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D’un protectorat britannique fondé sur l’industrie perlière et la pêche à un Etat indépendant rentier – riche en hydrocarbures – le Qatar est devenu, en une cinquantaine d’années, l’un des pays avec le PIB par habitant le plus élevé du monde. La découverte du pétrole en 1949 mais surtout celle d’un immense gisement gazier en 1971 – constituant une exception dans une région dominée par l’or noir – propulse le pays dans une politique de modernisation sans précédent. Si sa rente lui permet de jouir de revenus immenses et de gagner un poids diplomatique considérable, le Qatar entreprend rapidement un processus de diversification économique. Le contre-choc pétrolier des années 1980, la volatilité des prix du baril et du gaz et la considération de la question climatique en sont notamment des facteurs directs. Le Qatar développe rapidement des partenariats stratégiques avec le reste du monde et s’illustre au travers de son soft-power, avec ses médias et ses investissements artistiques et sportifs. Sa politique étrangère est souvent qualifiée de « paradoxale », tant des acteurs multiples et parfois ennemis gravitent autour de la monarchie gazière. À l’instar de ses voisins du Golfe, le Qatar profite notamment de la mise en retrait des anciens grands centres décisionnaires de la région (Bagdad, Le Caire, Téhéran ou Damas) pour s’imposer et devenir une place incontournable de négociations et médiations historiques. Dès lors, quels sont les fondements du Qatar moderne et quelles sont ses ambitions économiques et diplomatiques futures ?
Nous verrons d’abord que l’exploitation des hydrocarbures, centrée autour du pétrole, mais surtout autour du gaz naturel, est la condition du « miracle qatarien » [1]. Propulsant les revenus du pays, elle opère de grandes transformations sociales, économiques et politiques pour la population. Rentier et inséré dans le jeu international, le Qatar entreprend rapidement une diversification économique, et engage une politique étrangère singulière, via un soft-power multidimensionnel et la création d’alliances plurielles, parfois qualifiées de « paradoxales ».
Pendant la Première Guerre mondiale et alors que le Qatar est sous tutelle turque depuis 1872 [2], les Ottomans présents sur le territoire se rendent aux Britanniques – qui profitent depuis plusieurs années de la baisse de l’influence de l’Empire ottoman dans la péninsule Arabique pour s’y implanter [3]. Le 3 novembre 1916, la Grande-Bretagne signe avec le Qatar un traité de protection qui instaure de facto un protectorat, et reconnaît le cheikh Abdallah Ibn Qasim al-Thani comme souverain légitime. En plus de se défaire de l’influence de l’Empire ottoman, le Qatar – dépendance du Bahreïn jusqu’en 1867 – se préserve des velléités de la dynastie bahreïnie al-Khalifa. Visant à assurer la sécurité de la route des Indes et semblable aux accords signés avec les autres principautés du golfe Persique [4], le traité du 3 novembre 1916 stipule que le Qatar ne peut céder de territoires à aucune autre puissance que la Grande-Bretagne et ne peut s’engager dans des relations diplomatiques sans son accord. En échange, les Britanniques assurent sa protection contre les agressions extérieures.
À cette époque, les revenus de la monarchie proviennent essentiellement de la pêche, de l’industrie perlière ainsi que de la construction navale. La Grande Dépression des années 1930 – qui fait chuter le volume des exportations – et l’arrivée sur le marché des perles de culture japonaises – moins chères à produire – plongent le protectorat dans une crise économique sans précédent. De surcroît, le Qatar se voit imposer à partir de 1937 un embargo par le Bahreïn, suite à un différend territorial sur la ville d’al-Zubarah. Parallèlement et alors que les hydrocarbures sont progressivement découverts dans la péninsule Arabique, une première concession onshore (exploitation à terre) est accordée en 1926 à l’Anglo-Persian Oil Company, puis finalement transférée en 1928 à la Petroleum Development (future Qatar Petroleum Company) suite à la signature de l’accord dit de la « Ligne rouge ». Ce dernier, conclu le 31 juillet 1928 par les cinq partenaires de la Turkish Petroleum Company [5], érige les principes de l’exploitation de toute concession existante dans les anciens territoires de l’Empire ottoman [6]. Les compagnies pétrolières internationales ne peuvent exploiter personnellement tout nouveau gisement, créant de facto un gigantesque monopole pétrolier sur la région. En découle la création de consortiums pétroliers, répartis géographiquement – dont la filiale Petroleum Development – qui seront plus tard nationalisés par les nouveaux pays indépendants.
