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Histoire des juifs sous l’Empire ottoman et en Turquie : un passé riche et méconnu (3/4). Le lent déclin des communautés judaïques

Par Emile Bouvier
Publié le 07/04/2021 • modifié le 07/04/2021 • Durée de lecture : 11 minutes

Abdulmecid Ier - Sultan Abduelmecid I (1823-1861) - Anonymous - 1853 - Colour lithograph - 37x27,4 - Private Collection.

©FineArtImages/Leemage
Leemage via AFP

Lire la partie 1 et 2

1. Des violences essentiellement motivées par la prédation territoriale ou économique

Si les juifs ne souffraient guère de discriminations liées à leur religion et leur culture, plusieurs événements ont bu abonder dans le sens contraire, à l’instar des pogroms de Safed et Hébron en 1517. Ces derniers s’inscrivent dans le cadre du conflit entre l’Empire ottoman et du Sultanat mamelouk [1] ; peu documentés, ces pogroms auraient été commis par des troupes turques avec l’assentiment de leur hiérarchie. Des centaines de juifs auraient ainsi été attaqués, tués, violés, et leurs domiciles et commerces pillés et détruits [2]. Certains historiens [3] avancent toutefois que ces massacres n’auraient pas été motivés par des raisons religieuses, mais bien par l’appât du gain : installés depuis maintenant plus de vingt ans sur ces territoires, les juifs d’Hébron et Safed prospéraient économiquement et commercialement [4].

Les autres actes majeurs de violence commis à l’encontre des juifs sous l’Empire ottoman se montrent, là aussi, motivés par des raisons tout autres que l’antisémitisme ou, plus largement, par une forme d’intolérance culturelle et/ou religieuse ; la prédation financière, territoriale ou politique semble avoir plutôt été la principale motivation de ces violences, à l’instar de la destruction de la ville de Tibériade en 1660. Cet événement majeur dans l’histoire des juifs de l’Empire ottoman commence en 1558 lorsqu’une juive portugaise, Gracia Mendes Nasi (1510-1569), obtient de Suleiman le Magnifique la fonction de collecter les taxes à Tibériade et sa périphérie rurale [5] ; elle ambitionne de faire de Tibériade un territoire juif autonome et encourage les membres de sa communauté à s’y établir [6].

Ses proches - notamment son neveu Joseph Nasi, précédemment évoqué - s’emploieront à poursuivre et intensifier l’établissement des juifs sur ce territoire, jusqu’en 1624 : cette année là, le sultan Mourad IV reconnaît le chef druze Fakhreddine II (1572-1635) comme seigneur de l’Arabistan (d’Alep au nord jusqu’aux frontières de l’actuelle Egypte au sud), qui décide de faire de Tibériade sa capitale. Les forces druzes s’empareront alors de la ville par la force, détruisant par la même occasion une large partie des ses habitations et infrastructures et condamnant ses habitants à la fuite [7]. Safed souffrira d’un sort similaire la même année mais subira moins de dommages, permettant à une partie de ses habitants de revenir dans les années qui suivront [8].

Le XIXème siècle marque toutefois un tournant, à partir duquel les juifs ne se trouvent plus dans une position aussi enviable qu’ils ne l’étaient aux XVème et XVIème siècles. Plusieurs événements viendront en effet abonder dans ce sens.

Premièrement, en 1834, Safed et Hébron connaîtront à nouveau une vague de violences : l’année 1834 est en effet celle de la Révolte des paysans syriens (1834-1835), une vaste rébellion tenant ses origines dans le refus des paysans de se conformer aux ordres de désarmement et de conscription édictés par les autorités locales [9]. Dans le cadre du conflit qui opposera les insurgés aux forces ottomanes, les villes de Safed et Hébron connaîtront plusieurs massacres au cours desquels de nombreux juifs périront, malgré leur neutralité affichée dans ce conflit et les assurances d’Ibrahim Pasha, walî d’Egypte, Soudan et Syrie, que les quartiers juifs de ces deux villes seraient épargnés par les violences [10].

L’un des autres événements est - à nouveau - celui de Safed, lors de la révolte druze de 1838. Le 5 juillet de cette année, les forces rebelles entrent dans la ville après que les forces locales et milices d’auto-défense ont fui, laissant les habitants à la merci des insurgés [11]. Ces derniers s’en prendront en particulier au quartier juif de la ville, encouragés par une foule de musulmans. Si les druzes semblent avoir été attirés par les richesses qu’ils soupçonnaient les juifs de posséder, les musulmans se seraient quant à eux attachés à profaner les synagogues durant près de trois jours [12].

