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La crise de Khurma (janvier 1918-mai 1919) et la gestion par la Grande-Bretagne du conflit entre le Nedjd et le Hedjaz (3)

Par Yves Brillet
Publié le 17/01/2019 • modifié le 08/04/2020 • Durée de lecture : 10 minutes

Portrait non daté du roi Abdel Aziz ibn Séoud d’Arabie Saoudite, 1er souverain de la dynastie saoudienne.

AFP

Lire la partie 1, et la partie 2

L’évolution de la situation : novembre-décembre 1918

L’avancée des forces britanniques et la défaite des Turcs renforcèrent la tendance à la temporisation. Le 16 novembre, A.T. Wilson fit savoir que Leachman, colonel nommé auprès d’Ibn Saoud, était trop occupé en Mésopotamie pour s’acquitter de sa mission auprès de ce dernier. Il informa l’India Office qu’il avait mis Riad au courant de la proclamation anglo-française du 8 novembre et assuré que le versement mensuel des 5 000 livres ne serait pas interrompu. A.T. Wilson insistait sur le fait que l’obstination du Chérif au sujet de Khurma pourrait avoir un effet négatif sur la confiance d’Ibn Saoud envers la Grande-Bretagne. Il considérait que Londres devait faire preuve de prudence dans ses relations avec Hussein et ajoutait que Philby avait rédigé un rapport exhaustif sur la situation dans le Nedjd ; il proposait qu’il fasse étape au Caire pour en discuter avant de rejoindre Londres (1).

En conséquence, Shuckburgh, membre du British Colonial Service, estima le 22 novembre qu’il n’y avait pas lieu de dépêcher un officier britannique auprès d’Ibn Saoud et que ce dernier ne risquait plus d’intriguer avec les Turcs. Il considérait dès lors qu’il était opportun d’attendre (2). De son côté, Philby continuait de soutenir la cause d’Ibn Saoud, soulignant que le gouvernement n’avait pas prêté suffisamment attention aux plaintes de Riad concernant les agressions répétées des forces chérifiennes contre Khurma. Philby insistait sur l’inéluctabilité d’un conflit si Hussein persistait dans sa politique d’agression et si le gouvernement britannique se refusait à intervenir ; il mettait également en garde contre la probabilité d’un succès wahhabite en cas de conflit ouvert entre le Nedjd et le Hedjaz. Pour Philby, deux alternatives s’ouvraient pour la Grande-Bretagne : interdire au Chérif toute action ultérieure dans l’attente d’un arbitrage ou reconnaitre l’autorité d’Ibn Saoud sur l’oasis (3).

Pour le haut-commissaire au Caire Wingate cependant, se basant sur les rapports en provenance du Hedjaz, les intentions belliqueuses d’Ibn Saoud ne faisaient pas de doute. Il télégraphia le 26 novembre que Riad avait procédé à un renforcement des effectifs des Ikhwan à Khurma (4). Le Foreign Office transmit l’information à l’India Office le 29 novembre, spécifiant qu’à la demande de Balfour, Montagu était invité à saisir les autorités compétentes à Bagdad pour qu’elles prennent les mesures nécessaires auprès d’Ibn Saoud (5).
Dans une minute datée du 4 décembre, Shuckburgh nota néanmoins qu’il ne comprenait pas la raison de cette méfiance systématique vis-à-vis de l’émir de Riad. Pour le Political Department de l’India Office, il semblait clair qu’Hussein était l’agresseur. Il considérait cependant que la défaite des Turcs et la fin des hostilités avaient radicalement transformé la situation et qu’il n’y avait aucune urgence à intervenir (6). Dans une lettre datée du 7 décembre adressée au Sous-secrétaire du Foreign Office en réponse à la note du 29 novembre, il attira l’attention sur la communication de Bagdad n°1438 en date du 29 novembre au sujet des commentaires de Philby. Le Political Department de l’India Office déclarait que le Secrétaire d’Etat pour l’Inde Montagu, après examen des documents, n’était pas convaincu de la nécessité de continuer de faire pression sur Ibn Saoud, qui ne manquerait pas de se rendre compte de l’évolution de la situation ainsi que de l’accroissement du pouvoir et du prestige d’Hussein suite à la défaite des Turcs et à l’occupation de Damas par les forces arabes. Ibn Saoud ne manquerait pas non plus de comprendre, malgré ses sentiments personnels, que son intérêt bien compris était de s’abstenir de toute action agressive envers Hussein. Montagu était ainsi disposé à laisser la situation évoluer par elle-même (7).

