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Mohammad-Reza Djalili, Thierry Kellner, L’Iran en 100 questions

Par Anne-Lucie Chaigne-Oudin
Publié le 10/06/2016 • modifié le 27/04/2020 • Durée de lecture : 12 minutes

Histoire

Les auteurs reviennent dans un premier temps sur l’histoire de la Perse, rappelant que les Perses et les Mèdes, peuples indo-européens, s’installent vers la fin du II ème millénaire sur le plateau iranien. L’Empire perse achéménide se met ensuite en place sous l’impulsion de Cyrus le Grand vers 550 avant J. C., et connaît son l’apogée sous Darius I (522-486). Suivent les dynasties parthe (250 avant J. C. à 220 après J.C.), sassanide (226-641), l’invasion arabe. L’Empire safavide (1501-1722) est ensuite décrit, comme étant un « équivalent territorial aux Empires perses antiques ». L’époque contemporaine est marquée quant à elle par des pertes territoriales (Caucase et Afghanistan avec la perte de la ville d’Herat sous la dynastie Qadjar), mais l’arrivée au pouvoir de la dynastie pahlavi en 1925 permet à l’Iran de retrouver sa puissance, dans les domaines militaires et économiques, son étendue territoriale restant cependant la même que sous la dynastie Qadjar. Une fois ce cadre territorial rappelé, les auteurs reviennent sur les moments clés ou les problématiques fondatrices de l’histoire du pays. Le « patrimoine de Persépolis » est tout d’abord évoqué, « la plus prestigieuse des capitales de l’Empire achéménide qui comptait également Suse, Ecbatane et Babylone » (page 19), puis l’effondrement de l’Empire sassanide en 642 lors de la conquête arabe. Cet événement soulève ainsi la question de savoir si l’Iran a été arabisé. Si l’arabe est imposé comme langue officielle pendant les deux siècles de la domination arabe, un persan qui s’est modifié au contact de l’arabe est à nouveau en usage à partir du IX ème siècle. La question des frontières est ensuite abordée, dont les auteurs rappellent que la configuration actuelle « est la conséquence des rapports de force avec ses voisins, essentiellement les empires russe, ottoman et britannique, qui se sont tous effondrés au XXe siècle. En d’autres termes, l’Iran d’aujourd’hui est un vieux pays, entouré de jeunes Etats tous issus de la décomposition de l’un ou l’autre des trois empires voisins » (page 25). Dans cette configuration géographique, l’incidence de la Première Guerre mondiale sur l’Iran est rappelée : le pays « devient alors un nouveau champ de bataille entre les deux camps » (page 28), c’est-à-dire entre les Ottomans/Allemands et les Britanniques/Russes. De même, la période de la Seconde Guerre mondiale est évoquée, ainsi que l’enjeu que représente le territoire pour les alliés (voies de communication et d’acheminement du pétrole). Dans ce contexte, les auteurs rappellent que la première conférence réunissant les alliés, Churchill, Roosevelt et Staline, est organisée à Téhéran du 28 novembre au 1er décembre 1943. Ils analysent ensuite comment, en raison de la présence des troupes de l’armée rouge qui tardent à se redéployer, la « première crise de la guerre froide » (page 41) éclate, avec « l’affaire d’Azerbaïdjan ». Enfin, d’autres crises majeures font l’objet d’une analyse : l’opération Ajax, opération menée par la CIA et le MI6 dans le but de renverser le Premier ministre iranien Mossadegh qui avait décidé de nationaliser l’Anglo-Iranian Oil, société pétrolière britannique ; la révolution islamique de 1978/79 ; la prise d’otage des employés de l’ambassade américaine en 1979 ; la guerre Iran-Irak (1980-1989) ; l’Irangate.

