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Le 12 octobre dernier, la crise politique qui secoue la Région autonome du Kurdistan d’Irak a atteint son paroxysme. En cause : le refus du président Massoud Barzani de quitter le pouvoir alors que son mandat s’est achevé au mois d’août 2015. En réponse à des protestations violentes dont le déclenchement doit beaucoup à la grave crise économique et sociale frappant la région autonome, la présidence a interdit aux ministres et députés membres du principal parti d’opposition l’accès à la capitale, Erbil. Face à ce que certains considèrent comme un coup d’Etat déguisé, les tentatives de médiations se multiplient mais aucun compromis n’a encore été atteint. Une déstabilisation politique de la région pourrait pourtant avoir des conséquences désastreuses pour l’effort de guerre contre Daesh.
Alors que la Région autonome kurde d’Irak connaissait depuis le milieu des années 2000 une croissance sans précédent, la nouvelle situation géopolitique a des effets inquiétants sur l’économie kurde. En effet, le taux de croissance est ainsi passé de plus de 8% en 2013 à 3% fin 2014 (1). Il y a plusieurs raisons à cela, notamment la baisse des échanges et des investissements dans les secteurs les plus importants de l’économie.
La région était un haut lieu du transit commercial entre la Turquie, l’Iran et le reste de l’Irak. La dégradation des conditions sécuritaires à ses frontières tend désormais à la marginaliser sur le plan des circuits commerciaux régionaux (2). Alors que début 2014, deux mille cinq cent camions entraient quotidiennement dans la Région autonome kurde par le poste douanier d’Ibrahim Kalil, à la frontière turque, ils n’étaient plus que sept cent une année plus tard (3). De même, bien qu’à l’intérieur de la région la sécurité soit satisfaisante par rapport au reste de l’Irak, les investisseurs internationaux sont désormais réticents à s’y implanter malgré des lois kurdes très libérales (4). Ainsi, les investissements ont décliné de deux tiers courant 2014 (5). Le secteur de la construction (et plus précisément du logement), normalement le plus dynamique après l’industrie pétrolière, est également en berne. La région de Suleymanié a par exemple subi une pénurie de ciment pendant plusieurs mois en 2014 (6) et les prix de l’immobilier dans l’ensemble de la région autonome sont en chute libre (7). Les touristes ont quant à eux laissé place aux flots de réfugiés en provenance du reste de l’Irak et de Syrie, portant un coup sévère au troisième secteur de l’économie du Kurdistan d’Irak en termes d’investissements. Par ailleurs, l’intervention militaire russe dans le conflit syrien pourrait avoir des répercussions sur l’économie kurde. Le 23 novembre 2015, les autorités irakiennes ont notamment décrété l’annulation pour une durée de quarante-huit heures de tous les vols commerciaux desservant les aéroports du Kurdistan en raison des risques de collisions avec les missiles russes envoyés depuis la mer caspienne vers le nord de la Syrie (8). Or, si cette situation devait se reproduire, sans doute aurait-elle pour effet de marginaliser encore plus la région autonome.
Il convient de souligner que si le Kurdistan d’Irak a connu une telle croissance économique ces dernières années, c’était surtout grâce à l’attrait des immenses réserves d’hydrocarbures que renferment les sols kurdes et qui constitueraient environ un tiers des réserves d’Irak. Les majors pétroliers ont donc accouru dès le milieu des années 2000, ce qui a généré pour le Gouvernement régional du Kurdistan (GRK) une importante rente, lui permettant de reconstruire une région parfois un peu vite qualifiée de « nouveau Dubaï » (9). Mais c’est aujourd’hui cette même industrie pétrolière qui semble poser au gouvernement d’importants problèmes financiers. En effet, la gestion de l’industrie pétrolière et du partage de la rente fait l’objet d’un conflit majeur entre le gouvernement central de Bagdad et celui de la région autonome, ce conflit traduisant la volonté du GRK de s’émanciper de la tutelle de Bagdad (10). Cette volonté d’atteindre l’indépendance économique, vue comme le préalable à toute indépendance politique, a conduit la région kurde à mener sa propre politique pétrolière : elle exporte et signe des contrats avec des entreprises pétrolières étrangères sans passer par Bagdad, ce que le gouvernement central irakien qualifie de contraire à la Constitution. En représailles, mais aussi pour des raisons financières et notamment du fait de la baisse des cours du pétrole qui prive l’Irak d’une importante manne financière, le gouvernement fédéral a stoppé depuis déjà plusieurs mois les transferts de la part du budget fédéral revenant normalement au GRK. Le budget de ce dernier, qui était constitué à hauteur d’environ 80% de ces transferts, a donc été réduit de manière drastique.