Le souhait de l’India Office de voir la situation se normaliser ne fut cependant pas suivi d’effet. Le 6 décembre, Wingate télégraphia au Foreign Office que des informations fournies par Hussein mentionnaient une attaque des Ikhwan et des forces d’Ibn Saoud dans la région de Dghadjab, localité située à proximité de la capitale du Hedjaz. Hussein déclarait que seule une sévère mise en garde de la part de la Grande-Bretagne pouvait éviter une crise ouverte avec son rival. Le Chérif suggérait que le gouvernement envoie un ultimatum à Riad enjoignant Ibn Saoud d’ordonner à ses troupes de se disperser. Depuis Djeddah, C.E. Wilson faisait état d’une concentration et d’un accroissement de l’activité des Ikhwan. Il estimait qu’Hussein avait de bonnes raisons de craindre l’influence grandissante du wahhabisme au Hedjaz et du danger que cela représentait pour la sécurité de La Mecque (8). Dans son télégramme du 6 décembre, Wingate soulignait que si le gouvernement britannique se montrait dans l’incapacité de venir à son secours, Hussein se trouverait contraint à l’abdication. Il ajoutait que la crainte de Wilson était justifiée par la présence des renforts envoyés par Riad. Pour Wingate, il était temps de se prononcer clairement en faveur d’Hussein et de demander immédiatement à Ibn Saoud de retirer ses troupes de la zone de Khurma. Le Caire considérait que des négociations en vue d’un arbitrage étaient superflues et que le soutien de Londres à Hussein devait être clairement établi (9). Le 12 décembre, le Haut-Commissaire au Caire transmit en urgence que les Ikhwan marchaient sur La Mecque sous le commandement d’un proche lieutenant d’Ibn Saoud. Rapportant les informations relayées par C.E. Wilson, il considérait que la situation devenait très sérieuse et que l’offensive wahhabite constituait une menace directe pour La Mecque. Wingate ajoutait que le gouvernement britannique ne pouvait tolérer une invasion du Hedjaz et demandait l’envoi immédiat d’un ultimatum à Ibn Saoud, le sommant de retirer ses troupes sous peine d’encourir de sévères mesures de rétorsion telles que la suspension de son allocation mensuelle (10).

