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Les relations entre l’Arabie saoudite et les autres membres du Conseil de Coopération du Golfe

Par Simon Fauret
Publié le 27/07/2015 • modifié le 07/03/2018 • Durée de lecture : 12 minutes

SAUDI ARABIA, Riyadh : A general view of Arab finance ministers of the Gulf Cooperation Council (GCC) countries during a meeting in Riyadh 13 October 2001.

AFP PHOTO/Bilal QABALAN

Son poids provient avant tout des abondantes ressources en pétrole de ses fondateurs, et surtout de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et du Koweït, dont la production respective en 2014 a représenté 12,9%, 4% et 3,6% [1] de la production mondiale totale. En prenant en compte le Qatar, Oman et Bahreïn, le CCG produit près d’un quart de la production mondiale totale et a un tiers des réserves prouvées [2].

Cependant, le CCG ne peut se résumer à ses richesses énergétiques. En effet, l’organisation a joué depuis sa création un rôle non négligeable dans les domaines politique et militaire. 1981 est surtout pour le Moyen-Orient la date du début de la guerre Iran-Irak et donc de l’affrontement entre Saddam Hussein et la jeune République islamique d’Iran dirigée par l’ayatollah Khomeini. A l’initiative de l’Arabie saoudite, le CCG est donc d’abord créé afin de limiter les retombées négatives du conflit entre les deux puissances régionales de l’époque sur les monarchies de la péninsule. Face à l’Iran chiite, l’Arabie saoudite se pose en fer de lance des intérêts sunnites et n’hésite d’ailleurs pas dans un premier temps à prendre indirectement parti pour le régime d’Hussein, jusqu’à ce que ce dernier décide d’envahir le Koweït en 1990 et soit repoussé par une coalition à laquelle participent tous les membres du CCG.

Au sein du CCG, l’Arabie saoudite devance largement ses voisins sur les plans démographique, économique, et militaire. Riyad, à l’origine de la création du CCG, assume donc officieusement le leadership de l’organisation. Le secrétariat général, seul organe permanent du Conseil, se situe d’ailleurs dans la capitale saoudienne [3]. Ainsi, afin de mieux comprendre les forces et les faiblesses du CCG, il convient d’analyser les relations, parfois conflictuelles, entre l’Arabie saoudite et les cinq autres membres. Ces derniers, souvent évoqués à travers leurs traits communs (ressources énergétiques abondantes, régimes monarchiques autoritaires, religion d’Etat puissante, etc.) ont pourtant chacun leur système de gouvernement, leur manière d’appréhender leur environnement géopolitique et de se positionner face au régime saoudien. La politique adoptée face à l’Iran et les litiges frontaliers comptent notamment parmi les principaux sujets de tension entre Riyad et les autres régimes.

Arabie saoudite - Qatar

Entre 1868 et 1971, le Qatar est un protectorat du Royaume-Uni. Dans les années 1920 et 1930, Ibn Saoud tente d’unifier la péninsule arabique sous son autorité, mais se heurte à la présence britannique. Les frontières actuelles du royaume d’Arabie saoudite qu’il fonde en 1932 sont donc imposées par Londres, et le Qatar protégé des velléités expansionnistes du monarque saoudien [4].

En 1971, au lendemain de son indépendance, Doha entretient de bonnes relations avec Riyad. Les deux gouvernements se réclament du Wahhabisme [5] et des liens se renforcent entre les hommes d’affaires qataris et la famille royale saoudienne, qui peut ainsi accroître son influence sur son voisin [6].

