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Samedi 9 décembre 2017 : à la télévision irakienne, triomphal mais solennel, le Premier ministre irakien Haider al-Abadi annonce que les forces irakiennes « exercent un contrôle complet » sur le territoire de l’Irak. « J’annonce ainsi la fin de la guerre contre Daech ». Quelques heures plus tard, un communiqué de presse du ministère irakien de la Défense renchérit et annonce que le pays est désormais « totalement libéré de Daech ».
Pourtant, aujourd’hui, l’Etat islamique apparaît si vivace qu’il a été en mesure de prendre plusieurs villages autour de la ville de Daquq, à proximité des monts Hamrin, qui lui tient lieu de repaire à proximité du Tigre. Car de repaires, il n’en manque pas : pas une semaine ne passe sans que la Coalition internationale et/ou les forces de sécurité irakiennes annoncent avoir réalisé une frappe aérienne sur une position de l’Etat islamique ou avoir affronté au sol des combattants de l’organisation terroriste afin d’y démanteler une cellule dormante.
En Syrie, riche de l’expérience irakienne, la Coalition internationale s’est montrée plus prudente le 24 mars dernier en annonçant la « défaite territoriale » de l’Etat islamique mais en avertissant aussi que la lutte continuait contre son influence, ses réseaux de financement et ses cellules dormantes. De fait, les attaques de Daech en Syrie sont elles aussi quasi-quotidiennes, malgré la perte d’aura du groupe depuis la disparition du Califat autoproclamé.
L’Etat islamique est-il « de retour », ou fait-il simplement preuve d’une résilience tenace ? Si l’on sait que sa défaite territoriale ne signifie pas sa défaite idéologique, peut-on au moins dire qu’elle signe également sa défaite militaire ? Les dynamiques de Daech ne sont pas les mêmes en Syrie et en Irak : si les activités du groupe terroriste en Syrie se caractérisent par une vision jusqu’au-boutiste relativement peu surprenante au vu de la capture encore très récente de son dernier bastion (I), en Irak en revanche, le groupe a pu renouer avec ses tactiques d’antan et revitaliser ses réseaux de soutien originels, redevenant non plus seulement une nuisance mais une véritable menace pour l’Etat irakien (2).
Durant le mois de mars 2019, à Baghouz, ultime réduit tenu par l’Etat islamique en Syrie, les Forces démocratiques syriennes (FDS), bras armé de la Coalition internationale sur le terrain, ont accueilli, stupéfaits, plusieurs dizaines de milliers de djihadistes venus déposer les armes. Si tout portait à croire que la concentration de militants de Daech était particulièrement élevée dans ce camp, personne n’aurait pensé autant (1) ; en tout, de décembre 2018 à mars 2019, près de 63 000 compagnes et enfants de djihadistes présents dans la moyenne vallée de l’Euphrate, où se déroulent les derniers combats, vont se rendre aux forces kurdes (2). Le nombre total de combattants djihadistes s’étant rendus aux Kurdes est estimé environ à 5 000.
Faute de moyens financiers et matériels, les Kurdes rassemblent actuellement les prisonniers dans trois camps : le camp de Roj, d’Al Hol et d’Aïn Issa. Une prison de haute sécurité, située dans le nord-est du pays à Derek, est attribuée spécifiquement aux combattants, notamment étrangers ; une vingtaine de Français s’y trouveraient, selon les autorités kurdes.
Ces camps représentent un risque sécuritaire réel pour l’Administration autonome du nord-est syrien (ANNES, l’entité administrative établie par les Kurdes dans le nord de la Syrie), car ils s’avèrent être de réels foyers de radicalisation. Dans le camp d’Al Hol, où 70 000 prisonniers cohabitent dans des conditions humanitaires régulièrement dénoncées par les organisations internationales (3), les épouses de combattants se distinguent ainsi par leur fanatisme tout particulier. Les autorités kurdes, les ONG et la presse relaient différentes anecdotes illustrant ce constat : des détenues feraient circuler des drapeaux de Daech à travers le camp, tandis que certaines auraient incendié la tente de leurs consœurs qui ne montraient pas assez de zèle dans leur soutien à l’Etat islamique, par exemple.
A la prison de Derek, le 5 avril 2019, une mutinerie a éclaté, à l’occasion de ce qui apparaît être une opération minutieusement préparée : 200 prisonniers ont attaqué simultanément les surveillants de l’établissement à l’horaire de la toilette, où le dispositif de sécurité est allégé, tentant de prendre en otage l’un des gardiens et de s’emparer d’armes à feu. La tentative d’évasion aura finalement échoué grâce aux renforts massifs des forces de sécurité kurdes et au vol à très basse altitude de deux avions de chasse américains, destinés à intimider les mutins.