Le 10 décembre, Bagdad avait réagi au télégramme du 6 décembre n°1827 du Caire. Considérant que Philby devait prochainement arriver en Egypte, le Commissaire civil en Mésopotamie suggérait d’attendre que ce dernier ait pu discuter de la situation avec Wingate avant qu’une décision ne soit prise. Bagdad ajoutait que si le gouvernement le jugeait utile, Ibn Saoud devait être averti suivant les recommandations faites par Wilson à Djeddah, ajoutant qu’il serait opportun de choisir ce dernier pour porter le message à Ibn Saoud (11). Le 12 décembre, l’India Office établit une note (envoyée le 13) adressée au Commissariat à Bagdad précisant que le gouvernement britannique avait toujours tenu à sauvegarder les intérêts légitimes d’Ibn Saoud et à éviter de prendre part dans les différends territoriaux entre le Nedjd et le Hedjaz. L’India Office ajoutait cependant que si, ainsi que l’indiquait le rapport de Wingate, Ibn Saoud et ses partisans menaient des opérations offensives dans le territoire du Hedjaz, Londres n’aurait pas d’autre choix que de reconsidérer sa position. L’India Office proposait dans ce cas d’avertir Ibn Saoud que s’il persistait et n’ordonnait pas à ses troupes de suspendre toute action de guerre contre le Hedjaz, et ne retirait pas les forces des Ikhwan placées à l’ouest de Khurma, le paiement de son allocation serait suspendu. Ce message destiné au Commissariat civil britannique à Bagdad stipulait que cette communication pourrait être directement portée à Ibn Saoud par le Colonel C. E. Wilson qui pourrait ainsi se faire une idée précise de la situation. Wingate serait chargé d’organiser la visite de Wilson si après en avoir discuté avec Philby, il l’estimait utile (12). Cette note fut transmise pour avis le 13 décembre avec une note manuscrite d’Arthur Hirtzel, sous secrétaire adjoint à l’India Office (13) destinée à E. Crowe du Foreign Office dans laquelle il estimait que, de son point de vue il n’y avait pas d’issue au conflit opposant Hussein et Ibn Saoud et qu’il faudrait les laisser seuls parvenir à une solution. Concernant le projet de visite à Riad, l’India Office considérait qu’il était opportun que Wilson puisse rencontrer Ibn Saoud afin de corriger les préventions des autorités britanniques au Caire à son égard. Il concluait en soulignant que la querelle entre Ibn Saoud et Hussein illustrait à quel point il était risqué de développer le système de contrôle par traité (trucial system), à l’intérieur de la péninsule, ajoutant que les autorités britanniques étaient impuissantes à empêcher Ibn Saoud de prendre La Mecque quand il le déciderait (14).

Wingate fut informé de la dépêche de l’India Office à Bagdad le 15 décembre (15). Le 17, il répondit qu’il consulterait Philby dès son arrivée au Caire mais qu’en raison de l’animosité existant entre le Chérif et l’émir de Riad et de la montée du fanatisme wahhabite au Nedjd, il proposait que l’avertissement à l’intention d’Ibn Saoud soit porté depuis Bagdad sous l’autorité du Chief Political Officer, ce qui constituait le canal habituel de communication avec Riad (16). Le 19, après avoir rencontré Philby, il télégraphia à Londres que ce dernier était d’accord pour estimer qu’en raison des circonstances, la visite d’un officier britannique au Nedjd depuis le Hedjaz n’était pas opportune (17).
Le 23 décembre, le Foreign Office demanda à Montagu s’il approuvait la suggestion faite par Wingate de faire porter le message destiné à Ibn Saoud par un membre de l’administration britannique en Mésopotamie. Le 24, l’India Office transmit à Bagdad et au vice-roi la décision du gouvernement d’utiliser les services du Commissariat civil pour communiquer avec Ibn Saoud (18). Dans une minute récapitulative du 21 décembre, Shuckburgh avait cependant estimé qu’il était opportun d’attendre les résultats des conversations entre Philby et Wingate avant d’envoyer des instructions précises à Bagdad. Il attirait également l’attention sur le mémorandum de Philby du 13 août, qui selon lui exposait le cas d’Ibn Saoud de manière tout à fait convaincante et particulièrement sur la conclusion du rapport qui soulignait que le conflit entre les deux protagonistes résultait de l’incompatibilité de leurs ambitions. Shuckburgh ajoutait que les conclusions de Philby concernant la question de la délimitation de la frontière entre le Nedjd et le Hedjaz étaient favorables à Ibn Saoud, ce qui ne pouvait manquer de déplaire à Hussein (19).

A la suite de ces échanges entre le Foreign Office, l’India Office et le commissariat britannique à Bagdad, l’Army Council exprima son inquiétude concernant l’avancée wahhabite en direction de La Mecque. L’Army Council considérait que les pressions sur Ibn Saoud ne pouvaient s’avérer efficaces et demandait donc au gouvernement, en plus des mesures proposées par le Foreign Office et transmises à Wingate, d’adopter une politique plus directe annonçant clairement sa détermination à apporter son concours à Hussein contre toute tentative d’agression. L’Army Council se déclarait prêt à envoyer du matériel et des troupes musulmanes pour aider le Chérif (20).