De fait, l’Etat ottoman ne sera pas lui-même à l’origine de politiques discriminatoires à l’encontre des juifs, continuant à être un lieu de refuge pour les juifs persécutés [13], notamment les juifs slaves fuyant les pogroms russe du XIX et XXème siècles [14]. Le sultan Abdulmejid Ier sera par ailleurs à l’origine du Rescrit impérial de 1856 (le « Hatti-Humayoun »), reconnaissant l’égalité de tous les habitants de l’Empire ottoman, quelle que soit leur religion - plaçant ainsi sur un même pied d’égalité les musulmans, les juifs et les chrétiens notamment [15]. Toutefois, la société ottomane ne saura résister à l’influence de l’antisémitisme « moderne » voyant alors le jour en Europe, où la France, modèle croissant d’inspiration sociale et politique de l’Empire ottoman, se montre impliquée [16].

En effet, si les autorités ottomanes ne montrent aucune prédisposition à l’antisémitisme, au moins publiquement, les juifs subiront un nombre croissant de discriminations ou de violences commises par la population elle-même. Ainsi, plusieurs pogroms se produiront de façon plus ou moins « spontanée » à Bagdad en 1828 par exemple, en 1864 à Marrakech, en 1869 à Tunis ou encore en 1897 à Tripoli [17].

En 1840, « l’affaire de Damas », comme elle est connue aujourd’hui, se montrera également un exemple de cette tendance : cette année là, treize notables juifs de Damas sont arrêtés pour le meurtre supposé d’un moine chrétien en vue d’utiliser son sang dans une cérémonie religieuse juive [18]. Cette accusation amène les autorités ottomanes à emprisonner et torturer les intéressés tandis que la population saccage la principale synagogue de Damas. Cette affaire attirera l’attention de la communauté internationale et conduira à l’organisation de négociations à Alexandrie, du 4 au 28 août 1840, à l’issue desquelles les neufs juifs encore en vie seront libérés sans conditions et reconnus innocents. Le sultan y adjoindra un firman mettant fin aux rumeurs de meurtre rituel parmi la communauté juive ottomane [19].

Ces violences sont néanmoins restées épisodiques et ne permettent pas de conclure à une discrimination généralisée des juifs à travers l’Empire ottoman.

2. Divisions et fragmentations de la communauté juive ottomane

Les juifs ne parviendront que difficilement à exister comme une seule et même communauté sous l’Empire ottoman, malgré le système des millets et la religion les unissant. Venant de tous les horizons, tant du monde slave que de la Péninsule arabique, du reste de l’Europe ou du Moyen-Orient, les juifs seront la plupart du temps divisés par leurs différences ethniques et, quelques fois, théologiques : parlant différentes langues en fonction de leur pays d’origine, les juifs se différencieront également par leur pratique quelque fois hétérogène de la religion. Ainsi, là où la majorité des juifs avait adopté le Talmud de Babylone, les romaniotes suivaient par exemple la loi du Talmud de Jérusalem. L’existence de congrégations distinctes expliquera par ailleurs l’existence de plusieurs Hakham Bachi à travers l’Empire, bien que placés sous la tutelle du Hakham Bachi constantinopolitain.

Un événement viendra donner corps à ces divisions au sein du monde juif ottoman, au XVII ème siècle : en 1648, un dénommé Sabbataï Tsevi se proclame Messie à l’âge de 22 ans [20]. L’intéressé, né à Smyrne (actuelle Izmir) en 1626, suit durant son enfance une éducation et une formation de kabbaliste [21], idéologie dans laquelle il est encouragé par ses proches et ses rabbins -notamment Joseph Eskafa, grand-rabbin de Smyrne [22]. Affirmant avoir eu des révélations l’ayant convaincu de devoir sauver le peuple juif, et s’appuyant sur une théorie de l’époque [23] affirmant que l’année 1648 serait celle de la rédemption du peuple juif, Sabbataï Tsevi s’autoproclame messie.

Son action provoquera une profonde division au sein du monde juif ottoman, certains de ses membres le rejetant tandis que d’autres le reconnaîtront comme le messie. Les élites juives s’en méfient toutefois et édictent à l’encontre de Tsevi le « herem », équivalent juif de l’excommunication, le bannissant, lui et ses partisans, de Smyrne [24]. Il s’établit alors à Constantinople où il acquiert un soutien croissant de la population juive avant d’initier un long voyage à travers l’Empire, qui l’amènera à s’établir au Caire, à Jérusalem, avant de revenir en Egypte [25]. Il y gagnera une très forte audience, due à un contexte religieux et eschatologique favorable [26].

Très vite, le nombre de ses dévots s’accroît : il est reçu comme le messie par les Juifs d’Alep et de Smyrne, où il dépose le grand-rabbin smyrniote, Aaron Lapapa [27], gagnant par la même occasion le soutien de plusieurs rabbins. Une certaine exaltation s’empare des juifs, tant dans l’Empire ottoman qu’en-dehors de ses frontières ; un grand nombre s’apprête à rejoindre Sabbataï Tsevi, persuadé de la réalité de son caractère messianique [28].

