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Le Hezbollah, de la défense du territoire libanais à la défense de ses intérêts régionaux

Par Mathilde Rouxel
Publié le 02/03/2015 • modifié le 14/03/2018 • Durée de lecture : 13 minutes

LEBANON, Beirut : A giant poster of Iranian Supreme Leader Ayatollah Ali Khamenei overlooks the supporters of Hassan Nasrallah, the head of Lebanon’s militant Shiite Muslim movement Hezbollah, as he addresses supporters through a giant screen during a meeting in Beirut’s southern suburb of Mujammaa Sayyed al-Shuhada on January 30, 2015.

AFP PHOTO/JOSEPH EID

Comme le notent Walid Charara et Frédéric Domont, « alors que les autres islamistes arabes ont échoué à développer une solide base sociale, le Hezbollah a établi une alliance étroite avec l’État libanais et d’importants segments de la société [1]
 ». Le Parti s’est en effet construit comme un acteur incontournable de la scène politique libanaise, et a su, par des actions sociales et un soutien aux populations démunies, maintenir son pouvoir au sein de la communauté chiite. Son influence est telle que les négociations avec la coalition du 14-mars au pouvoir, qui souhaiterait le désarmement de la RIL, demeurent depuis des années houleuses et difficiles. Une part de la population libanaise, favorable aux supports américain et saoudien, s’inquiète toutefois des alliances du Hezbollah. En effet, son efficacité militaire, qui le rend si populaire, et son programme politique en fait un allié pour la Syrie et l’Iran face à ce que ces gouvernements appellent les « visées hégémoniques d’Israël ». L’espace médiatico-politique occidental présente d’ailleurs généralement la création du Hezbollah comme une émanation de la volonté de Damas et de Téhéran ; dans cette perspective, le parti serait financé par les deux grandes puissances parce qu’elles attendent de la milice libanaise, stratégiquement située, qu’elle mène une guerre d’usure contre Israël. Il semble cependant qu’il faille mesurer l’ampleur de ces influences [2] afin de comprendre, véritablement, ce qui engage le Hezbollah à s’impliquer de plus en plus et de manière de plus en plus manifeste dans les débats régionaux.

À l’aune d’une définition des actions du parti, il s’agit d’interroger la présence de la RIL sur différents conflits qui agitent aujourd’hui le Proche-Orient (Syrie, Irak), lorsque le Hezbollah se définissait jusque-là comme un parti « islamo-nationaliste [3] », principal défenseur de la libanité.

Les origines du parti

Un parti né pour répondre à des besoins libanais

Bien que représentant une part importante de la société, la communauté chiite du sud du Liban a toujours souffert de l’indifférence de l’État devant sa situation, très précaire, et devant les problèmes liés à l’installation des réfugiés palestiniens. Elle se mobilise à la fin des années 1960 à travers deux courants religieux dirigés par des clercs (Mohammad Hussein Fadlallah et Moussa al-Sadr, fondateur d’un mouvement pour les « déshérités » qui deviendra en 1974 le mouvement AMAL). Dans le sillage de la mobilisation armée de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), dirigée par Yasser Arafat, et des représailles israéliennes sur le territoire libanais, se déclenche en 1975 une guerre civile qui divise la population libanaise. Les événements, résumés avec une concision utile par Mona Harb, se bousculent : « l’armée syrienne entre au Liban en 1976 ; l’imam al-Sadr disparaît en Libye en 1978 ; la République islamique d’Iran est proclamée par Khomeiny en 1979. Les dissensions politiques et idéologiques au sein d’Amal provoquent une scission du mouvement. Nabih Berry [membre du mouvement Amal] prend le relais de l’imam Sadr, s’éloigne de la résistance palestinienne et rapproche Amal du gouvernement libanais. Des membres d’Amal, déçus par les choix de Berry, s’allient à d’autres militants islamistes et, soutenus par l’Iran, créent le Hezbollah en 1982 [4] », au moment de l’entrée et de l’occupation par Israël du Liban. Cette mobilisation explique le soutien militaire et financier de Damas et de Téhéran au Parti [5].

