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Al Ghali Tazi est consultant auprès de structures relevant, pour la plupart, du secteur de l’économie sociale et solidaire ou du secteur public. Il est diplômé du master Finance et stratégie de Sciences Po Paris, et a poursuivi, au préalable, dans cette même université, le 1er cycle Moyen-Orient Méditerranée dédié à l’étude du monde arabe et méditerranéen. Il continue à cultiver son intérêt pour le monde arabe à travers la réflexion et l’écriture s’intéressant, notamment, à la condition sociale et économique dans cette région.
Début 2011, les soulèvements populaires dans le monde arabe ont mis en évidence la précarité socio-économique dont souffre une grande partie des populations de la région. Le Maroc ne fait pas exception à cette réalité. En 2016, le pays est classé 123ème sur 188 pays (1) en matière d’Indice de Développement Humain (IDH). Cet indice est basé sur 3 éléments : le taux d’alphabétisation, le Produit Intérieur Brut (PIB) par habitant et l’espérance de vie à la naissance. Ce chiffre masque cependant de fortes disparités sociales et géographiques. En particulier, les zones rurales (38% de la population en 2017) (2) apparaissent comme beaucoup moins développées que les zones urbaines. A titre d’illustration, près de 80% des personnes vivant sous le seuil de pauvreté résident en milieu rural (3). La dépense mensuelle moyenne des ménages en zone urbaine est une fois et demi supérieure à celle des ménages ruraux (respectivement 87 276 et 55 548 dirhams - environ 8 700 et 5 500 €) (4). Quant au taux d’analphabétisme, il est deux fois plus élevé en zone rurale qu’en zone urbaine (respectivement 47,7% et 22,2% de la population) (5).
Dans ce contexte, le nombre de coopératives agricoles, situées pour la plupart en zone rurale, a triplé en dix ans. Il est passé de 3 272 en 2006 (6) à 10 542 en 2016 (7). Les coopératives sont, par ailleurs, vues par les pouvoirs publics comme un vecteur d’émancipation sociale et de développement économique en zone rurale. L’Initiative Nationale de Développement Humain (INDH), un programme gouvernemental, participe largement au financement de partenariats visant la promotion et le développement des coopératives agricoles. Ce fut le cas encore récemment, le 5 juin 2018 : plusieurs conventions de partenariat ont été conclues entre, notamment, la région de l’Oriental (nord-est) et des coopératives de la région pour une enveloppe de près de 4 millions de dirhams (environ 400 000 Euro) (8) financée par l’INDH.
Le développement des coopératives et l’accompagnement de l’Etat semblent, toutefois, ne pas se traduire dans les statistiques socio-économiques, en zone rurale. Comment expliquer cela ?
La loi 112.12 (9) définit, au Maroc, les coopératives comme une forme juridique de société. La coopérative a essentiellement pour but, comme pour une société commerciale classique, la production et/ou la vente de biens et de services. Dans le secteur agricole, il s’agira donc essentiellement de production agricole ou d’élevage. Cependant, et contrairement à une société commerciale classique, les décisions impliquant la coopérative sont prises à la majorité des voix de ses membres. Chaque membre dispose d’une seule voix.
La coopérative permet aux agriculteurs de mutualiser leurs terres et leurs cheptels. Elle leur permet également, par la mutualisation des apports financiers, d’acquérir des machines (tracteurs, etc.) qu’ils n’auraient pas pu acquérir seuls.
Par la mutualisation à la fois des ressources financières, des outils de production et de la terre, la coopérative favorise une rentabilité et une productivité plus grandes qu’elles ne l’auraient été si chacun exploitait individuellement ses maigres ressources. Elle accroit également le pouvoir de négociation des agriculteurs sur les marchés du fait d’une production plus volumineuse.
