sein du Parlement National n’est pas étranger à l’élaboration de cette réforme puisqu’ils ont été nombreux à demander à ce que le gouvernement chilien accorde plus d’importance aux affaires extra-régionales.

Ainsi, avec la Palestine, les trois pays latino-américains ont déployé une politique active, resserrant des liens jusque là fragiles, voire inexistants. Resserrement diplomatique, prise de position dans les instances internationales : bien que ne constituant pas une priorité des politiques étrangères du Brésil, du Chili et du Venezuela, la Palestine a cependant pris ces dernières années une place de plus en plus importante.

Lire également :
 Entretien avec Elodie Brun - Les relations entre l’Amérique latine et le Moyen-Orient
 Le Brésil, nouveau médiateur dans le processus de paix israélo-palestinien
 Le Sommet ASPA : la concrétisation de la relation entre l’Amérique du Sud et le Moyen-Orient

Bibliographie :
 KHALIL, Ismael, « La promoción de las relaciones entre Estados latinoamericanos y árabes », Estudios Internacionales, n°84, octobre-décembre 1988, p.451-461.
 LEMOINE, Maurice, « L’Amérique latine s’invite en Palestine », Le Monde diplomatique, février 2011.
 REBOTIER, Julien, REVET, Sandrine, « Venezuela : dix ans de gouvernement Chávez », in Amérique Latine : la nouvelle donne politique et économique, Paris, La Documentation Française, 2009, p.39-51.
 ROLLAND, Denis, LESSA, Antônio Carlos (dir.), Relations internationales du Brésil. Les chemins de la puissance, Paris, L’Harmattan, 2010, 2 vol.
 ROMERO, Simon, « Venezuela Strengthens its relationships in the Middle East », The New York Times, 21 août 2006.

Publié le 05/06/2014


Elève à l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, Anaïs Mit étudie les Relations Internationales en master 2, après avoir obtenu une licence d’Histoire à l’Université de Poitiers. Elle écrit actuellement un mémoire sur la coopération politique, économique et culturelle entre l’Amérique latine (Venezuela, Brésil et Chili) et les Territoires palestiniens.


 


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