Un support régional : l’implication militaire et financière de l’Iran et de la Syrie

Il est fondamental de noter que le Hezbollah ne pourrait exister sans le support des deux grands régimes chiites que sont la Syrie et l’Iran. Le baasisme syrien préconise la sécularisation de l’islam pour affirmer la primauté de la nation arabe. Celle-ci se définit dans une logique de combat contre Israël, qui conduit Damas à soutenir dès 1976 les milices chiites libanaises malgré certaines dissensions politiques, et à laisser les Pasdarans de la Révolution iranienne s’installer au Liban Sud pour entraîner les combattants et combattre « l’envahisseur sioniste ». Selon Jean-Loup Samaan, du côté iranien, « Khomeiny, en abolissant les frontières nationales – construction à ses yeux de l’impérialisme occidental – au profit du dar el islam, fait de l’intervention iranienne au Liban un droit  [6] » pour soutenir ses frères chiites.

Le Hezbollah est né grâce à l’aide de groupes extérieurs. Les douze années de présence de l’OLP au Liban (1970-1982) auront permis aux militants chiites d’acquérir une expérience du combat. Les milices irakiennes du parti Dawaa, créé à la fin des années 1950 et devenu rapidement la principale formation islamiste chiite, s’implantent dans les années 1960-70 dans les communautés chiites du Liban, exerçant à leur tour une influence notable et proposant des formations au combat. Mais l’influence des Pasdarans iraniens reste manifestement la plus importante : selon Aurélie Daher, « Les Pasdaran ne se contentent pas d’entraîner et armer les futurs combattants de la RIL. Ce qu’ils vont offrir de plus précieux aux Libanais reste un savoir-faire. En particulier, l’organisation interne du Hezbollah et son mode de fonctionnement sont pour une partie non négligeable redevables à ce que les intermédiaires iraniens au Liban ont enseigné aux pères fondateurs du parti [7] ». Le Hezbollah adopte d’ailleurs un drapeau très semblable à celui des Gardiens de la Révolution, et use de termes propres à la Révolution iranienne pour mobiliser et enrôler des combattants.

Les Pasdarans seront présents au Liban jusqu’en 1989, date charnière pour l’organisation du Hezbollah : les années 1990 marquent d’un côté au Liban la légitimation par les accords de Taëf de l’occupation syrienne du pays, et de l’autre l’accession au gouvernement de Rafsandjani en Iran, plus ouvert aux démocraties du Golfe et occidentales, qui impose ainsi une distanciation vis-à-vis du Hezbollah. Cependant, du fait que le Hezbollah « dispose d’un ordre de priorités propres et d’une large marge de manœuvre [8] », le parti ne souffre pas de ces refroidissements avec l’Iran. Grâce à leur lutte commune contre Israël, il se rapproche en revanche du gouvernement syrien au Liban, bien que celui-ci soit plus enclin à soutenir Amal, le parti chiite concurrent du Hezbollah. Loin d’être « le prolongement docile de l’un ou l’autre régime [9] », le Hezbollah décide après la guerre de s’intégrer profondément dans la vie politique de son pays, et axe son combat sur la défense de l’unité nationale libanaise.

Les combats du Hezbollah au Liban

Une intervention de Téhéran au moment des discussions de Taëf a permis au Hezbollah de conserver ses armes, justifiées par son combat défensif contre Israël. La milice est donc légitimée d’un point de vue national, puisque le Sud du Liban est, au moment des accords, toujours occupé par les troupes israéliennes.

Le Hezbollah et l’armée israélienne mènent l’une contre l’autre d’incessantes guerres d’usure. Pour stopper le Hezbollah, Israël engage parallèlement plusieurs offensives de grande envergure, dont deux opérations majeures, face auxquelles le Hezbollah a su faire ses preuves pour la défense des Libanais : « Règlement de comptes » en 1993 et « Raisins de la colère » en 1996. Cette dernière va, selon Walid Charara et Frédéric Domont, « révéler la dimension régionale et même internationale du conflit en cours au pays des cèdres [10] » qui s’est révélée dans les sommets internationaux qui se sont tenus à cette occasion à Madrid. Ce conflit a inquiété dans la mesure où, selon les mêmes auteurs, « les grands traits du projet de ‘remodelage’ du Moyen-Orient promu par l’administration Bush furent élaborés durant cette période [11] ». Soutenant Israël jusqu’au massacre de Cana, cette opération a engagé des discussions complexes qui mettaient en jeu toute l’aire géographique régionale, tenant compte des supports iraniens et syriens au parti libanais. Toutefois, l’attaque fut un échec et le Hezbollah a bénéficié, au lendemain de ces conflits qu’ils ont su affronter, d’un regain de popularité considérable au Liban. Selon Charara et Domont, « le Hezbollah y aura gagné en crédibilité auprès de l’Égypte et de l’Arabie saoudite, États réputés pour leur ‘modération’ et apparaitra aussi à leurs yeux comme un atout important face aux ambitions israéliennes [12] ».