Pour des agriculteurs possédant, généralement, de petites parcelles de terres et générant de faibles revenus, la coopérative peut être un véritable tremplin pour augmenter ses profits. La coopérative permet de mutualiser les ressources mais également de bénéficier des compétences techniques que certains agriculteurs auront développées lors de formations professionnelles ou, simplement, de la capacité de certains membres de savoir lire et écrire. L’analphabétisme est, en effet, encore très répandu dans les campagnes marocaines (cf. ci-dessus).
Enfin, et contrairement à une société de forme juridique classique (société anonyme, etc.), les bénéfices de la coopérative ne sont pas captés par un seul ou quelques actionnaires mais répartis entre l’ensemble des membres de la coopérative à hauteur du travail qu’ils ont réalisé. En cela, la coopérative participe également à une répartition équitable de la valeur ajoutée.
Le fait de pouvoir se prévaloir du statut de « coopérative » permet aux membres de celle-ci de s’identifier auprès des bailleurs financiers et des acteurs qui accompagnent les coopératives, notamment, l’Etat, les collectivités locales et les ONG. Les coopératives doivent d’ailleurs, dans le cadre des formalités juridiques, se signaler, au moment de leur création, auprès de l’Office du Développement de la Coopération (ODCO) (10). Les coopératives sont utilisées comme un support pour le soutien socio-économique de l’Etat aux agriculteurs (formation professionnelle, subventions économiques, etc.). Pour illustrer cela, on peut citer le programme gouvernemental Mourafaka, qui prévoit l’accompagnement de 2 000 coopératives sur 5 ans notamment par la formation en gestion ou l’assistance technique à la commercialisation et à la production.
Le cadre juridique associé à la coopérative représente, par ailleurs, pour le bailleur financier, une sécurité quant à l’emploi des subventions. Les risques de détournement et d’emploi inapproprié sont réduits avec l’existence d’un gérant juridiquement responsable. Il est à noter également que la loi oblige les coopératives à déposer le capital libéré auprès d’une institution bancaire, ce qui est un gage de traçabilité (11).
Enfin, les formalisés juridiques de constitution des coopératives (12) prévoient, entre autres, la mise en place d’un règlement intérieur et la tenue d’une liste des adhérents. Ce sont autant d’éléments qui permettent de structurer le fonctionnement de la coopérative. En cela, le cadre juridique facilite le travail d’accompagnement et de soutien des ONG aux individus engagés dans la coopérative.
La coopérative favorise la création du lien social dans le territoire rural où elle est établie et l’ouverture au monde extérieur.
Cela peut être particulièrement significatif en ce qui concerne les femmes. Ces dernières sont généralement cantonnées aux tâches domestiques, dans leurs foyers, et ont, de facto, peu de contacts avec le monde extérieur. Travailler à la coopérative leur permet donc de rencontrer d’autres personnes issues des campagnes alentour (13). Lorsque les personnes occupent des fonctions de gestion au sein de la coopérative, elles peuvent être amenées, dans le cadre des démarches administratives, à rencontrer les autorités et l’administration locales et à dialoguer avec celles-ci. Enfin, lorsque le travail de la coopérative intègre une dimension commerciale, femmes et hommes peuvent être amenés à se déplacer en ville pour vendre leurs produits sur les marchés ou dans des enseignes commerciales. Dans son article « Les coopératives, une bonne mauvaise solution à la vulnérabilité des femmes au Maroc », Gaëlle Gillot, maître de conférences à l’Université Paris I-Sorbonne, prend l’exemple d’une agricultrice à Bouknadel, ville située à 30 km au nord de Rabat. Cette dernière, présidente d’une coopérative, a pu, par exemple, se rendre au Salon International de l’Agriculture au Maroc organisé annuellement à Meknès, dans le centre-nord du pays et, ainsi, rencontrer des personnes qu’elle n’aurait jamais rencontrées en-dehors de ce cadre (14). Le témoignage de cette agricultrice, reproduit dans l’article de Gaëlle Gillot, traduit bien cet aspect positif de la coopérative.