En 1939, le premier gisement de pétrole est découvert à l’ouest du Qatar, dans la région de Dukhan mais l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale retarde son exploitation, qui ne débute finalement qu’en 1949. En 1951, le pays produit près de 46 500 barils de pétrole par jour et récolte 4,2 millions de dollars [7], lui permettant d’enclencher son premier processus de modernisation via la construction d’une école, d’un hôpital, d’une usine de dessalement et d’une centrale électrique [8]. Une seconde concession offshore (exploitation en mer) est accordée en 1952 à la Shell Company of Qatar, qui rachète la majorité des droits d’exploration sur les gisements en mer qatariens. En 1960, la compagnie pétrolière anglo-néerlandaise découvre les champs d’Idd Al-Shargi et de Maydan Mahzam et en 1970, celui de Bul Hanine. Au même moment, en 1967, la défaite de l’Égypte, de la Jordanie et de la Syrie face à Israël lors de la Guerre des Six Jours alimente un élan panarabe, qui conteste de plus en plus le poids des puissances étrangères (britannique, américaine, française et hollandaise) dans la région. Le Koweït – alors protectorat britannique depuis 1899 – proclame son indépendance le 19 juin 1961. Finalement, la réduction du budget de la défense britannique, qui passe de 6,2 milliards de dollars en 1967 à 5,5 milliards de dollars en 1968 [9] pousse le gouvernement travailliste à retirer ses troupes du golfe Persique. Bien que le Royaume-Uni envisage d’abord la création d’une fédération des États de la côte des Pirates – pour assurer la sécurité de la route des Indes – les négociations entre les États de la Trêve (actuels Émirats arabes unis), le Bahreïn et le Qatar échouent. Le 15 août 1971, le Bahreïn proclame son indépendance, suivi du Qatar le 1er septembre 1971 puis des Émirats arabes unis le 2 décembre 1971. Si l’indépendance qatarie se fait sans heurts, le cheikh Ahmad ben Ali al-Thani est destitué en faveur de son cousin, le Premier ministre Khalifa ben Hamad al-Thani, dès 1972.
Nouvellement indépendant, le Qatar se lance dans la nationalisation de ses ressources pétrolières, en employant une politique de la participation. En 1973, le gouvernement acquiert 25% des parts de la Qatar Petroleum Company (QPC) sur les concessions onshore et 25% des parts de la Qatar Shell Company (QSC) sur les concessions offshore. Il crée en 1974 l’entreprise d’État Qatar Petroleum (QP), qui obtient finalement le contrôle total des concessions de la QPC en 1976 et celles de la QSC en 1977. Si la nationalisation de l’industrie pétrolière bouleverse l’économie de la monarchie en augmentant considérablement ses revenus, le contre-choc pétrolier des années 1980 rend compte de l’ambiguïté de la rente. Conséquence directe des deux chocs pétroliers de 1973 et 1979, les pays producteurs assistent d’abord à l’envolée du prix du baril, puis à sa drastique chute entre 1985 et 1986, passant de 25 à 10 dollars [10]. Entre 1979 et 1983, la production qatarie passe de 506 000 à 315 000 barils par jour [11], faisant chuter son PIB de près d’un quart entre 1981 et 1983 [12]. Cet événement explique notamment la nouvelle focalisation du gouvernement sur le gaz naturel, qui découvert en 1971, est communément admis comme la condition du « miracle qatarien » [13].
Le Qatar commence dès 1949 à produire du « gaz associé » [15], présent en solution dans le pétrole, qu’il torche systématiquement (processus de brûlage des excédentaires d’hydrocarbures) lors de l’exploitation de la matière brute. Le premier gisement de gaz naturel de North Dome (ou South Pars [16]) est découvert par la Qatar Shell Company en 1971. Situé à cheval entre les eaux territoriales de l’Iran et du Qatar, sa découverte marque une rupture dans une région dominée par le pétrole. Composé de près de 50 900 milliards de mètres cubes de gaz [17], il projette directement le Qatar au 3ème rang des réserves mondiales de gaz (près de 14% [18]), derrière la Russie et l’Iran. Sa démographie lui offre un avantage particulier face à ses concurrents : en 1985, le Qatar compte 370 000 habitants [19], contre 47,5 millions pour l’Iran [20] et 143,9 millions pour la Russie [21]. N’ayant donc que très peu de besoins énergétiques internes par rapport aux géants russes et iraniens, il peut destiner la quasi-totalité de sa production à l’exportation, lui assurant des revenus considérables.