Société

La question de la corruption est tout d’abord soulevée, qui pour les auteurs, touche la société à de nombreux niveaux, dont certaines très hautes personnalités politiques, et « gangrène la vie économique, politique et sociale du pays » (page 63). Vient ensuite celle de la natalité. Les auteurs reviennent sur les différentes politiques démographiques mises en œuvre en Iran, afin de réguler les taux de natalités, considérés, selon les époques, comme trop élevés ou trop faibles. En 2011, le pays compte 75 millions d’habitants, et dans des déclarations, le président Ahmadinejad (en 2010) et le Guide (en 2012), regrettaient les politiques de limitation des naissances menées dans les années 1990. L’objectif, selon ancien président Ahmadinejad, serait d’atteindre 150 millions d’habitants. La question du statut réservé aux femmes est ensuite soulevée, les auteurs rappelant que le Global Gender Gap du World Economic Forum, dans son rapport annuel 2013, place l’Iran au 130e rang sur 136 pays examinés, et dans son rapport de 2015, au 141e rang sur 145 pays. Ils rappellent en effet que la loi de protection de la famille de 1967, qui marque une étape essentielle pour le droit des femmes, a été abrogée le 26 février 1979. En décembre 1979, la Constitution de la République islamique est adoptée, dans laquelle est définie « l’importance de la femme, non comme individu, mais en fonction de son statut de mère, qui, selon le texte, est sa ‘mission principale’ ». D’autres articles « avalisent en fait le statut juridique inférieur des femmes qui découle de la charia » (page 73). Dans ce contexte, des femmes revendiquent l’amélioration de leur statut, dont des femmes « du milieu islamiste proche du pouvoir », faisant apparaître « un phénomène inédit : le féminisme islamiste » (page 75). Les femmes se mobilisent également sur le plan politique, comme en 2009 lors du Mouvement vert. Cette question du statut des femmes rejoint celle des droits de l’homme, aussi bien des droits politiques que des libertés individuelles, question également abordée par les auteurs. Ils évoquent à cet égard les améliorations/dégradations qui ont eu lieu sous les présidences de Khatami, Ahmadinejad et Rohani. La question de l’homosexualité et de la transsexualité est évoquée ainsi que celle de l’usage de la drogue, très consommée en Iran, et dont l’utilisation, ancienne, remonte au IIe millénaire avant J.C. Cependant, bien que la répression en cas de trafic de drogue soit très sévèrement réprimée, l’on assiste aujourd’hui à une « explosion de la toxicomanie (qui) semble être un symptôme de l’échec économique et sociétal du pays et un marqueur du désespoir de la population, particulièrement chez les jeunes » (page 92). Les auteurs s’interrogent ensuite sur les raisons du « malaise de la jeunesse iranienne ». Rappelant les difficultés économiques et le chômage auxquels sont confrontés les jeunes aujourd’hui dans de nombreux pays, les auteurs évoquent la spécificité de la jeunesse iranienne, soumise à une « chape de plomb idéologique qu’on lui impose et tous les interdis qu’on lui prescrit (qui) la poussent à l’amertume et à la colère » (page 99), et qu’ils énumèrent. La jeunesse contourne alors ces interdits par des mouvements « underground », tandis que d’autres partent en exil. Se pose alors la question de l’existence d’une société civile en Iran. Pour les auteurs, « si l’on entend par ‘société civile’ un ensemble de structures ou de groupes constitués en dehors du cadre étatique et de la sphère commerciale, il existe en Iran une société civile » (page 102). Mais celle-ci ne peut s’exprimer comme elle le souhaiterait, étant sous la « mainmise du clergé au pouvoir et par l’emprise de l’appareil d’Etat ». L’épisode de juin 2009 lors de la réélection contestée de Mahmoud Ahmadinejad met cependant en évidence que cette société civile est toujours en mesure de s’exprimer. Autre aspect de ce chapitre sur la société iranienne, les auteurs abordent ensuite les mouvements de population, que ce soit l’arrivée des réfugiés afghans en Iran à la suite de l’invasion soviétique de 1979 (2,5 millions) que le départ d’Iraniens (asile politique) vers l’étranger, depuis les événements de juin 2009. Cette diaspora est présente dans les monarchies du Golfe, la Turquie, Israël (pour les juifs d’origine iranienne), les Etats-Unis, le Canada et l’Europe occidentale. Pour clôturer ce chapitre, un point est fait sur les médias iraniens et sur Internet.