Au sein des populations rurales, on ne connait pas nécessairement l’existence de cette forme d’organisation qu’est la coopérative. Quand bien même on la connaîtrait, l’absence de culture économique et juridique renforcée par l’analphabétisme et la déscolarisation massifs prive les femmes et les hommes de connaître ce dont il s’agit et d’avoir conscience des avantages économiques et sociaux associés à la coopérative. Le taux d’analphabétisme s’élève à près de 50% dans le monde rural (cf. ci-dessus). Quant à la déscolarisation, on compte, selon le recensement effectué en 2014, 26% d’enfants de 15 à 18 ans qui exercent une activité économique (15).
A l’ignorance, on pourrait ajouter la crainte de difficultés qui résulteraient de la confrontation aux autorités administratives. Cette crainte est liée à une corruption que l’on pense souvent être endémique. Au sein de la population féminine, les pesanteurs du système patriarcal brident aussi consciemment ou inconsciemment le lancement dans une aventure entrepreneuriale comme la création de coopératives.
Malgré une moyenne de 1 440 coopératives créées par an depuis 2010 (16), le Maroc ne compte que 472 909 adhérents à une coopérative à fin juin 2015, dont 347 827 à une coopérative relevant du secteur agricole (17). Les adhérents à une coopérative agricole représentent ainsi à peine 8,1% de l’emploi agricole (18). Cela paraît peu pour un modèle d’organisation qui, en théorie, présente beaucoup d’avantages. Ce chiffre est d’ailleurs en réalité plus faible, car il est calculé sur la base d’une population agricole totale qui ne tient pas compte des femmes au foyer, celles-ci n’étant pas intégrées dans les statistiques de l’emploi. Or, elles participent souvent aux travaux agricoles. En comparaison avec le reste du monde, le développement des coopératives agricoles au Maroc apparaît, pour l’instant, limité.
« Le recensement mondial sur les coopératives », une des rares études réalisées à l’échelle internationale faite pour le compte de l’Organisation des Nations unies, montre qu’il y a plus de 122 millions d’adhérents à une coopérative agricole (19). Cela représente, à l’échelle mondiale, 13,9% (20) de l’emploi agricole. Cette étude, datant d’avril 2014, porte sur 145 pays. Ce taux mondial, supérieur au taux marocain, masque cependant le potentiel d’attraction du modèle coopératif : l’adhésion à une coopérative peut être majoritaire chez les agriculteurs. Ainsi, 75% des agriculteurs en France adhérent, en 2010 (21), à une coopérative. Aux Etats-Unis, on compte 1,9 million de membres (22) en 2015. La coopération agricole y représente donc à cette date 75,8% (23) de l’emploi agricole. Ce taux s’approche fortement des chiffres observés en France. Il n’est pas aisé de trouver aussi facilement que dans les pays du « Nord » des statistiques aussi précises dans les pays émergents ou en voie de développement. Des études ponctuelles, souvent détaillées, existent bien cependant (24). Toutefois, les chiffres ne sont pas aisément comparables aux statistiques citées plus haut.
Le « recensement mondial sur les coopératives » confirme cependant ce que les chiffres associés à la France et aux Etats-Unis laissent entrevoir : le développement des coopératives est fortement corrélé au développement socio-économique. On peut mesurer le développement socio-économique à travers l’indice de développement humain (IDH). Les chiffres que nous allons citer sont exprimés tout secteur d’activités confondu. Il y a, parmi la population totale, en 2014, 1,57% membres d’une coopérative dans la région Moyen-Orient/Afrique du Nord ; 2,73% en Afrique Sub-saharienne ; 7,81% en Amérique du Sud ; 12,68% en Asie ; 38,63% en Amérique du Nord et 45,55% en Europe. L’IDH est en 2014 de : 0,44 en Afrique ; 0,53 au Proche et Moyen-Orient ; 0,52 en Asie Orientale ; 0,64 en Amérique latine ; 0,68 dans l’espace de l’ex-URSS ; 0,77 en Europe et 0,82 en Amérique du Nord (25).