Cette crise budgétaire intervient alors même que le GRK voit ses dépenses croître d’une manière exponentielle du fait de l’afflux massif de réfugiés (près de deux millions pour une région de cinq millions d’habitants (11)) et du financement de la guerre contre Daesh qui lui coûterait 8 millions de dollars par jour (12). Ainsi, le GRK a accumulé en moins de deux ans une dette de 20 milliards de dollars et se trouve depuis plusieurs mois dans l’impossibilité de payer à temps les salaires de ses fonctionnaires, y compris ceux des peshmergas, les combattants kurdes, qui luttent contre Daesh à quelques dizaines de kilomètres d’Erbil.
C’est dans ce contexte de crise économique (avec un taux de chômage qui a doublé en deux ans, passant de 6% en 2013 à 12% en 2015 (13)) que la crise politique actuelle intervient. Pour la comprendre, il est nécessaire de revenir sur les caractéristiques du Parti Démocratique du Kurdistan (PDK) dirigé par le président Massoud Barzani. Son père, Mustafa Barzani fut l’un des créateurs du parti et demeure aujourd’hui encore la figure principale du nationalisme et de la lutte kurdes en Irak. Outre le fait que Massoud Barzani s’opposât au régime baathiste de Saddam Hussein, il bénéficie également de la légitimité de la figure paternelle mais semble ignorer la désapprobation d’une partie croissante de la population face à la politique qu’il mène. Le PDK est particulièrement rejeté par la jeunesse qui ne se reconnaît plus dans le tribalisme ancestral dont il est l’hériter et le tient pour responsable du fonctionnement clanique de l’administration, des logiques clientélistes dominantes et de la corruption endémique (14). Un simple énoncé des principaux cadres du gouvernement suffit en fait à témoigner de la mainmise du clan Barzani sur les postes à haute responsabilité : le Premier ministre, Nechirvan Barzani, est le neveu du président, et le chef des services de renseignement, Masrour Barzani, son fils. De même, le ministère du Pétrole, seul interlocuteur avec les compagnies pétrolières opérant au Kurdistan, est également l’apanage d’un membre du PDK.
L’exaspération d’une frange de la société face au PDK, mais aussi à l’Union Patriotique du Kurdistan (UPK) son concurrent historique, s’est traduite dans les urnes par la montée d’un parti créé en 2009, Gorran ou parti pour le Changement. Composé d’anciens du PDK, de l’UPK et d’indépendants, ce parti a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille et a tout particulièrement séduit la jeunesse du sud du Kurdistan. Majoritaire depuis 2009 dans le gouvernorat de Suleymanie, bastion de l’opposition au PDK, et second parti au Parlement avec 24 sièges (contre 38 pour le PDK et 18 pour l’UPK), Gorran a notamment soutenu les manifestations populaires de 2011 qui ont eu lieu à l’époque des « Printemps arabes » et auxquelles le pouvoir a répondu par une répression qui fit plusieurs morts, ainsi que par le muselage de la presse affiliée au Gorran (15).
Les protestations de la société civile lassée du monopole politique d’une oligarchie dans laquelle elle ne se reconnaît plus, ne sont pas, il est vrai, une nouveauté au Kurdistan d’Irak. Il semble cependant que la crise actuelle ait gravi un échelon supplémentaire. En effet, il s’agit tout d’abord une crise juridique et institutionnelle. En août 2015, alors que son mandat s’achevait, le président Massoud Barzani a refusé de quitter le pouvoir bien qu’il eut effectué au préalable deux mandats (2005-2013), le maximum permis par la Constitution, et même bénéficié d’une prolongation de deux ans. Pour quelles raisons souhaite-t-il conserver son statut de président alors même que la loi ne le lui permet pas ? La justification « officielle » donnée par Massoud Barzani est qu’une alternance politique serait inenvisageable au vu de la situation militaire. Il met en avant le besoin de stabilité de la région, dont il serait le garant. Cette idée est également défendue par des acteurs extérieurs : la Turquie d’Erdogan avec qui Barzani entretient de très bonnes relations, et les Etats-Unis qui voient en Barzani un allié fidèle à même de mener à bien la lutte contre Daesh. Mais cette raison avancée par Barzani et légitimée par le soutien de ses alliés pose des interrogations : faudrait-il sacrifier la démocratie au profit de la stabilité politique ? Par ailleurs, est-il réaliste d’imaginer que la stabilité politique du Kurdistan d’Irak pourrait se passer de la démocratie lorsque l’on connaît le dynamisme de la jeune société civile kurde et son attachement aux principes démocratiques ? Certains s’interrogent ainsi sur la sincérité de Barzani, avançant qu’il aurait pour but de s’accrocher au pouvoir jusqu’à ce que son fils, Masrour, soit en mesure de le remplacer et perpétuer ainsi la dynastie familiale (16). D’autres évoquent l’éventualité que la famille Barzani, et en premier lieu Massoud Barzani, ne soit simplement pas prête à abandonner ses nombreux privilèges.