Attentifs aux échos lui parvenant des provinces de son Empire et aux mises en garde de plusieurs rabbins présentant Tsevi comme un fauteur de troubles, le sultan convoque le Messie autoproclamé à Constantinople et le fait emprisonner à Abydos [29]. Constatant que la ferveur juive n’a pas baissé, le sultan Mehmed IV (1642-1693) le somme de prouver à la foule ses pouvoirs surnaturels en survivant à une volée de flèches que des archers ottomans décocheront à son encontre. L’intéressé capitule aussitôt et accepte de se convertir à l’islam, adoptant le nom d’Aziz Mehmed Efendi [30] et provoquant par la même occasion une vague de déception et d’amertume chez les juifs qui garderont ce traumatisme et les clivages qu’il aura apporté durant plusieurs décennies [31]. Sabbataï Tsevi mourra seul en 1676, en exil, dans la petite localité littorale de Dulcigno, dans actuel Monténégro [32].

Cet événement témoigne des divisions régnant au sein des communautés juives de l’Empire ottoman. Les juifs percevront, de fait, de façon très variée leur place dans l’Empire. Certains s’emploieront à promouvoir une forme de sionisme, à l’instar de la juive portugaise Gracia Mendes Nasi précédemment mentionnée [33], tandis que d’autres estimeront que les juifs doivent se penser d’abord comme Turcs avant de se penser juifs. Ce sera le cas par exemple d’Emmanuel Karasu (1862-1934), avocat ottoman de confession juif séfarade qui jouera un rôle pionnier au sein des Jeunes-Turcs et du Comité Union et Progrès dont il sera l’un des premiers cadres non-musulmans [34].

3. Du XVIIème siècle au début du XXème : un déclin lent mais irréversible de l’influence et de l’ampleur des communautés judaïques de l’Empire ottoman

De manière générale, après la période de prospérité des XVème et XVIème siècles, celle du XVIIème mais, plus encore, des XVIIIème et XIXème siècles, est celle d’un lent déclin pour les juifs de l’Empire ottoman. Ces siècles sont ceux d’une perte d’influence et de pouvoir des juifs et d’un déclin de leur position dominante dans le commerce, essentiellement au profit des Grecs, qui ont pu à bien des égards capitaliser sur leurs liens religio-culturels avec l’Occident et leur substantielle diaspora commerciale [35]. Ce déclin reste à relativiser, les juifs conservant cependant une influence incontestable dans l’Empire ottoman, comme le montreront certaines figures juives ottomanes à l’instar de Joseph Halévy (1827-1917), archéologue et explorateur qui acquerra une renommée mondiale pour ses travaux sur les sabéens [36].

Ce « déclin juif » dans l’Empire ottoman s’explique également par les pertes territoriales progressivement subies par la Sublime porte, essentiellement en Europe où, comme évoqué précédemment, l’essentiel des juifs ottomans résidait (notamment en Roumélie, c’est-à-dire la partie de la péninsule balkanique sous domination ottomane) : ainsi perd-il une partie de la Moldavie et de la Roumanie en 1829 par le traité d’Andrinople, puis la Grèce le 3 février 1830 lors du Protocole de Londres. Perdant d’autres territoires en Europe et au Moyen-Orient au fil du XIXème siècle, le coup de grâce est acté lors des Guerres balkaniques (1912-1913), au cours desquelles l’Empire ottoman perd la quasi-totalité de ses entrées en Europe et, avec elles, la majorité de ses communautés juives [37].

La Première Guerre mondiale, dont l’Empire ottoman sort grand perdant, achève de priver la Sublime porte des derniers territoires où résidaient de notables communautés juives, notamment les territoires longeant le bassin Levantin (actuels Egypte, Israël, Liban et Syrie notamment). Si la révolution kémaliste et la Guerre d’indépendance turque (1919-1923) permettront à la Turquie de récupérer de substantielles portions de territoires (notamment à l’ouest, à l’est au sud), ceux où résidaient d’importantes populations juives s’avéreront, eux, définitivement perdus. Initialement estimé à plus de 200 000 personnes au début du XXème siècle, la population juive de l’Empire ottoman se trouve considérablement amputée par les pertes territoriales à l’ouest au profit de nouveaux Etats (Grèce, Serbie, Bulgarie notamment). En 1923, la population juive de Turquie est ainsi estimée à 81 545 personnes, dont plus de la moitié (47 035) à Istanbul [38]. Elle ne fera, par la suite, que décliner.

L’histoire des juifs en Turquie à partir de la proclamation de la République de Turquie le 29 octobre 1923 jusqu’à nos jours fera l’objet de la quatrième et dernière partie de cet article.

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Publié le 07/04/2021


Emile Bouvier est chercheur indépendant spécialisé sur le Moyen-Orient et plus spécifiquement sur la Turquie et le monde kurde. Diplômé en Histoire et en Géopolitique de l’Université Paris 1 - Panthéon-Sorbonne, il a connu de nombreuses expériences sécuritaires et diplomatiques au sein de divers ministères français, tant en France qu’au Moyen-Orient. Sa passion pour la région l’amène à y voyager régulièrement et à en apprendre certaines langues, notamment le turc.


 


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