L’exploitation et la commercialisation de North Dome commencent plus tardivement, dans les années 1980, notamment en raison des conséquences budgétaires du contre-choc pétrolier. En 1984, le gouvernement crée la QatarGas, entreprise d’État qui mise sur la liquéfaction du gaz (GNL), procédé qui facilite son transport et son exportation par bateaux-citernes. En septembre 1991, les infrastructures de production, de transformation et de transport sont achevées à Ras Laffan, ville industrielle du Nord du pays. Les premières exportations de GNL, en 1992, sont destinées au cercle régional, et plus particulièrement aux pays membres du Conseil de Coopération du Golfe. En 1995, l’émir du Qatar est victime d’un coup d’état opéré par son fils, le cheikh Hamad ben Khalifa, alors que celui-ci est en visite à Genève. La tentative de coup d’état de 1996 [22], qu’essuie le nouvel émir, renforce sa volonté de gagner en influence. Dès 1996, les premières exportations à destination du Japon sont réalisées, et la production de GNL devient la priorité économique du nouveau souverain. Dans les quinze années suivantes, près de quatorze usines de GNL sont construites, en partenariat avec des sociétés occidentales [23]. À partir de 2000, plus de 50% des investissements entrepris dans le secteur des hydrocarbures sont en relation directe ou indirecte avec des projets d’exploitation du North Dome [24]. La production de GNL est en constante évolution, passant de 28 milliards de m3 en 2000, à 66 milliards en 2007 et 112 milliards en 2010 [25]. En 2007, le Qatar dépasse l’Indonésie et devient le premier producteur mondial de GNL [26], avant d’être détrôné en 2020 par l’Australie. La demande se fait de plus en plus forte, notamment en Chine et en Inde [27].
Au début des années 2010, le pays se lance dans la production et l’exportation de GTL (Gas-to-Liquid). À l’instar du GNL, le GTL est transformé en substance liquide via le procédé Fischer-Tropsch mais dans le but de créer du carburant synthétique (et non dans l’unique but de faciliter son transport). Possédant de meilleures propriétés de combustion, il est désigné comme plus « propre » que le gazole standard, car dépourvu de composantes comme le souffre ou les métaux. Souhaitant s’aligner sur l’agenda mondial, notamment en matière d’alternatives énergétiques, le gouvernement pilote trois grands projets. L’usine de transformation de gaz naturel, Oryx GTL, dirigée par Qatar Petroleum et Sasol est mise en service en 2007, à Ras Laffan. En 2011, le plus grand champ de transformation de gaz du monde, Pearl GTL ouvre, détenu par Qatar Petroleum et Shell. Enfin, au début des années 2010, QatarGas et ExxonMobil annoncent la création d’une nouvelle usine de GTL, Barzan GTL, dont la mise en service est prévue pour 2017. Reportée plusieurs fois à cause de fuites dans le gazoduc, l’avancée du projet n’a pas été communiquée par le gouvernement.
L’exploitation des hydrocarbures au Qatar bouleverse l’organisation de la société. D’un territoire composé de villages tribaux, le pays devient ultra-moderne, très urbanisé et connait un « boom démographique » sans précédent, contraignant le gouvernent à adopter de grandes réformes sociales, politiques et économiques.
D’un protectorat britannique, s’appuyant sur l’industrie perlière à un Etat indépendant rentier, le Qatar connaît en peu de temps de nombreuses transformations économiques, sociales et politiques. La découverte du pétrole en 1971 mais surtout le premier choc pétrolier de 1973 permet au pays d’obtenir une réserve de devises étrangères considérable. Contrairement à son voisin saoudien, il ne se lance pas directement dans une politique massive de grands travaux [28], mais mise sur la construction d’infrastructures essentielles, comme les routes, ponts ou malls – sur le modèle américain. Cette première modernisation a des conséquences très nettes sur les organisations sociales et territoriales : en 1980, près de 90% de la population qatarienne est urbaine [29] et les solidarités tribales se voient bouleversées. Avant réparties distinctement sur le territoire (la tribu Al Bidda sur l’actuel Doha, la tribu Al Wakrah dans le sud du pays ou la tribu Zubara dans le nord), les qatariens se voient mélangés dans les villes. Entre 1980 et 1981, le gouvernement attribue plus de 2 500 logements populaires aux familles démunies, comprenant notamment la gratuité du terrain, de l’eau et de l’électricité [30].