Entre 2005 et 2018, le taux d’accessibilité à la route dans les zones rurales est passé de 54% à 80% (26). On ne compte cependant, selon le recensement effectué en 2014, que 8,9% de ménages disposant d’un véhicule dans les zones rurales (27). En l’absence de transport individuel, la seule solution reste les transports collectifs. Ils sont peu développés dans les zones rurales.
Pourtant, la mobilité est essentielle pour le développement des coopératives pour au moins deux raisons. La première, c’est la possibilité pour les adhérents de faire les allers-retours entre leur domicile et la coopérative. Ce trajet, dans les zones rurales, peut facilement se compter en kilomètres. Or, plusieurs kilomètres de marche à pied par jour c’est du temps, de la fatigue et donc, de fait, une productivité moindre voire un facteur de découragement pour participer aux travaux de la coopérative. La seconde raison est la nécessité de transporter les matières premières au centre de production (ex. transport de la récole des champs vers le centre d’emmagasinement et de transformation) et de transporter la production (ex. huile produite) vers les points de commercialisation. On pourrait ajouter une troisième raison : tous les déplacements que nécessitent les procédures administratives : se rendre à la banque, se rendre à l’antenne locale de l’ODCO, etc.
Par ailleurs, pour une croissance durable et autonome, les coopératives ont besoin de compétences professionnelles qualifiées. A l’échelle macroéconomique, les coopératives ne pourront pas grossir et changer d’échelle si elles ont, en permanence, besoin du soutien et de l’accompagnement opérationnel des ONG et des structures publiques. Cet accompagnement ne peut pas être illimité. Ces compétences sont de deux types : des compétences de gestion (comptabilité, tenue des documents juridiques, marketing, etc.) et des compétences « métier » (technique agricole, utilisation des machines, etc.). La situation de l’éducation dans le monde rural marquée par les taux de déscolarisation et d’analphabétisme évoqués plus haut ne permet pas de répondre aux besoins des coopératives. Un indicateur de la faiblesse des ressources humaines est le nombre de coopératives agricoles créées à fin 2015 par de jeunes diplômés : 152 pour 1 788 adhérents. Ce chiffre paraît très faible quand on sait que le secteur agricole représente encore 38,6% de l’emploi total au Maroc en 2015.
L’approche souvent rencontrée chez les ONG, l’Etat et les collectivités locales est une approche « au cas par cas ». On accompagne individuellement les coopératives dans leur développement. Le programme étatique Mourafaka que l’on peut traduire par « accompagnement » l’illustre très bien (cf. ci-dessus).
Cette approche est justifiée. La faiblesse des fonds propres des coopératives et la faiblesse des compétences de leurs adhérents nécessitent un accompagnement opérationnel pour permettre à la coopérative de se développer dans un premier temps. Elle ne résout cependant pas le sujet du manque d’attrait du modèle coopératif chez les populations rurales qui, on l’a vu, tient beaucoup à l’ignorance. Elle ne permettra pas non plus le changement d’échelle qu’on peut espérer voir en ce qui concerne le fait coopératif dans les zones rurales au Maroc. Pour atteindre ce changement d’échelle, il faut s’attaquer à l’absence d’un écosystème en phase en termes de compétences professionnelles et d’accès aux transports.
L’environnement doit fournir les compétences et les infrastructures dont les coopératives ont besoin pour leur croissance. En ce qui concerne les compétences professionnelles, on peut citer plusieurs pistes de réflexion :
• Dédier des formations professionnelles aux métiers de la coopérative agricole (compétences « administratives » et « métier »)
• Associer les coopératives à ces formations afin d’assurer, aux diplômés, un débouché professionnel
En ce qui concerne les infrastructures, la problématique du transport est centrale, on peut imaginer plusieurs pistes issues de l’économie collaborative :
• Promouvoir l’acquisition par les adhérents des coopératives ou les habitants du territoire de la commune des véhicules à usage partagé
• Mettre à disposition des coopératives, sur le territoire, une flotte de véhicules utilitaires
Quant au problème du manque d’attrait du modèle coopératif, sa résolution passe par celle de l’analphabétisme et de la déscolarisation. Ceci est, cependant, un long processus, déjà en cours d’ailleurs. A court et moyen terme, on peut agir sur une autre variable : inculquer une culture juridique et économique aux agriculteurs en activité ou aux lycéens et étudiants. Sensibiliser à l’intérêt social et économique de la coopérative est nécessaire tant parmi la population déjà active qu’à l’école ou au lycée.
