Le 2 septembre, l’Union européenne a décrété un embargo sur les importations de pétrole syrien (l’UE achète 95% des exportations de pétrole syrien). Les Etats-Unis, bien que n’important pas de pétrole syrien, ont pris la même mesure, à titre symbolique.
Le 4 septembre, Nabil al-Arabi, secrétaire général de la ligue des Etats arabes, a annoncé qu’il se rendra à Damas le 7 septembre, afin de proposer à la Syrie une « initiative arabe » pour le règlement de la crise. Sa visite a reçu l’accord des autorités syriennes. Le 6 septembre, il a été annoncé, qu’à la demande de la Syrie, la visite de Nabil al-Arabi était reportée au 10 septembre.
Le 7 septembre, à l’occasion du Conseil de coopération franco-russe sur les questions de sécurité organisé à Moscou, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a reçu son homologue français Alain Juppé. Concernant la crise syrienne, Alain Juppé a affirmé « que le régime de Damas s’est livré à des crimes contre l’humanité ». Sergueï Lavrov, dont le pays s’oppose à un projet de sanction du Conseil de sécurité de l’ONU contre le régime syrien, s’est exprimé en faveur du dialogue, de la tenue de négociations et de la mise en œuvre des réformes déjà décidées par Damas : « La priorité aujourd’hui est d’entamer un dialogue, des négociations (…). Nous estimons qu’inciter certaines forces d’opposition au boycott de ce dialogue est une voie dangereuse vers la répétition du scénario libyen ».