Au Caire Wingate s’inquiétait de la progression des Ikhwan. D’après les rapports de C.E. Wilson à Djeddah, les injonctions en direction d’Ibn Saoud ne suffiraient pas à empêcher le déclenchement d’un affrontement direct entre le Nedjd et le Hedjaz. Riad devait être mis en demeure d’ordonner le retrait de ses troupes et sommé d’évacuer la zone de Khurma. Wingate demandait des instructions précises en ce sens (21). Suite à la requête de l’Army Council, Balfour fit pour sa part savoir qu’il ne voyait pas d’objection à l’envoi de troupes et de matériel pour soutenir Hussein (22).

Le 28 décembre, l’India Office prit acte de la lettre du 25 et de la communication de Wingate datée du 23 (n°1927), insistant pour qu’Ibn Saoud ordonne aux Ikhwan de se retirer à l’est de Khurma et de renoncer également à toute action hostile envers le Hedjaz. L’India Office précisait que, selon Montagu, la mise en garde envisagée était suffisante et que toute décision finale concernant la question de Khurma pouvait être remise à plus tard. La note du 28 décembre spécifiait que Montagu ne faisait pas d’objection aux demandes de l’Army Council à condition que les troupes soient exclusivement affectées à la défense de La Mecque (23). Une minute rédigée le 26 décembre par Shuckburgh fit le point de la situation. Il espérait que la Grande-Bretagne n’entreprendrait rien qui puisse préjuger de la solution au problème de la rivalité entre Hussein et Ibn Saoud. Notant qu’il était difficile de se faire une idée précise de la situation, il estimait cependant que d’après les informations en possession de l’India Office et du Foreign Office, il y avait de bonnes raisons de penser que le Hedjaz et non le Nedjd était responsable du regain de tension à Khurma. Il considérait que l’argumentaire de Philby dans son mémoire du 13 août montrait qu’en dépit de la situation géographique de l’oasis, la cause d’Ibn Saoud était défendable (24).

Le 27 décembre, Wingate rapporta la teneur de son entrevue avec Philby. Les deux hommes s’étaient entendus sur le fait que les revendications d’Hussein et de Philby étaient incompatibles. Hussein recherchait le soutien de la Grande-Bretagne pour établir une influence hégémonique sur les Etats arabes autonomes permettant ainsi de garantir la prédominance du sunnisme. Ibn Saoud, pour sa part, s’appuyant sur le traité de 1915, cherchait à établir son autorité sur l’Arabie centrale et à reconstruire l’Etat wahhabite. Pour Wingate, en tenant compte des normes européennes habituelles, la position d’Hussein semblait plus légitime, mais il n’en demeurait pas moins que les partisans d’Ibn Saoud avaient le contrôle de Khurma. Se référant au télégramme n°1354 indiquant que le gouvernement britannique ne forcerait pas Ibn Saoud à évacuer Khurma, Wingate annonçait qu’il allait tenter de convaincre Hussein d’accepter une démarcation provisoire entre le Hedjaz et le Nedjd. Il ajoutait cependant craindre le chantage à l’abdication du Chérif (25). Devant l’urgence de la situation, Hussein invita son fils Feisal à insister auprès des autorités britanniques pour qu’elles rompent leurs relations avec Ibn Saoud (26). Le 4 janvier, Wingate relaya le télégramme de C.E. Wilson qui indiquait qu’Hussein menaçait d’abdiquer si l’occupation de Khurma se prolongeait. Selon le Résident à Djeddah, le mouvement wahhabite pouvait être contrôlé si Ibn Saoud acceptait de retirer ses troupes. Riad devrait être informé qu’une concentration de forces hostiles à proximité de La Mecque et de Taif constituait une réelle menace pour la sécurité du Hedjaz, qui ne pouvait être tolérée en raison des obligations de la Grande-Bretagne envers le Chérif (27). Le 7 janvier, Feisal fit savoir à Londres qu’Ibn Saoud utilisait Khurma comme base arrière pour conquérir le Hedjaz et annonça son intention d’intervenir militairement. Il demandait également au gouvernement de faire pression sur Ibn Saoud (28).