À cette urbanisation massive, s’ajoute une croissance démographique importante : alors que le pays ne compte qu’environ 120 000 habitants lors de son indépendance en 1971 [31], sa population est triplée en 1985. À l’instar de ses voisins du Golfe, la politique volontariste menée par l’émir nécessite une importante main d’œuvre étrangère. Dans les secteurs de la construction, des travaux publics, des plateformes pétro-gazières et des services à la personne, la plupart des travailleurs sont issus d’Inde, du Bangladesh, du Pakistan, des Philippines ou du Sri Lanka [32]. En 1985, la population asiatique représente 75% de la main d’œuvre [33]. Une seconde catégorie d’immigrés, plus qualifiée et issue du Proche-Orient, du Soudan et du Maghreb, est répartie dans les domaines de l’éducation, de la banque et dans les ministères. En 1975, 56,9% [34] de la population qatarienne est immigrée. Cette part diminue au milieu des années 1980 (52,3% en 1985 [35]), pour finalement être redynamisée par le nouvel émir à partir de 1995. En 2002, elle atteint 72% de la population [36] et 90% en 2018 [37]. La population qatarienne dépasse finalement la barre symbolique du million d’habitants en 2006, et celle des deux millions en 2013 [38].
Pour répondre aux besoins grandissants de la population, le gouvernement lance de nombreuses politiques sociales. Les soins médicaux deviennent gratuits pour les Qatariens [39] et de nombreux centres hospitaliers et écoles sont construits. L’université du Qatar est agrandie en 1977, et de nouveaux partenariats internationaux voient le jour : en 2003, la Texas A&M University at Qatar (branche de la Texas A&M University de College Station) ouvre, suivie de la Georgetown University in Qatar (campus délocalisé de la Georgetown University de Washington DC) en 2005 et de HEC et UCL en 2010. En 2002, le gouvernement crée le Conseil de l’Éducation, pour les réformes éducatives, et en 2004, le Permanent Population Commitee, chargé de mesurer les besoins de la population, notamment sur les questions environnementales. Hamad Ibn Khalifa al-Thani (1995-2013) continue les réformes politiques débutées par son père. En 2003, une femme est nommée ministre de l’Éducation [40] et une nouvelle constitution entre en vigueur en 2004.
La découverte et l’exploitation des hydrocarbures permet donc au Qatar d’entamer ses premières politiques de modernisation qui bouleversent les organisations sociales, économiques et politiques qatariennes. Alors que le piège de la rente est rapidement mis en exergue, le pays cherche à diversifier son économie et s’affirmer sur la scène internationale, notamment via l’utilisation d’un soft power hyper-actif et la création d’alliances stratégiques.
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Justine Clément
Justine Clément est étudiante en Master « Sécurité Internationale », spécialités « Moyen-Orient » et « Renseignement » à la Paris School of International Affairs (PSIA) de Sciences Po Paris. Elle a effectué un stage de 5 mois au Centre Français de Recherche de la Péninsule Arabique (CEFREPA) à Abu Dhabi en 2021, où elle a pu s’initier au dialecte du Golfe. Elle étudie également l’arabe littéraire et le syro-libanais.
En 2022 et 2023, Justine Clément repart pour un an au Moyen-Orient, d’abord en Jordanie puis de nouveau, aux Émirats arabes unis, pour réaliser deux expériences professionnelles dans le domaine de la défense.
Notes
[1] Nabil Ennasri, Qatar, sous la direction de Mathieu Guidère, De Boeck Supérieur, 2013.
[2] En 1872 et contre la volonté de son père, le fils du cheikh Muhammad Ibn Thani accepte une alliance avec l’Empire ottoman, plaçant le Qatar sous la tutelle des Turcs.
[3] Nabil Ennasri, Qatar, sous la direction de Mathieu Guidère, De Boeck Supérieur, 2013.