Les combattants de Daech qui n’ont pas été capturés se sont quant à eux organisés en cellules dormantes. Ils posent très régulièrement des EEI (engins explosifs improvisés) au bord des routes, notamment sur le trajet de forces de sécurité kurdes ou de la Coalition (4), et mènent des activités de harcèlement contre les FDS (5), avant sa défaite territoriale.
Daech serait parvenu à se réimplanter dans certains villages de la région de Deir Ez Zor, où les tribus locales, sunnites, ont été parmi les premières à soutenir l’Etat islamique lors de son émergence en 2013/2014, à l’instar de la tribu Shammar al Kharsah. La présence de Daech y est d’autant plus tolérée que la colère gronde contre les FDS dans les régions à majorité arabe : dans la région de Deir Ez Zor, un nombre croissant de manifestations se tient en effet depuis le mois d’avril 2019.
Les griefs sont nombreux : entre les Arabes refusant d’être dirigés par des Kurdes et ceux exigeant une meilleure sécurité alimentaire (6), en passant par les protestataires déplorant l’absence de travail (7), Daech sait tirer profit de ces récriminations. Comme le rappelait le 23 mars dernier l’universitaire Fabrice Balanche, spécialiste de la Syrie : « Daech est une organisation qui est capable d’apprendre de ses erreurs et donc de changer de tactique. Les causes qui ont produit Daech sont toujours là, des causes religieuses mais aussi une situation économique catastrophique. Il faudra s’attendre à une résurgence de l’État islamique dans quelques temps. »
Cette analyse corrobore la nouvelle stratégie édictée par Abou Bakr Al Bagdadi, leader de Daech, qui, dans sa dernière apparition filmée (8), encourageait ses fidèles à mener une « guerre d’attrition » (9) contre les ennemis de l’Etat islamique. C’est dans ce cadre par exemple que Daech s’est engagé dans une campagne de destruction par le feu des productions agricoles en Syrie et au Levant ; si la totalité de ces incendies n’est nécessairement pas imputable à Daech, l’organisation en a malgré tout revendiqué la paternité d’une dizaine.
En Irak, le groupe, annoncé officiellement défait en décembre 2017, a bénéficié de davantage de temps pour se restructurer et opposer à nouveau une réelle menace pour la stabilité de l’Etat irakien.
« Volonté de victoire » : le nom de code de la vaste opération anti-terroriste initiée à l’aube du 7 juillet 2019 par les forces de sécurité irakiennes, un an et demi après l’annonce, par le Premier ministre irakien Abadi, de la victoire de l’Irak contre l’Etat islamique, peut sembler ironique. Le but de cette opération est de ratisser le désert s’étendant de la frontière irako-syrienne jusqu’à l’ouest de la province de Ninive, dont Mossoul est la capitale. Cette étendue désertique est en effet l’une des nombreuses bases arrière de l’Etat islamique en Irak, depuis lequel il planifie et lance ses opérations dans le pays.
Le groupe terroriste, depuis l’annonce de sa défaite territoriale, a eu en effet le loisir de se réorganiser, tandis que les forces armées irakiennes reprenaient aussi leur souffle après trois années éprouvantes d’intenses combats.
Profitant du vide sécuritaire laissé par le départ des Peshmergas (10) dans la région de Kirkouk à la suite de l’offensive de Bagdad en septembre 2017 visant à reprendre les territoires pris par les Kurdes à Daech durant le conflit, les djihadistes prospèrent et mènent régulièrement des attaques tout en commettant des actes contre les civils (rackets, enlèvements, imposition forcée, etc.). Les forces de sécurité irakiennes ne sécurisent en effet essentiellement que les installations pétrolières (11) de la région ; l’insécurité croissante et rampante de la région a d’ailleurs poussé le gouvernement irakien à entamer des discussions avec le Gouvernement régional du Kurdistan afin qu’une collaboration sécuritaire puisse être établie dans la province de Kirkouk entre les Peshmergas et l’armée irakienne.
Retournant aux sources de ses tactiques insurrectionnelles, Daech mène une guérilla tirant parti de l’environnement et de la géographie irakienne : évoluant au sein de la végétation dense de la région de Hawija, les combattants de Daech se savent ainsi invisibles des drones et des avions de reconnaissance de la Coalition. Ce même schéma se produit dans les palmeraies caractéristiques des rives du Tigre au nord de Bagdad. Les monts Hamrin, qui contrôlent l’accès entre la région de Hawija et les étendues désertiques irakiennes à l’ouest, servent également de point d’appui aux terroristes. La région de Miqdadiyah, faisant toujours l’objet d’un contentieux de souveraineté entre Bagdad et Erbil, subit aussi le vide sécuritaire que connaît la région de Kirkouk et créé ainsi un appel d’air pour les djihadistes qui s’y révèlent particulièrement actifs.