Le territoire bénéficie directement de l’activité de la coopérative qui emploie ses habitants, leur permet de dégager des revenus et enrichit leur production en valorisant leurs produits agricoles.
Dans une approche circulaire, la coopérative, lorsqu’elle est suffisamment grande et qu’elle dégage suffisamment de bénéfices, peut aller plus loin en réinvestissant une partie des bénéfices qu’elle génère dans le développement humain du territoire : l’éducation, la formation, les transports, la santé (création de structures de soins), etc. En faisant cela, les coopératives :
• Deviennent un levier global d’émancipation des zones rurales car elles participent à tous les aspects du développement
• Construisent la durabilité de leur croissance : elles ne pourront changer d’échelle et croître qu’à condition de trouver, dans le territoire, des compétences professionnelles qualifiées et sensibilisées.
Il existe de nombreux exemples concrets d’investissement des coopératives dans le développement économique et social du territoire, au-delà de leur propre activité, de par le monde : création au Mali de la banque villageoise Kafo Jiginew et ce, par des producteurs de coton ; création au sein de la Sewa, une association de travailleuses indépendantes, en Inde, de 6 structures dans les secteurs de la santé, de l’assurance et de la retraite (28), etc.
Notes :
(1) http://www.ma.undp.org/content/morocco/fr/home/countryinfo.html - Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
(2) https://donnees.banquemondiale.org/ – Banque Mondiale.
https://www.hcp.ma/downloads/Enquete-nationale-sur-la-consommation-et-les-depenses-des-menages_t21181.html (p.3) - « Note de synthèse sur les inégalités sociales et territoriales à la lumière des résultats de l’Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages 2014 » – Haut-commissariat au Plan – Gouvernement marocain.
(4) https://www.hcp.ma/downloads/Enquete-nationale-sur-la-consommation-et-les-depenses-des-menages_t21181.html (p.5) - « Résultats de l’Enquête Nationale sur la Consommation et les Dépenses des Ménages – 2013/2014 » – Haut-commissariat au Plan – Gouvernement marocain.
(5) http://www.maroc.ma/fr/actualites/hcp-le-taux-danalphabetisme-de-la-population-marocaine-baisse-de-deux-tiers-sur-un-demi- Portail Internet du gouvernement marocain.
(6) http://www.odco.gov.ma/fr/publication-page – « Revue marocaine des coopératives 1 » – p.117 – ODCO (Office du Développement de la Coopération) – édition 2011 – Gouvernement marocain.
(7) http://www.odco.gov.ma/fr/publication-page – « Revue marocaine des coopératives 6 » – p.112 – ODCO (Office du Développement de la Coopération) – édition 2016 – Gouvernement marocain.
(8) http://fr.le360.ma/societe/jerada-25-millions-de-dirhams-pour-la-promotion-de-lintegration-socio-economique-des-jeunes-167261
(9) http://www.odco.gov.ma/fr/content/la-loi-12-112– site de l’ODCO (Office du Développement de la Coopération) – Gouvernement marocain.
(10) http://www.odco.gov.ma/fr/blog/comment-constituer-votre-coop%C3%A9rative-0 – « Procédure de constitution et de conformité selon la nouvelle loi des coopératives » (p.3 ; paragraphe 3) – Procédure de constitution des coopératives – ODCO (Office du Développement de la Coopération) – Gouvernement marocain.
(11) Idem 10 (p.1 ; paragraphe 2).
(12) Idem 10.
(13) https://journals.openedition.org/eps/6619 (paragraphe 32) – « les coopératives, une bonne mauvaise solution à la vulnérabilité des femmes au Maroc » par Gaëlle Gillot.