Notes :
(1) Telegram from Political n°9854 dated 15th Nov. 1918.
(2) Minute by Shuckburgh, 22nd Nov. 1918.
(3) From Political, Baghdad n°1438, 29th Nov. 1918. High Commissioner, Cairo’s Telegram to FO n°1765, 26th Nov. 1918, Philby’s comments from Basra as follows.
(4) Cypher telegram from Sir R. Wingate n°1765 A, Cairo, 26th Nov. 1918.
(5) Foreign Office to Under Secretary of State, India Office, 29th Nov. 1918.
(6) Minute by Shuckburgh, 4th Dec. 1918.
(7) Draft Letter (signed Shuckburgh), India Office, Political and Secret Department, to Under Secretary of State, Foreign Office, 7th Dec. 1918.
(8) CAB/24/145/38, Eastern Report n° XCVIII, 12th Dec. 1918.
(9) Telegram from Sir R. Wingate n°1827, Cairo, 6th Dec. 1918.
(10) Telegram from Sir R. Wingate to Foreign Office n° 1857 Urgent, Cairo, 10th Dec. 1918,
(11) Telegram from Political, Baghdad, 9th Dec. 1918.
(12) Secretary of State to Civil Commissioner, Bagdad, 13th Dec. 1918, to be repeated to Viceroy, Foreign Dept.
(13) Arthur Hirtzel, 1870-1937, India Office, 1894, Sous-secrétaire adjoint 1917-1924.
(14) Minute, Arthur Hirtzel to Sir Eyre Crowe.
(15) Telegram to Sir R. Wingate, Cairo, Foreign Office 15th Dec. 1918.
(16) CAB 24/145/39, Eastern Report, n° XCIX, 19th Dec. 1918.
(17) Telegram Sir R. Wingate to Foreign Office n°1919, 19th Dec. 1918.
(18) Foreign Office to the Under Secretary of State, India Office, 23rd Dec. 1918 ; Telegram, Secretary of State to Viceroy, 24th Dec. 1918.
(19) Minute John Evelyn Shuckburgh, 21st Dec. 1918.
(20) Army Council M.I.2, to Under Secretary of State, Foreign Office, 23rd Dec. 1918.
(21) Telegram from Sir R. Wingate n°1927, 23rd Dec. 1918.
(22) Under Secretary of State, Foreign Office, to Under Secretary of State for India, 25th Dec. 1918.
(23) Draft letter, India Office to Foreign Office, immediate, 28th Dec. 1918.
(24) Minute by Shuckburgh, 26th Dec. 1918.
(25) Telegram from Sir R. Wingate to Foreign Office, 27th Dec. 1918, File 2189/1913/9, IOR /L/PS/10/390.
(26) Telegram from Sir R. Wingate to Foreign Office, 2nd Jan. 1919.
(27) Telegram from Sir. R. Wingate to Foreign Office n° 1953, 4th Jan. 1919. CAB/54/145/42 Eastern Report, n° CII, 9th Jan 1919.
(28) Feisal to Secretary of State, 7th Jan. 1919.

Publié le 17/01/2019


Yves Brillet est ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure de Saint Cloud, agrégé d’Anglais et docteur en études anglophones. Sa thèse, sous la direction de Jean- François Gournay (Lille 3), a porté sur L’élaboration de la politique étrangère britannique au Proche et Moyen-Orient à la fin du XIX siècle et au début du XXème.
Il a obtenu la qualification aux fonctions de Maître de Conférence, CNU 11 section, a été membre du Jury du CAPES d’anglais (2004-2007). Il enseigne l’anglais dans les classes post-bac du Lycée Blaringhem à Béthune.


 


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