Dans ces zones, Daech élimine les chefs de village et les civils qui coopèrent avec les forces de la Coalition ou de l’armée irakienne. Les djihadistes forcent les habitants à s’acquitter d’une imposition et règnent, de facto, sur de petites portions de territoire irakien.
Une étude du think tank américain Study of War assure ainsi qu’Abou Bakr al-Baghdadi s’est employé ces derniers mois à restructurer le groupe pour une nouvelle vague de violences à travers le Moyen-Orient, en faisant adopter au groupe un retour aux tactiques insurrectionnelles qui ont fait le succès de ces débuts. De plus, le think tank indique que les réseaux financiers de Daech sont toujours opérationnels et continuent d’alimenter le groupe ; un membre anonyme du congrès aurait ainsi indiqué que si les finances de l’Etat islamique avaient faibli, elles n’avaient pas tari pour autant, le groupe s’avérant en excellente santé financière et bénéficiant « d’une moyenne basse de plusieurs centaines millions de dollars », selon ce représentant américain.
Ainsi, plutôt que de parler de « résurgence » de Daech, la notion de « résilience » devrait davantage être celle à privilégier pour analyser les dynamiques actuelles de l’organisation. En effet, l’Etat islamique n’a jamais réellement disparu, ni en Syrie, ni en Irak. Très évolutif et doté d’une forte capacité d’adaptation, le groupe a adopté de nouvelles tactiques et révisé sa stratégie de long terme. Si la solution militaire trouve immanquablement ses limites, rapidement ou non, la solution du développement socio-économique de ces régions reste une alternative crédible, mais coûteuse, pour contenir réellement l’Etat islamique ; la question hautement stratégique de la reconstruction de la Syrie et de l’Irak, et notamment des acteurs qui y prendront part, se pose ainsi avec une acuité toute particulière.
Notes :
(1) La presse américaine, à l’instar du New Yorker, affirme que les services de renseignement américain avaient également grandement sous-estimé le nombre de combattants encore présents sur zone, sans indiquer toutefois dans quelle mesure les Etats-Unis s’étaient fourvoyés.
(2) Dont plus de 6 500 pour le seul dernier jour des combats.
(3) A l’instar de l’ONG Humans Right Watch qui a publié un rapport à ce sujet le 23 juillet dernier, intitulé « Les terribles conditions de vie des familles des membres de Daech ».
(4) Par exemple, deux EEI ont détonné à Raqqa le 9 avril dernier, tuant treize personnes dont quatre membres des Forces démocratiques syriennes (FDS).
(5) Le 17 juillet 2019, Daech a ainsi lancé sa plus grande attaque en Syrie depuis sa défaite territoriale : ciblant les champs de pétrole d’Al Umar, dans la région de Deir Ez Zor, les djihadistes ont tenu tête aux forces kurdes plusieurs heures durant. Si la victoire reviendra finalement aux FDS, le bilan humain exact n’est pas connu.
(6) En raison du confit, la sécurité alimentaire syrienne s’est en effet très nettement dégradée. A titre d’exemple, les exportations alimentaires de la Jordanie vers la Syrie sont passées d’environ 89 millions de dollars en 2010 à 21 millions en 2016 ; les importations alimentaires jordaniennes depuis la Syrie sont quant à elles passées de 272 millions de dollars à 64 millions pour la même période.
(7) Estimé à 8,1% en 2010, le taux de chômage en Syrie est passé à 23% en 2019.
(8) En date du 30 avril 2019.
(9) Dans son allocution de 18 minutes, le chef de l’Etat islamique affirme notamment que « La guerre de l’Islam et ses fidèles contre les croisés et leurs partisans sera longue […]. Notre bataille aujourd’hui est la guerre d’attrition que nous devons mener pour nuire à notre ennemi, et il doit savoir que le djihad continuera jusqu’à la fin des temps ».
(10) Les Peshmergas sont les combattants kurdes irakiens.
(11) Les champs d’hydrocarbures situés sur le territoire de la province de Kirkouk sont parmi les plus imposants d’Irak ; son inexploitation par le gouvernement fédéral de Bagdad de 2014 à 2017 fit perdre environ 8 milliards de dollars de revenus chaque année à l’Etat irakien.