Système politique

Mohammad-Reza Djalili et Thierry Kellner évoquent la nature du pouvoir iranien, théocratie - « où le pouvoir, censé émaner de Dieu, est exercé par ceux qui sont investis de l’autorité religieuse, le clergé » (page 129) - dotée d’une constitution. Selon la théorie du velayat-e faqih, (« tutelle du juriste-théologien »), le Guide de la révolution est « la clé de voûte » du système politique iranien. En parallèle, un président de la République est élu au suffrage universel, pour 4 ans, dont la candidature doit être approuvée par le Conseil des gardiens composé de 12 membres choisis par le Guide. Le président élu n’est cependant pas le chef de l’Etat, étant le chef d’une partie du pouvoir exécutif (il préside notamment le Conseil des ministres, ses ministres peuvent être révoqués par le Parlement et lui-même peut faire l’objet d’un vote de défiance du Parlement). Ainsi, le chef de l’Etat est le Guide de la révolution, qui est théoriquement élu par une assemblée d’experts de 86 religieux. Le premier Guide a été l’ayatollah Khomeyni (mort le 3 juin 1989) et son successeur, choisi par ce dernier, est Ali Khamenei, alors président de la république (1981 à 1989). Le Guide, nommé à vie, « domine le pouvoir judiciaire et surveille le pouvoir exécutif, (…) commande les forces armées et toutes les forces de sécurité, (…) trace les lignes directrices de la politique intérieure et extérieure du régime » (page 135). Quant au pouvoir législatif, il est entre les mains du Parlement, le Majlis, composé de 290 membres élus au suffrage universel, et dont les auteurs évoquent la complexité de la procédure de candidature et en particulier le rôle déterminant du Conseil des gardiens, qui « verrouille le pouvoir législatif » (page 136) : « au final, le Parlement, sans être une chambre d’enregistrement, a donc des pouvoirs très limités ». Ainsi, de nombreux domaines d’activité, normalement du ressort de l’Etat, sont contrôlés par les structures révolutionnaires : les Gardiens de la révolution ou pasdarans, dont le rôle est, selon l’article 150 de la Constitution, « la protection de la révolution et de ses résultats », et qui sont « l’organisation militaire la plus puissante du pays » (page 141) ; les tribunaux révolutionnaires ; le « bureau du Guide » dans chaque ministère et gouverneur. L’accent est mis sur le rôle du Guide dans le processus de décision, au regard des autres acteurs politiques, et sur son rôle d’arbitre. Sur le plan des forces politiques, seul le courant islamiste existe en Iran : les réformateurs (les partisans de l’ancien président Khatami et le Mouvement vert, les auteurs s’interrogeant sur les causes de sa naissance et sa situation actuelle) et les conservateurs, les autres courants politiques ayant été écartés. Mais depuis 2009, les réformateurs ont également été écartés, et aujourd’hui seuls les conservateurs demeurent. Les auteurs expliquent à cet égard que le président Rohani se présente comme étant modéré et non pas réformateur. Enfin, des mouvements d’opposition existent hors d’Iran, mais ils se caractérisent pas leur diversité et leur division.

Culture

Le cinéma et le succès qu’il rencontre, en raison du « talent, (de) l’originalité, (de) la qualité du travail artistique et aussi (de) la dimension universelle du message qu’il délivre », est le premier thème abordé dans ce chapitre. Les auteurs donnent ainsi des exemples de films iraniens et de leurs projections dans des festivals, dont le festival de Canne, en dépit de la censure à laquelle ils sont confrontés. La question de l’art contemporain est ensuite abordée, dont les auteurs rappellent que les origines remontent à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Mais ce n’est qu’à partir de 2005, sous l’impulsion du directeur de l’époque du Musée d’art contemporain de Téhéran, que les collections sont à nouveau exposées. Sur le plan international, les années 2000 voient le succès des œuvres iraniennes lors de vernissages et d’expositions organisées à Londres, Paris, New York, Dubaï. Les auteurs dressent ensuite le panorama de la littéraire iranienne, qui « a plus de 1000 ans et est d’une très grande richesse » (page 170) : sont évoqués les œuvres politiques, la poésie, les romans, le théâtre, et leur développement/diffusion en fonction des époques et des contextes politiques. Quant aux arts traditionnels, sont évoqués la musique savante traditionnelle, le théâtre religieux, la calligraphie des versets du Coran, la peinture persane illustrant les manuscrits et les tapis. Un point est fait sur la gastronomie. Le chapitre se clôt sur l’Iran, « qui se situe au centre d’une aire culturelle qui constitue un véritable ‘monde iranien’ dont les limites dépassent largement les frontières actuelles du pays » (page 185), constitué de l’Iran, de l’Afghanistan, du Tadjikistan, des régions de Samarkand, Boukhara, du Sorkhandarya en Ouzbékistan. Outre cette réalité culturelle, linguistique et littéraire, les auteurs évoquent les opportunités de coopération, en particulier entre l’Iran, l’Afghanistan et le Tadjikistan.