Cependant, en septembre 1992, un incident frontalier vient perturber le climat d’entente entre les deux pays. Le Qatar, voyant dans cet accrochage entre soldats (fréquent dans une péninsule arabique aux frontières instables) une tentative de l’Arabie saoudite de s’immiscer dans ses affaires intérieures, accuse le régime de Riyad d’expansionnisme [7]. En 1995, le coup d’Etat par lequel Hamad ben Khalifa Al-Thani remplace son père aux affaires du Qatar choque les dirigeants saoudiens et témoigne de la volonté de Doha d’affirmer son autonomie. Le nouveau chef de l’Etat, inspirateur de la politique de fermeté à l’égard de Riyad, négocie avec les puissances rivales voire ennemis de l’Arabie saoudite (Hamad Al-Thani a notamment tissé des liens économiques, diplomatiques et même militaire avec l’Iran [8]. La diplomatie multipolaire de l’Etat qatari lui a permis de s’autonomiser du géant saoudien, et d’obtenir le soutien d’autres puissances.

En effet largement tourné vers l’extérieur, le Qatar recèle 13% des réserves de gaz naturel de la Terre (troisième place mondiale [9]), et son PIB par habitant est, de loin, le plus élevé de la planète [10]. Si l’économie qatarie a longtemps été, comme la plupart des régimes du Golfe persique, presque entièrement dépendante du secteur énergétique, Hamad Al-Thani a été un des premiers dirigeants de la région à tenter de diversifier les activités de son pays, notamment à travers la Qatar Investment Authority, puissant fonds d’investissement fondé en 2005 (finance, hôtellerie, sports, industrie, etc [11]) et l’influente chaîne de télévision Al-Jazira lancée en 1996.

A la suite du printemps arabe de 2011, les tensions entre les deux pays sont ravivées par la politique internationale de Doha. Le Qatar a, à travers sa chaîne Al-Jazira, largement contribué à la médiatisation et au soutien des révolutions arabes. Selon Marc Lynch, directeur de l’Institut du Moyen-Orient à l’université George Washington, Al-Jazira « est devenue le rendez-vous incontournable de la révolution sur les ondes » offrant « un focus pour les révolutionnaires » [12]. Parallèlement, Doha a soutenu des formations islamistes cherchant à tirer parti du printemps arabe pour s’imposer au pouvoir dans leur pays et constituer ainsi de futurs alliés de taille pour le régime qatari. Le parti tunisien Ennahda, ainsi que les Frères musulmans en Egypte, ont notamment bénéficié des largesses de la famille Al-Thani [13].

A l’été 2012, Mohammed Morsi, issu des rangs des Frères musulmans, est élu président d’Egypte. L’Arabie saoudite, qui se veut le seul véritable modèle politique basé sur la Charia, ne peut supporter l’aide que son voisin qatari apporte à une autre formation islamiste telle que les Frères musulmans. Cette animosité de Riyad envers la confrérie des Frères est renforcée par le caractère révolutionnaire de ces derniers, perçus par les Saoudiens comme dangereux pour la stabilité de la région [14]. Dès lors, afin de limiter l’influence du Qatar en Egypte, l’Arabie saoudite soutient à la fois l’armée et d’autres partis islamistes (notamment des salafistes). Un an après son accession au pouvoir, Mohammed Morsi est ainsi déposé par un coup d’Etat militaire. Le roi saoudien Abdallah félicite le général responsable et futur dirigeant du pays, Abdel Fattah al-Sisi, et lui proposer une aide de 5 milliard de dollars [15].

Si la chute de Morsi porte un coup à l’influence qatarie en Egypte, elle ne signifie pas la fin des tensions entre Riyad et Doha. Les Frères musulmans deviennent même la cause principale des mauvaises relations entre les deux pays, puisqu’alors que le Qatar décide de leur maintenir son soutien en accueillant ceux qui sont parvenus à s’exiler, les Saoudiens inscrivent la confrérie sur sa liste des organisations terroristes [16]. Au printemps 2014, l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Emirats arabes unis vont jusqu’à rappeler leurs ambassadeurs au Qatar pour protester contre sa politique pro-Frères [17].