Avant même le retrait des troupes israéliennes du Sud Liban en 2000 sous la pression du Parti de Dieu, le Hezbollah était donc déjà reconnu comme un acteur important de la scène nationale et régionale. Le retrait des troupes israéliennes en 2000 est fêté comme une victoire nationale. Tout le monde se rend pour festoyer dans le Sud libéré ; le Hezbollah reçoit les éloges et les compliments de la majorité de la classe politique et des dirigeants des pays arabes.

Mais comme le note Aurélie Daher, « si, pour Israël la page de vingt-deux ans d’occupation du Liban est tournée, elle ne l’est pas pour le Hezbollah et le gouvernement libanais [13]
 » : Israël occupe encore aujourd’hui la zone des fermes de Chebaa et les hauteurs de Kfarchouba, justifiant de fait la poursuite de la résistance du Hezbollah.

Avant le retrait, le Hezbollah avait provoqué un enlèvement de deux soldats israéliens qui a permis le retour en 2003 de nombreux détenus libanais, sur le principe de l’échange d’otages. Le 12 juillet 2006, le Hezbollah enlève à nouveau deux soldats pour procéder à la même opération. Mais la riposte israélienne est d’une ampleur inattendue. L’armée israélienne ne s’attaque plus seulement au Sud mais aussi à Beyrouth directement, en raison de l’influence du Hezbollah au gouvernement, et de l’établissement de son fief dans la banlieue sud de Beyrouth. Si les autorités israéliennes n’ont cessé de présenter l’offensive tout au long du conflit comme ne s’opposant qu’au Hezbollah, de nombreux bâtiments civils ont été également « délibérément visés [14] », comme le note Aurélie Daher, pour inciter le gouvernement à faire pression sur le Parti de Dieu.

La coalition du 14-Mars, alors au pouvoir, condamne d’ailleurs l’action de la milice chiite, tenue pour responsables de la guerre dite de « 33 jours » engagée avec Israël. Pourtant, le semi-échec des troupes de Tel-Aviv dans ce conflit provoque un nouveau soutien populaire en faveur du parti, qui sur le plan social s’engage d’ailleurs dans le gros des reconstructions post-conflits aux côtés de l’État.

Ainsi, si l’opinion est divisée sur le territoire libanais, le Hezbollah bénéficie même après la guerre d’une bonne opinion générale, et sa place sur l’échiquier politique libanais demeure fondamentale pour l’équilibre local.

Le Hezbollah dans les conflits régionaux

Jusqu’aux soulèvements populaires qui se sont manifestés en Syrie en mars 2011, dans le sillage des « révolutions arabes » lancées par la Tunisie et l’Égypte, le Hezbollah se refusait de prendre position sur la scène régionale. En 2003 par exemple, au moment de l’entrée en guerre et de l’occupation des Américains en Irak, Hassan Nasrallah, tout en condamnant la présence américaine, ne s’est pas opposé ouvertement à la participation de partis chiites au gouvernement post-Saddam Hussein, tout en affirmant son soutien à toutes formes de résistance contre l’occupation.

Aurélie Daher explique sa relative retenue sur la question irakienne par plusieurs facteurs : « ne pas fournir aux États-Unis un prétexte de s’en prendre directement à lui ou à ses alliés que sont l’Iran et la Syrie », « ne pas heurter l’humeur politique d’une fraction des chiites irakiens qui se sont sentis soulagés par la chute du régime de Saddam Hussein [15] ». Le Hezbollah est une source d’admiration en Irak, où, malgré leur refus de s’engager dans le conflit, ils partent former depuis le milieu des années 2000 des milices chiites financées par l’Iran (Kataëb Hezbollah, « les phalanges du Hezbollah ») aux méthodes de la guérilla. Sans intervenir militairement, le Hezbollah « a usé à de multiples reprises de son aura auprès des Irakiens pour les mettre en garde contre les dangers de toutes confrontations internes entre chiites et sunnites, voire entre factions chiites [16] ».