Religion

Les premiers temps de l’islam, ainsi que les causes de la division entre sunnites et chiites sont rappelés, ainsi que le contexte historique dans lequel l’Iran est devenu chiite au XVI ème siècle, sous l’impulsion des Safavides. Si les lieux saints du chiisme se situent en l’Irak (Nadjaf et Kerbala), l’on trouve en Iran plusieurs lieux de culte : le mausolée du huitième imam, l’imam Reza, ainsi que la tombe de Fatima, sa sœur ; la ville de Qom, ville dans laquelle se trouve le centre d’enseignement le plus important du chiisme ; la mosquée de Jamkaran, proche de la ville de Qom, où le Mahdi serait apparu. Les auteurs soulèvent ensuite la question de l’existence ou non d’une « solidarité sunnite-chiite », qui selon eux, en raison du contexte actuel, ne semble pas d’actualité, même si, avant la révolution de 1978, des contacts avaient été noués entre religieux chiites d’Iran et religieux sunnites. Enfin, la question des minorités religieuses est évoquée (les communautés bahaï, zoroastrienne, juive, sunnite).

Questions géopolitiques

Ce chapitre débute par la question du nucléaire iranien, et la genèse de l’accord du 14 juillet 2015 signé à Vienne entre l’Iran et les 5+1. Les négociations, commencées en août 2002, sont relancées avec l’arrivée de Barack Obama à la présidence américaine. Les auteurs en détaillent les différentes étapes, puis le contenu de l’accord. Se pose alors la question du souhait de l’Iran de normaliser ses relations avec les Etats-Unis, donnant l’occasion aux auteurs de revenir sur les relations entre les deux Etats, depuis la prise d’otage à l’ambassade américaine de Téhéran du 4 novembre 1979. Les relations entre l’Iran et Israël sont ensuite analysées. Rappelant que « historiquement, il n’existe aucun conflit entre l’Iran et Israël » (page 230), les auteurs évoquent la période la guerre froide, durant laquelle ces deux pays alliés des Etats-Unis « s’étaient découvert des intérêts communs face aux régimes nationalistes arabes, souvent proches de l’URSS, au point que l’on avait évoqué la formation d’une alliance stratégique informelle irano-israélienne dans les années 1960 ». Les liens économiques et pétroliers se développent notamment. Si un discours anti sioniste existe cependant également à cette époque, les liens entre l’Iran et Israël sont rompus à la suite de la révolution islamique, tandis qu’ils se tissent avec l’OLP. Ils se distendent cependant avec Yasser Arafat à l’occasion de la guerre Iran-Irak, celui-ci soutenant Saddam Hussein pendant le conflit. Les relations entre l’Iran et Israël sous la présidence d’Ahmadinejad sont ensuite évoquées. Les auteurs se penchent également sur les liens entretenus entre l’Iran et les mouvements islamistes palestiniens, le Djihad islamique et le Hamas. Ils relatent en particulier les rapprochements et refroidissements qui s’opèrent au gré des événements historiques, de l’Intifada de 1987 aux printemps arabes. Depuis 2011, ces mouvements soutiennent l’opposition à Bachar al-Assad, tandis que l’Iran apporte un soutien sans faille au régime syrien.
La question du détroit d’Ormuz est ensuite analysée. Les auteurs en rappellent la portée stratégique, « 90% du pétrole produit dans la région du golfe Persique transite par ce détroit. Fermer Ormuz, c’est bloquer brutalement 20% de l’approvisionnement pétrolier mondial » (page 242). S’il paraît peut probable que le détroit soit bloqué, en revanche, des actions de déstabilisation peuvent être menées par l’Iran.