En raison de son engagement pour la confrérie, le Qatar se retrouve isolé au sein du Conseil et est menacé de sanctions par les autres membres [18]. L’Arabie saoudite évoque notamment la possibilité de fermer ses frontières et son espace aérien et donc d’affaiblir sensiblement l’économie qatarie [19]. Doha, à partir de la fin de l’année 2014, demande alors aux Frères musulmans en exil de quitter le Qatar [20], et en réponse à cet acte de bonne volonté, les trois fondateurs du Conseil ayant retiré leurs ambassadeurs décident de les rétablir [21]. En 2015, ce réchauffement relatif des relations entre Riyad et Doha se confirme avec l’arrivée au pouvoir du roi Salman en Arabie saoudite. Au printemps 2015, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie sont parvenus à collaborer sur la scène internationale, et se sont impliqués dans la guerre civile syrienne en impulsant la création d’une nouvelle alliance militaire rebelle (composée principalement d’islamistes) censée combattre les forces de Bachar el-Assad [22].

Les relations Arabie saoudite - Emirats arabes unis

Tout comme le Qatar, les sept émirats constitutifs de l’actuel Etat des Emirats arabes unis (EAU) deviennent au XIXème siècle (1892) un protectorat du Royaume-Uni. Ils accèdent à l’indépendance la même année que leur voisin qatari, en 1971, et décide de fonder une fédération d’émirats ayant pour capitale fédérale Abou Dhabi.

Situés au sud du Qatar, les EAU ont également fait l’expérience des querelles frontalières avec l’Arabie saoudite. En 1974, le sultan émirati Zayed signe avec le roi saoudien Fayçal un accord qui instaure une bande de terre saoudienne entre les EAU et le Qatar. Cette nouvelle configuration prive les EAU de leur accès terrestre au Qatar et penche surtout à l’avantage de l’Arabie saoudite, qui construit une base militaire dans une crique située au pied de la péninsule du Qatar [23]. En outre, le réchauffement relatif des relations entre l’Arabie saoudite et l’Iran a nui aux intérêts des EAU. En effet, une des principales constantes de la diplomatie d’Abou Dhabi est de récupérer trois îlots situés dans le détroit d’Ormuz et occupés par l’Iran depuis la veille de l’indépendance des EAU. Le ministre des Affaires étrangères des EAU a même accusé Riyad d’ignorer complètement ses revendications en cessant de les soutenir. Enfin, le troisième facteur historique de litiges entre les EAU et la monarchie saoudienne est le champ pétrolifère de Chaybah, situé dans une zone revendiquée par Abou Dhabi. En 1999, une réunion organisée à cet endroit a d’ailleurs été boycottée par les Emiratis qui ont voulu y voir une provocation saoudienne [24].

Après la mort du sultan émirati Zayed en 2004, les EAU ont tenté d’affirmer leur autonomie vis-à-vis de Riyad [25]. En 2006, ils décident de rouvrir la discorde au sujet de l’accord frontalier de 1974 en publiant une carte qui étend le territoire de la fédération jusqu’à la péninsule qatarie [26]. Cependant, les relations entre Abou Dhabi et Riyad demeurent largement meilleures qu’entre le Qatar et l’Arabie saoudite. L’ampleur des liens économiques, politiques et culturels entre les deux pays fait que les EAU ne disposent pas de la même marge de manœuvre que Doha pour élaborer une politique étrangère aussi indépendante et ambitieuse. Dans l’affaire des Frères musulmans, Abou Dhabi s’est d’ailleurs rapidement rangé aux côtés de Riyad et a été tout aussi sévère dans son attitude face au Qatar [27].

Les relations Arabie saoudite - Oman

Egalement un protectorat du Royaume-Uni entre 1892 et 1971, le sultanat d’Oman n’a pourtant pas connu la même trajectoire que les pays précédemment évoqués. Saïd bin Taimour al-Busaïd, dirigeant d’Oman jusqu’en 1970 et bénéficiant de l’appui de Londres, gouverne d’une main de fer ce pays à majorité ibadite (courant du kharidjisme, une branche de l’islam ni chiite ni sunnite). Si son système autocratique est alors un point commun avec son voisin saoudien, les différences confessionnelles et culturelles n’aident pas à tisser des liens avec Riyad, et le règne sans partage de Saïd isole le sultanat. En outre, malgré la découverte de gisements de pétrole en 1964, Oman est à cette époque le pays le plus pauvre de la péninsule arabique [28].