Qu’est-ce qui a poussé le Parti de Dieu à franchir les frontières libanaises pour aller se battre en Syrie, au risque de perdre de nombreux partisans et de déstabiliser le pays ?
La déstabilisation et la possible disparition du régime syrien place le Hezbollah dans un contexte inédit, la coopération entre le parti libanais et le futur gouvernement à Damas s’annonçant incertaine.
Le début des soulèvements en Syrie provoque de la part de la coalition du 14-Mars un mouvement d’enthousiasme et de soutien engagé aux opposants au régime de Bachar al-Assad. Le 14-Mars, selon Aurélie Daher, n’hésite pas à « récupérer les révoltes [17] » à sa lutte nationale, avec la volonté de « renforcer le 14-Mars au détriment du Hezbollah [18] », anticipant par là sur la chute du régime en place. Rapidement, des livraisons illégales d’armes aux rebelles syriens, envoyées par le parti de Saad Hariri, sont interceptées et condamnées. Les conflits, notamment à Tripoli au Nord du Liban, se multiplient. Officiellement, le Hezbollah n’intervient toutefois pas sur le territoire voisin. En mars 2011, tout en reconnaissant la préférence du parti pour le pouvoir en place, Nasrallah appelle à envisager une solution négociée.

Le Hezbollah se défend ainsi jusqu’en mai 2013 d’intervenir en Syrie. Mais la bataille de Quasayr, assumée par Nasrallah, donne le coup d’envoi de grands renforts armés aux côtés de l’armée officielle de Bachar al-Assad. Ce front, limitrophe de la région libanaise chiite de Baalbek al-Hermel, conquise plusieurs mois auparavant par l’opposition syrienne sunnite, est le premier que le Hezbollah ouvre en dehors du territoire national. Début juin 2013, l’alliance de la RIL et de l’armée syrienne remportent les combats. Pour Ibrahim el-Amine, « ce que le Hezbollah fait [alors] en Syrie est une partie d’une lutte plus ample des forces de la résistance contre un front des forces réactionnaires et meurtrières, au cœur desquelles se situe Israël [19]
 ». Mais pour Alain Gresh, cette interprétation met de côté les implications politiques régionales de cette intervention, qui s’inscrit dans un affrontement entre chiites et sunnites qui change l’image du Hezbollah. En effet, « en juillet 2006, quand le Hezbollah symbolisait la résistance face à l’agression israélienne, les portraits de Hassan Nasrallah se retrouvaient dans les rues du Caire comme de Jordanie, et personne ne le voyait alors comme un ‘dirigeant chiite’  [20] ». Désormais, les prises de positions du parti invitent à reconsidérer leur engagement. Autre conséquence internationale : la RIL, pour cette intervention, est désormais inscrite sur la liste des organisations terroristes de l’Union Européenne.

Suite à cette première alliance revendiquée, un deuxième front est pourtant ouvert à l’intérieur même de la Syrie, où le Hezbollah combat aux côtés des forces pro-Assad. Qu’ils soient favorables ou non à cet engagement, tous les observateurs s’accordent à imputer au soutien de la RIL les récentes victoires de l’armée du régime.

Enfin, dans la logique du clivage sunnite/chiite qu’évoquait Alain Gresh, le Hezbollah intervient désormais ouvertement contre l’organisation État Islamique en Irak, où cette dernière ne cesse de gagner du terrain. Selon Benjamin Barthe, « bras armé de l’Iran dans la guerre confessionnelle qui dévore le Proche-Orient, la milice libanaise ne pouvait rester passive quand le pouvoir chiite en place à Bagdad, allié de Téhéran, est menacé par le mouvement djihadiste [21] », un mouvement extrémiste sunnite, que certains accusent de s’être constitué pour contrer la montée en puissance du chiisme, et son bras armé, le Hezbollah lui-même [22].