Les auteurs évoquent ensuite les relations de l’Iran avec la Russie, la Chine, l’Inde, mais également l’Azerbaïdjan, l’Afghanistan, la Turquie, l’Irak, l’Arménie chrétienne, dont ils retracent les liens, tant historiques qu’actuels. Les conséquences des printemps arabes font l’objet d’une analyse, les auteurs revenant sur la rhétorique iranienne au début des événements, puis son évolution lorsque ces protestations, « dénoncées comme un ‘complot occidental’ » ont mis « en danger la Syrie, son seul allié au Proche-Orient » (page 256). Ils reviennent également sur le soutien en argent, armes et hommes apporté à Bachar al-Assad. Selon les auteurs, ce soutien, « qui a un coût humain et économique élevé pour l’Iran, a pour objectif principal le maintien de l’axe Téhéran-Bagdad-Damas-Hezbollah comme une de ses plus grandes réussites diplomatiques, lui permettant d’étendre son influence en Méditerranée orientale et dans l’Orient arabe » (page 258). Ce front permet également à l’Iran de se positionner face à l’Arabie saoudite et aux sunnites. A cet égard, les auteurs s’interrogent sur la pertinence de parler d’un arc chiite. Trois événements permettent aux chiites de se positionner sur le plan politique - la révolution iranienne, le Hezbollah libanais devenu un acteur politique, la prise du pouvoir par les chiites en Irak - faisant craindre aux sunnites la formation d’un arc chiite. Pour les auteurs, « il semble en réalité que le concept de ‘croissant’ ou d’’arc chiite’ soit à l’origine une idée sunnite destinée à inviter les Etats arabes à resserrer leurs rangs face à Téhéran » (page 261). Les relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite sont ensuite étudiées.

Economie ; relations France-Iran

Dans ce chapitre, les auteurs évoquent les divers défis économiques auxquels l’Iran est confronté. Un historique du développement économique de l’Iran est présenté, incluant la découverte et l’exploitation du pétrole. Un point est également fait sur l’état actuel de l’économie et de l’énergie, aspect étudié en lien avec les sanctions, puis la levée de celles-ci suite à l’accord du 14 juillet 2015. Pour conclure, les auteurs abordent le défi majeur auquel est confronté l’Iran : la situation environnementale du pays, qualifiée de « grande catastrophe » par les autorités politiques.

La dernière partie évoque, de façon plus spécifique, les relations entre la France et l’Iran, tant sur le plan historique que contemporain, avec de Gaulle, Mohammed Reza shah, et l’exil de Khomeyni en France.

Mohammad-Reza Djalili, Thierry Kellner, L’Iran en 100 questions, Paris, Tallandier, mars 2016, 382 pages.

Publié le 10/06/2016


Anne-Lucie Chaigne-Oudin est la fondatrice et la directrice de la revue en ligne Les clés du Moyen-Orient, mise en ligne en juin 2010.
Y collaborent des experts du Moyen-Orient, selon la ligne éditoriale du site : analyser les événements du Moyen-Orient en les replaçant dans leur contexte historique.
Anne-Lucie Chaigne-Oudin, Docteur en histoire de l’université Paris-IV Sorbonne, a soutenu sa thèse sous la direction du professeur Dominique Chevallier.
Elle a publié en 2006 "La France et les rivalités occidentales au Levant, Syrie Liban, 1918-1939" et en 2009 "La France dans les jeux d’influences en Syrie et au Liban, 1940-1946" aux éditions L’Harmattan. Elle est également l’auteur de nombreux articles d’histoire et d’actualité, publiés sur le Site.


 


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