Dans la seconde moitié du XXème siècle, les relations entre Mascate et Riyad ont donc été assez tendues. Mascate doit faire face entre 1965 et 1976 à une guérilla dans la province du Dhofar (à la frontière avec l’Arabie saoudite et le Yémen) menée par le Front populaire de libération d’Oman et du Golfe Arabe (FPLO-GA) et déclenchée par le régime de Saïd et le sous-développement du pays. La rébellion est soutenue par l’Arabie saoudite qui cherche à affaiblir la présence britannique [29].

En 1970, à la veille de l’indépendance d’Oman, le sultan Qabous remplace son père par un coup d’Etat. Aujourd’hui encore au pouvoir, il a tenté de mener pendant quatre décennies une politique étrangère relativement discrète mais autonome et multipolaire. Alors que ses pairs du Conseil se rangent plus ou moins directement du côté de Saddam Hussein lors de la guerre Iran-Irak (1980-1988), le sultan Qabous est le seul dirigeant de la région à rester neutre, et abrite même à la fin du conflit des négociations secrètes [30]. Sa volonté d’échanger et de négocier avec l’Iran est probablement ce qui le différencie le plus des dirigeants saoudiens, souvent intransigeants vis-à-vis de Téhéran. D’ailleurs, dès le début des années 1970, le sultan Qabous appelle ses voisins à mettre en place une organisation de coopération sécuritaire dans la région et à inclure également l’Iran, rappelant ainsi que l’idée originelle d’un tel regroupement était iranienne (le Shah d’Iran avait mis en avant le projet, mais la révolution islamique de 1979 l’a rendu caduque [31]).

Compte tenu de toutes ces divergences, les relations politiques entre Mascate et Riyad n’ont été, au mieux, que froides. Fin 2013, Oman a choqué son voisin saoudien en refusant de participer à son projet d’unifier les pays du Conseil. Le sultan Qabous critique l’aspect de « coalition arabe dirigée contre l’Iran » qu’aurait une telle union, et reproche au monarque saoudien sa volonté de dominer les autres membres de l’organisation [32]. Oman n’a pas non plus participé à la répression du soulèvement à Bahreïn en 2011, ni à l’offensive contre le Qatar et les Frères musulmans [33]. Enfin, en 2013 et 2014, Mascate a joué un rôle clé en participant aux négociations sur le nucléaire iranien [34]. Cette diplomatie menée par le sultan Qabous, consistant à maintenir des liens à la fois avec ses pairs du CCG, les pays occidentaux et l’Iran, a permis de maintenir son pays autonome et de résister à l’influence saoudienne.

Les relations Arabie saoudite - Bahreïn

Bahreïn, petit archipel de 33 îles d’à peine plus d’un million d’habitants, a été un protectorat britannique du XIXème siècle à 1971. Dirigé depuis la fin du XVIIIème siècle par la même dynastie sunnite (les Al-Khalifa), la population de Bahreïn est à majorité chiite. L’île principale, Bahreïn, qui accueille la capitale Manama, est depuis 1986 reliée à l’Arabie saoudite par un pont. Après avoir pendant quelques mois tenté de s’intégrer aux Emirats arabes unis, Bahreïn devient indépendant. Cette indépendance juridique camoufle toutefois une très forte dépendance envers l’Arabie saoudite.

La plupart du temps aligné sur les positions de son voisin saoudien, Bahreïn, de par sa petite taille et son emplacement géographique, peine en effet à affirmer son autonomie. Cependant, Hamad Ibn Issa al-Khalifa, deux ans après avoir succédé à son père, transforme en 2001 la monarchie absolue en monarchie constitutionnelle et octroie le droit de vote aux femmes. Cependant, si Bahreïn semble s’éloigner partiellement du système autocratique saoudien, ce n’est que de courte durée, puisqu’un an plus tard le nouveau roi décide d’accroitre largement ses prérogatives [35].