(14) Idem 13.
https://www.huffpostmaghreb.com/2017/11/20/maroc-plus-du-tiers-des-enfants-ne-beneficie-aucun-niveau-dinstruction_n_18603356.html
http://www.odco.gov.ma/fr/content/l%E2%80%99historique-des-coop%C3%A9ratives-au-maroc– ODCO (Office du Développement de la Coopération) – Gouvernement marocain : 120 coopératives créées par mois en moyenne depuis 2010
http://www.odco.gov.ma/fr/content/remacoop-5 (p.110) – « Revue marocaine des coopératives 6 » éditée par l’ODCO (Office du Développement de la Coopération) – édition 2016 – Gouvernement marocain
Pourcentage calculé sur la base d’une population active d’environ 12,4 millions, d’un taux de chômage de 9,66% et d’emplois agricoles représentant 38,59% de l’emploi total, en 2015.
Source des données : https://donnees.banquemondiale.org/ - Banque Mondiale
https://www.entreprises.coop/images/INTERNATIONAL/report_davegrace_onu_april_2014.pdf : - « Global Census on Co-operatives » – Avril 2014 – étude réalisée pour le Secrétariat Général de l’ONU
Pourcentage calculé sur la base d’une population active mondiale d’environ 3,332 milliards d’habitants, d’un taux de chômage de 5,43% et d’emplois agricoles représentant 27,90% de l’emploi total en 2014. Source des données : https://donnees.banquemondiale.org/ – Banque Mondiale
(21) http://agriculture.gouv.fr/les-cooperatives-agricoles-un-modele-dorganisation-economique-des-producteurs-analyse-ndeg36 – document en téléchargement : « Les coopératives agricoles : un modèle d’organisation économique des producteurs » (p.1) – Analyse du centre d’études et de prospective – Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (France).
(22) https://www.rd.usda.gov/files/publications/SR79AgriculturalCooperativeStatistics2015_0.pdf (p.8) : – « Statistiques sur les coopératives agricoles » – Département d’Etat à l’Agriculture (Etats-Unis).
(23) Pourcentage calculé sur la base d’une population active d’environ 160,8 millions habitants, d’un taux de chômage de 5,28% et d’emplois agricoles représentant 1,66% de l’emploi total. Source des données : https://donnees.banquemondiale.org/ – Banque Mondiale.
(24) http://recma.org/taxonomy/term/2587/all – Série d’études de cas réalisée dans le cadre du Forum International de l’Economie Sociale et Solidaire portant, entre autres, sur le Mali, le Brésil et la Bolivie – « Revue internationale de l’économie sociale ».
(25) http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BilanEssai?codetheme=1&codeStat=SP.POP.IDH.IN&grandesRegions=0&anneeStat1=1994&codeStat2=x&mode=carte&afficheNom=aucun&langue=fr – Université de Sherbrooke – Canada.
(26) https://www.banquemondiale.org/fr/news/feature/2018/08/07/road-to-opportunities-building-the-future-for-morocco-s-rural-population– Banque Mondiale – Article publié le 07/08/2018.
(27) https://www.leconomiste.com/article/1002076-les-menages-s-autofinancent-pour-l-achat-d-une-voiture
(28) Histoires d’Economie Sociale et Solidaire, Jean-François Draperi, éditions Les Petites Matins, 2017, p.130-131 et 161.
Al Ghali Tazi
Al Ghali Tazi est consultant auprès de structures relevant, pour la plupart, du secteur de l’économie sociale et solidaire ou du secteur public. Il est diplômé du master Finance et stratégie de Sciences Po Paris, et a poursuivi, au préalable, dans cette même université, le 1er cycle Moyen-Orient Méditerranée dédié à l’étude du monde arabe et méditerranéen. Il continue à cultiver son intérêt pour le monde arabe à travers la réflexion et l’écriture s’intéressant, notamment, à la condition sociale et économique dans cette région.
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