Cette crise autour de la « succession » de Massoud Barzani a, semble-t-il, achevé d’irriter une société déjà lasse de ses politiques et de la crise économique. Au mois d’octobre 2015, de violentes manifestations, organisées à l’origine pour protester contre le non-paiement des fonctionnaires, ont fait plusieurs morts. Lors de ces manifestations, plusieurs sièges du PDK ont été incendiés dans le gouvernorat de Suleymanie. Le PDK a alors accusé Gorran d’avoir orchestré ces accès de violence en vue de réaliser un coup d’Etat et a, lundi 12 octobre, en représailles, interdit aux parlementaires issus du Gorran, dont le président du Parlement, d’accéder à la capitale, Erbil (17). Cependant, aucune enquête n’a permis de vérifier une telle implication du Gorran dans ces violences et la mise à l’écart de membres du Parlement élus et de plusieurs ministres issus de ce parti (dont les ministres des Finances et des Peshmergas) s’apparente à une réelle atteinte à la démocratie.
Au regard des conflits internes qui ont secoué la région kurde dans les années 1990, on ne peut s’empêcher de craindre que les rivalités, qui sont aujourd’hui à leur comble entre les différents partis, ne prennent une nouvelle fois le pas sur l’intérêt national. Barzani apparaît indubitablement comme une source de divisions, or l’unité des Kurdes d’Irak s’impose très concrètement comme une condition nécessaire pour mener à bien le combat contre Daesh.
En effet, le corps des peshmergas (les soldats kurdes ou littéralement « ceux qui vont au-devant de la mort ») est historiquement très politisé et divisé en plusieurs factions s’apparentant à des milices partisanes. Pendant la guerre civile kurde des années 1990 entre le PDK et l’UPK, les groupes de peshmergas affiliés à chaque parti s’affrontaient. Suite à ce conflit, la région kurde fut divisée en deux zones, l’une dirigée par le PDK et l’autre par l’UPK, et connut une administration duale jusqu’en 2006, année de la réunification des deux branches administratives. Malgré la création d’un ministère des Peshmergas - dirigé depuis septembre 2013 et jusqu’à récemment par un membre du Gorran tenu à l’écart de la rivalité traditionnelle entre le PDK et l’UPK - qui devait permettre leur unification et leur institutionnalisation afin d’en faire une armée nationale, les peshmergas opèrent largement aujourd’hui encore comme des milices partisanes. Ainsi, seulement cinquante mille peshmergas sont sous l’autorité du ministre, alors que le PDK et l’UPK en dirigent environ soixante mille chacun, en plus de leurs propres forces paramilitaires (18). En résulte un logique manque de coordination tactique et même stratégique entre les différents groupes de peshmergas. Cette situation est largement susceptible d’empirer si les différends politiques entre les deux partis historiques devaient s’accroître, l’UPK demandant comme de nombreux autres partis la démission de Barzani. Par ailleurs, ces fractions au sein des peshmergas sont amplifiées par le fait que le PDK et l’UPK sont soutenus militairement par différents « sponsors » étrangers. Le premier reçoit l’aide des Etats-Unis et le second de l’Iran, les amenant parfois à suivre des agendas différents, bien que la lutte contre Daesh soit un objectif commun.
La crise syro-irakienne engendre donc de nombreux effets déstabilisateurs sur la situation intérieure du Kurdistan d’Irak et en premier lieu sur son économie. Ces fragilisations sont amplifiées par la crise politique qui oppose le président Massoud Barzani à ses détracteurs exigeant une alternance politique et un recentrage sur les principes démocratiques et le respect de la constitution. Aujourd’hui, tout semble annoncer que Barzani restera au pouvoir malgré tout. Inversement, le climat politique trouble de la région autonome pourrait avoir des effets néfastes sur l’effort de guerre, l’organisation du (ou plutôt des) corps des peshmergas favorisant la cristallisation sur le plan militaire des clivages politiques, et cela alors même que les Kurdes ne cessent de s’affirmer comme un élément indispensable de la lutte contre Daesh, comme le prouve la récente prise de Sinjar, exemple d’une coopération réussie entre les Etats-Unis et les Kurdes.