Lors du printemps arabe de 2011, Bahreïn est le pays de la péninsule le plus touché par la vague de révolutions. Les Bahreïnis, frustrés par la très courte période de libéralisation de leur pays au début des années 2000, manifestent en 2011 pour la fin du système clientéliste à l’avantage des sunnites, lors de la révolte de la Perle. Craignant un renversement du régime allié d’Al-Khalifa, l’Arabie saoudite lance, avec le soutien de la plupart des pays du CCG, une opération militaire visant à maintenir l’ordre et la sécurité. Ainsi, en mars 2014, plus d’un millier de soldats saoudiens traversent le pont et occupent l’île de Bahreïn. L’Iran est accusé par le gouvernement bahreïni de soutenir les manifestants, en majorité chiites.

Les relations Arabie saoudite - Koweït

Le Koweït a également été un protectorat britannique, mais pendant un laps de temps plus court que les pays du sud de la péninsule arabique (1899-1961). L’exploitation du pétrole, principale ressource stratégique du Koweït, débute de manière intensive au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. En tant que pôle libéral de la région dans le dernier quart du XXème siècle [36], le Koweït subit l’intervention de son voisin saoudien plus conservateur. Dans les années 1970, Riyad met en effet fin à l’expérience parlementaire du Koweït [37].

En 1990, sur la base de revendications territoriales et d’enjeux énergétiques, l’Irak de Saddam Hussein envahit le Koweït. En 1991, l’Arabie saoudite et les autres membres du Conseil participent à l’opération « Tempête du désert » dirigée par les Etats-Unis [38]. Riyad profite de la libération du pays pour rouvrir une dispute frontalière et réclamer les îlots koweitiens d’Oum al-Maradim et de Qourah [39].

Au lendemain de la guerre, en 1992, l’émir du Koweït établit avec le soutien des Etats-Unis un régime parlementaire. Dans les années 1990 et 2000, le Koweït confirme son statut d’allié de Washington (pacte de défense, présence de bases militaires américaines). Parallèlement, l’émirat, largement tourné vers l’extérieur, est un pionnier de l’aide au développement depuis les années 1960 [40]. Cette diplomatie multipolaire, à l’instar d’Oman, s’est avérée être pour un pays aussi riche que le Koweït une manière d’assurer sa sécurité. Entouré par des puissances régionales (Arabie saoudite, Iran, Irak), l’émirat a fait le choix de multiplier les liens économiques et politiques avec un grand nombre de pays afin de rompre son isolement. Ainsi, lors de la crise des Frères musulmans, plutôt que de se ranger sur la position saoudienne comme l’ont fait les EAU et Bahreïn, l’émir du Koweït Sabah Al-Ahmed Al-Sabah, surnommé le « cheikh des diplomates », a préféré proposer sa médiation [41].

Lire sur Les clés du Moyen-Orient :

 Entretien avec David Rigoulet-Roze, Historique des relations entre l’Arabie saoudite et le Qatar
 Par Jean-Paul Burdy, 5 mars 2014. Le Qatar mis en accusation : une crise politique sans précédent au sein du Conseil de coopération du Golfe
 Par Jean-Paul Burdy, Après le refus d’une Union des Etats arabes du Golfe, les contradictions s’affichent au sein du CCG (suite)

Publié le 27/07/2015


Simon Fauret est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse (Relations internationales - 2016) et titulaire d’un Master 2 de géopolitique à Paris-I Panthéon Sorbonne et à l’ENS. Il s’intéresse notamment à la cartographie des conflits par procuration et à leurs dimensions religieuses et ethniques.
Désormais consultant en système d’information géographique pour l’Institut national géographique (IGN), il aide des organismes publics et privés à valoriser et exploiter davantage les données spatiales produites dans le cadre de leurs activités (défense, environnement, transport, gestion des risques, etc.)


 


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