Le 3 octobre, la justice syrienne a émis des mandats d’arrêt contre 33 personnalités, dont l’ancien chef de la commission d’enquête internationale Detlev Mehlis et des proches de l’actuel Premier ministre libanais Saad Hariri, à la suite de la plainte déposée par l’ancien général libanais Jamil Sayyed, directeur de la sûreté générale au Liban pendant la tutelle syrienne. Dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, le général Jamil Sayyed ainsi que trois autres généraux ont été emprisonnés sans charge de 2005 à 2009. Jamil Sayyed dit avoir été emprisonné arbitrairement pendant ces quatre années, à la suite d’une dénonciation calomnieuse. Pour l’entourage du Premier ministre Saad Hariri, cet événement est considéré comme une « déclaration de guerre » et comme une « mesure hostile ».
Le 4 octobre, l’Egypte et l’Arabie Saoudite ont apporté leur soutien au Tribunal spécial pour le Liban, chargé de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri. Le porte-parole des Affaires étrangères égyptiennes Hossam Zaki a notamment déclaré : "L’Egypte et l’Arabie saoudite ont une position claire : les tentatives pour faire échouer le travail du tribunal n’atteindront pas leur but".