Lire sur Les clés du Moyen-Orient :
– La destruction par le feu des exploitations agricoles en Syrie et en Irak » https://www.lesclesdumoyenorient.com/La-destruction-par-le-feu-des-exploitations-agricoles-en-Syrie-et-en-Irak.html
– Pierre-Jean Luizard, Le piège Daech, L’Etat islamique ou le retour de l’Histoire
https://www.lesclesdumoyenorient.com/Pierre-Jean-Luizard-Le-piege-Daech.html
– La situation de l’« Etat islamique » ou Daesh entre la proclamation du Califat en juin 2014 et après le début des frappes de la coalition anti-terroriste : bilan d’étape et perspectives stratégiques
https://www.lesclesdumoyenorient.com/La-situation-de-l-Etat-islamique-ou-Daesh-entre-la-proclamation-du-Califat-en.html
– Salafisme (2) : manifestations et classifications contemporaines
https://www.lesclesdumoyenorient.com/Salafisme-2-manifestations-et-classifications-contemporaines.html
Bibliographie :
– TØNNESSEN, Truls Hallberg. The Islamic State after the Caliphate. Perspectives on Terrorism, 2019, vol. 13, no 1, p. 2-11.
– KADERCAN, Burak. Territorial logic of the Islamic State : an interdisciplinary approach. Territory, Politics, Governance, 2019, p. 1-17.
– SHAFFER, Ryan. The Islamic State : History, Transnationalism, and Implications. 2019.
– DENSELOW, James. The Caliphate at war : the ideological, organisational and military innovations of Islamic State. 2019.
– TICHÝ, Lukáš. Energy infrastructure as a target of terrorist attacks from the Islamic state in Iraq and Syria. International Journal of Critical Infrastructure Protection, 2019, vol. 25, p. 1-13.
– HASHIM, Ahmed S. The Islamic State’s Way of War in Iraq and Syria. Perspectives on Terrorism, 2019, vol. 13, no 1, p. 22-31.
– WHITESIDE, Craig, RICE, Ian, et RAINERI, Daniele. Black Ops : Islamic State and Innovation in Irregular Warfare. Studies in Conflict & Terrorism, 2019, p. 1-27.
– BASIT, Abdul. What Next for the Islamic State after Territorial Losses ?. Counter Terrorist Trends and Analyses, 2019, vol. 11, no 6, p. 1-7.
– JOSHI, Sharad. Sub-state actors’ threats to international security. Understanding New Security Threats, 2019.
Sitographie :
– Iraq : Abadi declares end of war on Daesh, PressTV, 0912/2017
https://www.presstv.com/Detail/2017/12/09/544997/Iraq-Daesh-ISIL-Haider-Abadi-endofoperations
– Kurdish-led forces struggle to cope with escapees amid Baghouz siege, The Irish Times, 05/03/2019
https://www.irishtimes.com/news/world/middle-east/kurdish-led-forces-struggle-to-cope-with-escapees-amid-baghouz-siege-1.3815462
– ISIS launches heavy attack on largest oil field and nearby airport in eastern Syria : report, Almasdar News, 17/07/2019
https://www.almasdarnews.com/article/isis-launches-heavy-attack-on-largest-oil-field-and-nearby-airport-in-eastern-syria-report/
– Anti-SDF protests grow in Syria’s Deir az-Zour, The New Arab, 09/05/2019
https://www.alaraby.co.uk/english/news/2019/5/9/anti-sdf-protests-grow-in-syrias-deir-az-zour
– Islamic State ‘Well-Positioned’ to Rebuild Caliphate, VOA News, 16/08/2018
https://www.voanews.com/usa/islamic-state-well-positioned-rebuild-caliphate
– Fabrice Balanche : "Sans reconstruction en Syrie, il faudra s’attendre à une résurgence de Daesh", France Inter, 23/03/2019
https://www.franceinter.fr/monde/fabrice-ballanche-sans-reconstruction-en-syrie-il-faudra-s-attendre-a-une-resurgence-de-daesh
– Iraq launches ‘Will of Victory’ operation against ISIS sleeper cells near Syrian border, The Defense Post, 08/07/2019
https://thedefensepost.com/2019/07/08/iraq-will-of-victory-isis-sleeper-cells-syria/
– A Strategy to Defeat The Islamic State, Institute for the Study of War, 06/09/2019
http://www.understandingwar.org/report/strategy-defeat-islamic-state
– Gardes poignardés, tentatives d’évasions : le danger EI dans le camp syrien d’Al-Hol, Le Point, 29/07/2019
https://www.lepoint.fr/monde/gardes-poignardes-tentatives-d-evasions-le-danger-ei-dans-le-camp-syrien-d-al-hol-29-07-2019-2327290_24.php
– The dangerous dregs of ISIS, The New Yorker, 16/04/2019
https://www.newyorker.com/news/dispatch/the-dangerous-dregs-of-isis
Emile Bouvier
Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.
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