Lire sur Les clés du Moyen-Orient :
– Les Kurdes. Première partie : de la conquête musulmane au début du XIXe siècle
– Les Kurdes. Deuxième partie : de la fin du XVIIIe siècle à 1914, le choc de la modernité
– Les Kurdes, troisième partie. De la Première Guerre mondiale à 2003 : rêve(s) d’indépendance(s)
– Que se passe-t-il au Kurdistan irakien ? Esquisse de réponse et de mise en perspective
– Les Barzani
– Du séparatisme au « confédéralisme démocratique » : évolution des revendications du PKK de 1978 à aujourd’hui
– Entretien avec Merve Ozdemirkiran (CERI), Le Kurdistan d’Irak entre soft-power turc et state building kurde
– Tensions entre l’Irak et le Kurdistan irakien autour des hydrocarbures : quels enjeux ?
– Les Kurdes et le Kurdistan par les cartes : du traité de Sèvres à la guerre contre l’État islamique (EI)
– L’islam politique au Kurdistan irakien, un acteur marginal mais en relatif progrès
– Le Kurdistan irakien, îlot de tolérance religieuse au Moyen-Orient
Notes :
(1) « The Kurdistan Region of Iraq : assessing the economic and social impact of the Syrian conflit and ISIS », World Bank ; 17/04/2015.
(2) Roussel, Cyril, « Le Kurdistan d’Irak, un espace de redéploiement des circuits commerciaux entre Turquie et Iran », Les Cahiers d’EMAM, 2015 (n°26).
(3) Ibid.
(4) Voir la Loi sur l’investissement du Gouvernement Régional du Kurdistan de 2006. http://cabinet.gov.krd/a/d.aspx?r=145&l=12&s=03010800&a=18619&s=010000
(5) « The Kurdistan Region of Iraq : assessing the economic and social impact of the Syrian conflit and ISIS », World Bank ; 17/04/2015.
(6) Ibid.
(7) « Kurdistan region sees record fall in real estate prices », Rudaw, 15/10/2015, http://rudaw.net/english/business/15102015
(8) « Kurdistan grounds all flights due to missile danger », Rudaw, 23/11/2015, http://rudaw.net/english/kurdistan/231120153
(9) Vidéo promotionnelle du Kurdistan : https://www.youtube.com/watch?v=zxzz62EDRKM
(10) Simonet Loïc, « Les hydrocarbures du Kurdistan irakien, au cœur de l’imbroglio régional », Géoéconomie 2/2015 (n° 74), p. 151-168.
(11) « Refugees, war push poverty in Kurdistan to unprecedented levels », Rudaw, 25 septembre 2015 : http://rudaw.net/english/kurdistan/250920152
(12) « The Kurdistan Region of Iraq : assessing the economic and social impact of the Syrian conflit and ISIS », World Bank ; 17/04/2015.
(13) « Refugees, war push poverty in Kurdistan to unprecedented levels », Rudaw, 25 septembre 2015, http://rudaw.net/english/kurdistan/250920152
(14) Adlig, B., « Le Kurdistan irakien » in « Proche Orient : géopolitique de la crise », Hérodote 1/2007, (n°124), p. 155-172.
(15) Court documentaire de la BBC sur les révoltes kurdes « The dark side of democracy in Iraqi Kurdistan », https://www.youtube.com/watch?v=zxslo1wTi8k
(16) « Be very worried about Barzani family power struggle », Commentary, 18/01/2015, https://www.commentarymagazine.com/foreign-policy/middle-east/iraq/worried-barzani-family-power-struggle/
(17) « Analysis : Machiavellian politics in Iraqi Kurdistan », Al Jazeera, 13 octobre 2015, http://www.aljazeera.com/news/2015/10/analysis-machiavellian-politics-iraqi-kurdistan-151013094035698.html
(18) Anne Hagood, « The Peshmergas and the Future of the State », Noria Research, 21/01/2015. http://www.noria-research.com/the-peshmergas-and-the-future-of-the-state/
Manon Destribats
Manon Destribats est étudiante en Histoire contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne et étudie la question pétrolière au Kurdistan d’Irak dans le cadre de son mémoire de Master II. Après des séjours en Turquie puis en Afghanistan, elle s’apprête à rejoindre Erbil afin d’y effectuer un stage au sein de l’IFPO.
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