Le Hezbollah interviendrait donc à l’étranger avant tout pour maintenir ses alliances. Selon Benjamin Barthe, il semblerait que « l’incapacité de la coalition internationale à faire reculer l’EI et ses métastases éclairs » jouerait un rôle dans l’implication de la branche armée du parti libanais dans ces conflits, le « pouss[ant] à assumer un rôle régional de plus en plus important, dans le sillage de son tuteur iranien [23] ».

Conclusion

Depuis la fin de la guerre civile libanaise, le Hezbollah est un rouage fondamental de la politique sécuritaire du pays, et l’un des principaux partis en présence sur la scène politique. Seul garant de la paix civile au Liban pour les uns, menace principale de la stabilité du pays pour les autres, il n’en est pas moins reconnu à l’unanimité comme un acteur influent et difficile à contourner. Beaucoup prédisent, depuis la guerre de 2006, et davantage encore depuis les soulèvements en Syrie en 2011, la chute du parti, mis à mal à la fois par son combat contre Israël, sa considération à l’international et ses alliances régionales. Celles-ci faiblissent en effet, et apparaissent de moins en moins stables : le régime syrien est en guerre, et l’Iran a revu récemment ses subventions au parti libanais à la baisse.
Le parti de l’unité nationale et de la libanité a donc pris la décision de faire bénéficier ses alliés de l’efficacité de ses techniques de guérilla et de ses soldats, au prix d’une réputation perdue d’unificateur des espoirs arabes (contre Israël) qui faisait auparavant sa force et son succès dans le monde arabe, au-delà des clivages communautaires. Ayant aujourd’hui lancé sa branche armée dans une guerre entre chiites et sunnites à l’échelle régionale, la branche civile du Hezbollah au Liban va devoir répondre de ses actes sur la scène politique libanaise, toujours en quête de consensus et dans l’attente de l’organisation d’élections présidentielles.

Lire sur Les clés du Moyen-Orient :
 Le Hezbollah Partie 1, Origines et fondements du « Parti du Dieu », à partir de l’ouvrage de Walid Charara et Frédéric Domont, Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste
 Le Hezbollah – Partie 2 – un mouvement politique armé. A partir de l’ouvrage de Walid Charara et de Frédéric Domont, Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste
 Partie 3 : Le Hezbollah, acteur politique libanais – le processus d’intégration politique du Hezbollah. A partir de l’ouvrage de Walid Charara et de Frédéric Domont, Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste
 Partie 4 : Le Hezbollah, acteur public et social incontournable, promu par une stratégie de communication efficace – « la société de la résistance »

Bibliographie :
 Walid Charara, Frédéric Domont, Le Hezbollah, un mouvement islamo-nationaliste, Paris, Fayard, 2004.
 Aurélie Daher, Le Hezbollah, mobilisation et pouvoir, Paris, PUF, collection Proche-Orient, 2014.
 Mona Harb, Le Hezbollah à Beyrouth (1985-2005), de la banlieue à la ville, Paris/Beyrouth, Karthala/IFPO, 2010.
 Franck Mermier, Elizabeth Picard, Liban, une guerre de 33 jours, Paris, La Découverte, 2007.
 Jean-Loup Samaan, Les Métamorphoses du Hezbollah, Paris, Karthala, 2007.

Publié le 02/03/2015


Suite à des études en philosophie et en histoire de l’art et archéologie, Mathilde Rouxel a obtenu un master en études cinématographiques, qu’elle a suivi à l’ENS de Lyon et à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth, Liban.
Aujourd’hui doctorante en études cinématographiques à l’Université Paris 3 – Sorbonne Nouvelle sur le thème : « Femmes, identité et révoltes politiques : créer l’image (Liban, Egypte, Tunisie, 1953-2012) », elle s’intéresse aux enjeux politiques qui lient ces trois pays et à leur position face aux révoltes des peuples qui les entourent.
Mathilde Rouxel a été et est engagée dans plusieurs actions culturelles au Liban, parmi lesquelles le Festival International du Film de la Résistance Culturelle (CRIFFL), sous la direction de Jocelyne Saab. Elle est également l’une des premières à avoir travaillé en profondeur l’œuvre de Jocelyne Saab dans sa globalité.


 


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