[4] Mascate (1856), les États de la Trêve (1892), Oman (1891) et le Koweït (1899) ont tous signé un accord de paix semblable avec la puissance britannique.
[5] L’Anglo-Persian Company (aujourd’hui BP), la Royal Dutch Shell, la Compagnie française des pétroles (aujourd’hui Total), Near East Development Corporation et Mobil (toutes deux désormais ExxonMobil).
[6] Cet accord inclut la Turquie, la Syrie mandataire, la Palestine mandataire, la Transjordanie, la Mésopotamie britannique (actuel Irak), le Nedj et le Hijaz (actuels Arabie saoudite), le Yémen, les États de la Trêve (actuels Émirats arabes unis), le Qatar et le Bahreïn.
[7] Florence Renard-Gourdon, « Comment le petit Qatar est devenu si riche si rapidement », Les Échos, 10 juin 2017.
[8] Ibid.
[9] “U.K. military Spending and Defense Budget 1960-2021”, marcotrends.net.
[10] « Le contrechoc pétrolier de 1986 et la fin de la parenthèse 1970-1985 », universalis.fr.
[11] Données tirées de British Petroleum.
[12] Selon les données de la Banque Mondiale, le PIB du Qatar passe de 8,7 milliards de dollars en 1981 à 6,5 milliards de dollars en 1983.
[13] Nabil Ennasri, Qatar, sous la direction de Mathieu Guidère, De Boeck Supérieur, 2013.
[14] Ibid.
[15] Perla Srour-Gandon, « La stratégie économique du Qatar. Politique énergétique et diversification économique », Confluences Méditerranée, vol. 84, no. 1, 2013, pp. 45-57.
[16] Le gisement gazier porte un nom double, du fait de sa position géographique. Situé dans le Golfe Persique, il est souvent admis par le Qatar comme « North Dome » (car au nord du Qatar) et par l’Iran comme « South Pars » (car au sud de l’Iran).
[17] Selon l’International Energy Agency (IEA).
[18] Nabil Ennasri, Qatar, sous la direction de Mathieu Guidère, De Boeck Supérieur, 2013.
[19] Données tirées de la Banque Mondiale.
[20] Ibid.
[21] Ibid.
[22] Françoise Chipaux, « Une tentative de coup d’État a été déjouée au Qatar », Le Monde, 22 février 1996.
[23] Florence Renard-Gourdon, « Comment le petit Qatar est devenu si riche si rapidement », Les Échos, 10 juin 2017.
[24] Perla Srour-Gandon, « La stratégie économique du Qatar. Politique énergétique et diversification économique », Confluences Méditerranée, vol. 84, no. 1, 2013, pp. 45-57.
[25] Ibid.
[26] Nabil Ennasri, Qatar, sous la direction de Mathieu Guidère, De Boeck Supérieur, 2013.
[27] Perla Srour-Gandon, « La stratégie économique du Qatar. Politique énergétique et diversification économique », Confluences Méditerranée, vol. 84, no. 1, 2013, pp. 45-57.
[28] Nabil Ennasri, Qatar, sous la direction de Mathieu Guidère, De Boeck Supérieur, 2013.
[29] Ibid.
[30] Anne Montigny-Kozlowska, « Histoire et changements sociaux au Qatar », La péninsule arabique aujourd’hui. Tome II : Études par pays, Institut de recherches et d’études sur les mondes arabes et musulmans, 2013.
[31] Données tirées de la Banque Mondiale.
[32] Nabil Ennasri, Qatar, sous la direction de Mathieu Guidère, De Boeck Supérieur, 2013.
[33] Ibid.
[34] Salah Ferhi, « L’immigration arabe dans le monde », Migrations Société, vol. 125, no. 5, 2009, pp. 11-40.
[35] Ibid.
[36] Ibid.
[37] Angélique Mounier-Kuhn, « Sous blocus, la presqu’île du Qatar prend le large. Le nombre de nationaux, sujet délicat », Le Monde Diplomatique, octobre 2018.
[38] Nabil Ennasri, Qatar, sous la direction de Mathieu Guidère, De Boeck Supérieur, 2013.
[39] Ibid.
[40] Anne-Lucie Chaigne-Oudin, « Qatar », Les Clés du Moyen-Orient, 1er février 2010.
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